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 Logan | Don't get too close, it's dark inside

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Invité


Logan | Don't get too close, it's dark inside Empty
MessageSujet: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 19:55




Clayton Logan Donahue
feat Julian Morris.

« When someone loves you, the way they say your name is different. You know that your name is safe in their mouth. »


    Nom : Donahue, qui a été longtemps le surnom employé par les autres à l'école, et qui l'est aussi beaucoup par ses collègues.
    Prénom : Clayton, de Doctor Clayton un pianiste de blues dont son père était dingue. Logan, de "Aéroport International Logan", à Boston, l'endroit où ses parents se sont rencontrés.
    Date de naissance : Le 12 mai 1985
    Nationalité : Australien.
    Lieu de naissance : Sydney, Australie.
    Statut civill: Célibataire.
    Orientation sexuelle :  Hétéroexuel.
    Classe sociale : Riche.
    Emplois ou études : Agent Fédéral. Enquêteur sur l'affaire des pyromanes.
    Chanson favorite : Indian Summer — The Stereophonics
    groupe : KANGOO
    Crédit avatars, gifs... : Bazzart/Tumblr






“I've always been very confident in my immaturity.”
On a tendance à dire que l'environnement influe sur le comportement de quelqu'un, qu'un enfant gâté sera insolent toute sa vie, qu'un gamin privé de tout sera bien plus déterminé à obtenir tout ce qu'il a manqué par le passé. Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas totalement vrai non plus. Logan est né dans l'opulence, la facilité, sans n'avoir rien demandé de tout ça bien qu'il ne s'en soit jamais plains. Si l'or n'a jamais été sa couleur préférée, il n'a jamais contredit toutes ces personnes crachant sur la réussite de sa famille et son statut imposant de fils à papa. Au fond, si on lui avait laissé le choix de revivre dans ce milieu ou d'en choisir un autre, il aurait sûrement sérieusement hésité. Mais par le passé, il en a joué de cette réputation de gosse de riche, de petit bourgeois merdeux avec la langue bien pendu quand elle n'était pas fourrée dans le gosier d'une jolie brune, ou rousse. Il n'a jamais aimé les blondes, sa mère étant blonde il aurait trop eu la sensation d'embrasser sa génitrice.

On s'est toujours mépris sur son arrogance; Logan ne se croyait pas supérieur parce qu'il avait de l'argent, mais parce qu'il avait un cerveau et savait s'en servir au lieu de se le ramollir avec des débilités ou des produits suspects. Intelligent, même s'il devait surtout son intellect à une mémoire incroyable, le jeune homme prenait un malin plaisir à répondre à tout et à reprendre tout le monde; élèves comme professeurs. C'est devenu la bête noire des enseignants. Il avait tout; le charme - parce qu'il ne s'est jamais considéré comme beau -, la réflexion, un talent d'orateur, l'argent et la notoriété. Des choses dont, au final, il se serait bien passé.
Là où des enfants aux parents riches se seraient contentés de dépenser l'argent de la famille, de le dilapider dans des âneries, Logan s'est toujours débrouillé pour sortir du lot; des lectures diverses et variées, un intérêt poussé pour les documentaires historiques, quelques talents de petit chimiste. Curieux et débrouillard, ses connaissances agaçaient ses oppresseurs et ses ennemis, et intéressaient toujours ses amis et faux-amis. Il a toujours su faire la différence entre les véritables personnes de confiances et les autres. Quand on naît fils de, on apprend forcément à se méfier de tout le monde.

Il a vite compris que peu importe ce qu'on montre, les gens vous verront toujours de la façon dont ils ont envie de vous voir, alors Logan leur a toujours donné ce qu'ils voulaient; l'apparence d'un riche fier et détestable. Répondant aux attaques par l'humour, le cynisme ou ironique, plutôt que par la violence. Il a collé quelques baffes, certes, mais assez pour qu'on les compte sur les doigts des deux mains et c'était toujours justifié, d'après lui.
Outre ses talents de blagueur, il a toujours su jouer la comédie. Se montrant tendre, attentionné et délicat devant les adultes, pour plaire et séduire, et complètement l'opposé devant les autres. Veritable mauvais garçon, ses notes lui permettaient de se lâcher un peu; école buissonnière, pack de bière derrière le lycée, bouteilles de vodka et autre alcool aux soirées. Logan ne s'est jamais rien refusé; la vie est trop courte pour se donner des limites.

Et des limites, il en a eu à cause de la réputation de sa famille. Le diable au corps, on lui a longtemps soupçonné d'être hyperactif alors qu'il rêvait juste d'indépendance et d'aventure. De liberté. C'est sans doute pour ça qu'il n'a jamais été capable de rester en couple bien longtemps, et ce même s'il a pu aimer - bien qu'il n'y a qu'une fille pour qui il a vraiment craqué. Avoir été oppressé toute son enfance lui a fait développer un besoin de ne rester que seul maître de ses gestes, décisions et sentiments. Electron libre, il a toujours pris la fuite quand il le pouvait, pour s'échapper d'un monde dans lequel on le privait de ce qu'il voulait vraiment, ce que les gens ignorent puisqu'ils n'ont toujours vu que la surface. Pour eux, être riche c'était pouvoir faire ce qu'on voulait; faux.
Ce besoin constant de liberté l'a rendu égoïste, blessant les autres autour même si ce n'était pas l'idée principale. Mais c'était son plus gros problème; agir sous le coup de l'impulsion sans songer aux conséquences.

Quand il a rejoint le FBI, il a bien fallu mettre tout ça à la porte, apprendre à compartimenter. Il s'est donc entraîné à ranger les sentiments, émotions, décisions et personnes dans des boites séparées sous son crâne. Apprendre à faire confiance à l'autre, à lui offrir sa vie pour qu'il en prenne soin, confier ses doutes, partager. Bien plus sociable qu'il ne l'aurait cru, Logan à appris à songer aux autres, avant soi-même pour le bien de ses coéquipiers, ou des victimes. Il lui arrive encore de se croire supérieur, d'avoir réponse à tout, mais pas avec tout le monde.
Après une mission d'infiltration, et plusieurs affaires sur lesquelles il a travaillé, Logan a développé une humanité bien plus forte que jamais. Empathe, il a subit une véritable remise en question et, surtout, a bien compris que la vie ne tenait qu'à un fil. Un brin paranoïaque, métier oblige, il fait attention au moindre de ses gestes, et observe avec attention tout ce qu'il se passe autour de lui. Il en a développé un véritable don pour noter ce qui ne va pas chez les autres, à la limite du comportementalisme, mais il faut bien quand on doit traquer et interroger des suspects.
Malgré quelques moments durs, il arrive assez bien à différencier sa vie privée de sa vie professionnelle. Comme quoi, compartimenter ça lui réussit assez bien.


Il était nouveau au bureau du FBI de Washington. Fraichement débarqué de l'académie, ses nouveaux collègues avaient décidé de lui réserver quelques petites surprises de bienvenue, rien de bien méchant. C'était monnaie courante pour eux de faire subir quelques unes de leur plaisanterie aux nouveaux et Logan n'échappait pas à la règle. Pas de glus sur le fauteuil, ni de punaises et encore moins sur les touches du clavier qu'utilisait le jeune homme, non, ils avaient fait mieux que ça.
Il travaillait sur l'une de ses premières affaires, dans laquelle on avait trouvé des empreintes partielles sur la scène de crime, et un témoin lui avait décrit assez maladroitement, certes, l'allure du suspect et son apparence mais rien de bien précis. L'affaire stagnait jusqu'à ce que le résultat de l'empreinte ne revienne et qu'on lui glisse le dossier entre les mains. Logan avait cru halluciner en lisant le rapport et, en un bond, il s'était précipité au bureau du patron pour le menacer de son arme. « Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de … » Tremblant, menaçant, il avait crié presque trop fort, alertant ses collègues qui avaient débarqué dans le bureau en s'esclaffant. Ils savaient que le jeune homme allait réagir mais jamais de cette façon. Le chef d'équipe, n'ayant pas trouvé ça très drôle, avait collé Logan à la balistique pour se venger et ses coéquipiers s'étaient vus aussi sanctionné mais d'après eux ça valait le coup.
En réalité, ils avaient falsifié le rapport, pour que le relevé d'empreinte et les autres preuves désignent le coupable idéal; le chef de leur département. Disons qu'après ça, Logan a bien prêté attention aux détails, pour éviter de retomber dans le panneau.




Prenez votre ordinateur ou votre ipod et écoutez vos musiques en mode aléatoire, la première chanson sur laquelle vous tomberez, correspondra à l'opening credit de votre vie, continuer au fur et à mesure, jusqu’à arriver à end credit.
Opening credit: Rearrange by Miles Kane
Waking up: Pumped Up Kicks by Foster the People
First day at school: Right were we left off by New Found Glory
Falling in love: Closer by Tegan and Sara
Fight song: Gives you hell by All American Rejects
Prom: Falling by Florence and the machine
Life: Just my imagination by The cranberries
Mental breakdown: Never let me go by Florence and the machine
Driving far away: This old heart of mine by The isley brothers
Flashback: The death of you and me by Noel gallagher's High flying birds
Wedding: better that we break by Maroon 5
Birth of child: Listen to your friends by New found glory
Final battle: Derrière la porte by Da Silva
Death scene: Where is my mind by The Pixies
Funeral song: Seven devils by Florence and the machine
End credit: Did I let you know by Red Hot Chili peppers



Je m'appelle Pau et j'ai 22 ans. J'ai connu le forum grâce à Pub-rpg-design je crois et je le trouve terrible bien agencé et agréable (j'adore la bannière x) ). Ma fréquence de connexion est de 6 sur sept en rp et de 5/6 sur sept pour mon activité. Je viens de France, mais je vis en outre-mer. J'ai pris Julian Morris comme célébrité et le mot de passe est Ok by Siobhan.
FICHE CRÉÉE PAR THISH.


Dernière édition par C. Logan Donahue le Lun 5 Aoû - 21:39, édité 9 fois
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Invité


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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 19:55




it's my life !
« une petite citation »

Chapter 1. « Youth is happy because it has the capacity to see beauty. Anyone who keeps the ability to see beauty never grows old. »
« Les garçons, venez ici ! » Elle se tenait droite, une main sur la rambarde de l'escalier, digne et élégante, à la manière d'une peinture d'un grand artiste. Ses cheveux blonds, tombant en cascade sur ses épaules dans des boucles trop parfaites pour que ce fut fait par hasard. Madame Donahue portait une attention particulière aux détails, et ce depuis qu'elle était enfant. Elevée, elle aussi, dans l'opulence, elle s'était très vite faite à la vie de palace, aux draps de soie et à l'argenterie. Ce n'était pas une femme très drôle, ne se targuait pas de l'être, mais malgré tout les gens l'appréciaient pour cette particularité qui se faisait rare chez les riches; elle était sincère et franche. Trop parfois. Un trait de caractère que ses fils avaient sans doute hérité d'elle. C'était le pilier de la famille, la base solide du clan, là où son mari fuyait les problèmes et se déresponsabiliser des actes de ses enfants et de sa famille en général, Madame Donahue mettait son grain de sel et établissait les règles d'une poigne ferme. Une femme comme le monde n'en voyait plus. « Logan ! River ! Descendez tout de suite ! » Pour toute réponse, des bruits de pas précipités firent craquer le plancher du couloir et ils dévalèrent les escaliers, du moins River dévala les escaliers en tirant la langue à son aîné qui haussait les épaules. « Nous avons des invités ce soir, des nouveaux, et je compte sur vous pour vous tenir à carreaux. » Elle avait joint les mains sur sa poitrine, après avoir vérifié que sa robe n'avait pas de faux plis, et leur faisait signe de la suivre. Profitant qu'elle leur tournait le dos, les deux frères s'envoyèrent quelques claques dans le dos, l'épaule et la tête et reprirent un air terriblement sérieux - pour des enfants de cinq et six ans c'était rare et terrifiant -, la tête droite. On s'affairait dans le salon principale pour préparer la soirée; des tables avaient été amené de la cabane à bazar - comme l'appelait Logan - et étaient recouvertes de jolies nappes. Des fleurs étaient disposées au centre de chacune et Madame Donahue repassait derrière pour vérifier que tout était agencé correctement. Ce fut à cet instant que Logan les remarqua; deux costumes bien propre déposés sur le canapé. Il roula des yeux et donna un coup de coude dans l'épaule de son petit frère qui gonfla les joues en voyant les vêtements. « Anita les a récupéré au pressing. Logan, tu mettras ta cravate cette fois, et River s'il te plaît, ne te tâche pas. Le gras et le chocolat n'ont rien d'élégant sur une chemise de marque, » siffla-t-elle non sans un léger sourire, surement qu'elle venait de songer à une réflexion qui n'amusait qu'elle. Libérés par un simple mouvement de main de leur mère, les deux garçons disparurent à nouveau à l'étage supérieur, l'un retournant dans la salle de jeux, l'autre dans sa chambre pour lire.

Bien que frère, les enfants Donahue n'étaient pas réellement proche. Là où Logan supportait difficilement les convenances mais acceptait de jouer le jeu, River partait dans tout les sens et était particulièrement fatiguant quand il décidait de l'être. Surtout avec son déficit de l'attention, d'ailleurs l'aîné était persuadé que son frère n'avait pas écouté la moitié de ce que leur mère leur avait dit. Tant pis. Et en même temps, il savait qu'il allait devoir le garder à l'oeil parce que si River se faisait punir, Logan le serait aussi pour ne pas l'avoir surveiller correctement. Jouant donc le rôle d'aîné, il s'était rendu dans la chambre - où un ouragan avait du passer au vu du bordel - du petit garçon pour l'aider à enfiler correctement son costume de pingouin et accrocher le petit noeud de papillon. Ca l'avait fait sourire. Il le disait rarement, voire jamais, mais River était franchement mignon avec ses petits yeux hallucinés - ou pétillants - et ses joues rondes et roses. On aurait dit une poupée. « Sois sage, d'accord. » Demandait Logan en essayant de nouer sa cravate correctement, son regard dans le miroir rivé sur le reflet du petit garçon qui réfléchissait. « Tu me prêteras ta sarbacane si je suis gentil ? » Et l'aîné roula des yeux, abandonnant l'idée d'attacher sa cravate tout seul. Glissant ses mains dans ses poches, il se tourna vers le garçon en acquiesçant, l'autre répondant par un cri de joie. C'était épuisant d'être l'aîné, vraiment. 
Par chance la promesse eut l'effet escompté. River se tint bien droit sur sa chaise pendant tout le repas et le reste de la soirée on ne l'entendit pas, si bien que Logan crut un instant que l'autre s'était noyé dans son verre d'eau. Il eut bien plus de mal avec la fillette présente. Toutes ses tentatives de l'approcher échouèrent mais peu adepte de l'échec, il se fit la promesse de réitérer l'expérience à l'école, dans un endroit neutre. 

****

Siobhan devint un membre à part entière de cette famille qu'il avait choisit; les amis. De l'école primaire où elle avait été sa petite protégée, et où il s'était fait d'office son guide, elle était devenue une des amies les plus chère au collège. Leur amitié évoluée en même temps qu'eux, et avant qu'il ne s'en rende compte, Siobhan avait réussi là où les filles du lycée échouait; elle lui plaisait. Ce n'était plus la gamine effrayée, la petite nouvelle, qu'il avait rencontré sur les bancs de l'école, c'était désormais une adolescente plus que charmante. Mais pour ne pas détruire ce qu'ils avaient, parce qu'il s'était découvert un certain don pour détruire ses relations, Logan tentait de continuer à la percevoir comme la fillette de six ans qui s'allongeait dans l'herbe. « Pourquoi tu l'invites pas ? » Il n'avait même pas vu River entrer dans sa chambre, alors qu'il s'exerçait sur son miroir depuis bien dix minutes. Par réflexe, Logan avait attrapé une de ses chaussures qui traînait pour la jeter sur son petit frère qui l'esquiva de peu. « Sors de ma chambre, River. T'as pas des devoirs à faire ? » le ton était froid, sans appel mais son frère avait développé une détermination à toute épreuve, sans doute pour le plaisir de pouvoir se dresser contre l'aîné quand, petit, il se taisait à ses ordres. « Je dis ça, je dis rien, mais elle est quand même plus jolie que les autres dindes qui te tournent autour, » et il haussait les épaules avec désinvolture en regardant la moquette de la chambre de son grand frère, impeccable, grimaçant quand la main de Logan s'abattit sur son épaule et qu'il enfonça ses doigts pour pincer la clavicule, obligeant le cadet à reculer pour sortir de là. « Si je veux ton avis, je viens te le demander. Etant donné tes antécédents, je m'en passerais, merci, » et il claqua la porte au nez du garçon, roulant des yeux. En grandissant, Logan se montrait bien plus dur avec son cadet qu'il ne l'avait été dans l'enfance. Il tenait à lui, évidemment, mais à cause de leur mère et de son constant besoin de se mêler de tout elle avait réussi à les distancer l'un de l'autre. Soit River devait prendre exemple sur les notes de son frère, soit c'était à Logan de prendre exemple sur le garçon pour son attitude. A force, les deux fils Donahue s'étaient lancés dans une compétition dérisoire qui ne menait nulle part; ils le savaient tout les deux mais ne pouvaient s'empêcher de jouer ce jeu stupide.
Mais River avait raison, bien qu'il débarquait après coup; Logan avait déjà invité Siobhan à l'accompagner au Bal du lycée. Pour la première fois de sa coutre vie, il en avait eu les mains moites et le coeur épuisé d'avoir battu aussi vite. Bien qu'il n'avait su si c'était son comportement ou ses traits fins qui l'avaient autant retourné.

Pour la première fois, le jeune homme s'était fait une joie de porter une cravate et un costume mais le meilleur avait été de passer la soirée avec elle. Personne ne parvenait à le saisir mieux qu'elle, à le rendre sincère, le voir tel qu'il était. C'était le genre de lien qu'on ne pouvait avoir qu'avec une personne dans le monde et il le partageait avec elle. En plus des plans qu'ils avaient fait ensemble pour faire de cette soirée l'un de leur meilleur souvenir, Logan, de son côté, s'était fait son propre plan. Il connaissait assez la jeune fille pour savoir que de simples paroles n'arriveraient pas à la convaincre, alors il avait décidé de prendre un risque, de tenter quelque chose. Bien qu'au début il s'était trouvé cul-cul de vouloir profiter de la soirée pour l'embrasser, l'idée lui était apparue comme la meilleure.
La soirée avait été exactement comme il l'avait espéré, mais Logan n'était pas parvenu à l'embrasser, et il du se contraindre à attendre d'être seul avec elle. Et du premier baiser découlèrent de nombreux autres. Aux fou rires s'ajoutèrent les câlins et les tendresses. C'était nouveau pour lui mais, étrangement, ça ne l'inquiétait pas. Pourtant, être en couple s'opposait à son désir de liberté mais pas avec Siobhan, pas avec la relation qu'ils avaient; sortir avec sa meilleure amie était la meilleure chose qui lui fut arrivée, jusqu'à ce que sa mère ne s'en mêle à nouveau.

« Tu devrais la demander en mariage à la fin du lycée, » la chose avait semblé toute naturelle pour Madame Donahue, alors que son fils la dévisageait les yeux écarquillés, retenant un fou rire. Dans le dos de sa mère River, lui, n'avait pas retenu un éclat de rire et s'était vu virer du salon à grand renfort de gestes et cris. « Papa, tu dis rien? » Mais évidemment, l'homme s'était contenté d'hausser les épaules et de se cacher derrière son journal, sirotant son café bruyamment pour couvrir le plus possible les voix de son fils et de sa femme. « On a tout prévu avec sa mère, » reprit la grande blonde, le plus sérieusement du monde. « Je pense que le bal de fin d'année et le meilleur moment pour ça, » et il se plaqua les mains sur les yeux, effaré par tant d'âneries. Pourquoi fallait-il toujours que sa mère vienne briser ce qui lui tenait à coeur ?
La suite ? Il aurait sûrement pu faire plus délicat mais il savait que Siobhan le connaissait mieux qu'il ne se connaissait lui-même, et rompre clairement n'aurait sans doute fait qu'attiser sa curiosité quand les choses allaient si bien entre eux. Ses parents étaient occupés dans le salon. River chez des copains. Elle venait rendre des livres à ce-dernier et se retrouva dans la chambre de Logan. Siobhan allait les surprendre, et ce fut le cas. « On ne va pas rater notre bal mais sache qu’après cette nuit tu peux oublier mon nom Donahue. » Digne, comme toujours, mais n'était-ce pas ce qu'il avait tant apprécié chez elle? Et elle tint parole, suite à ça, elle parti de son côté et il en fit de même, pour ne pas supporter les jérémiades de sa mère toutes les vacances.

Un de ses amis quittant l'Australie pour Washington, Logan l'y avait accompagné pour l'aider à s'installer, visitant la ville et se faisant quelques contacts là-bas. C'était à peu près à cette époque qu'il sut ce qu'il voulait faire plus tard, quelque chose qui n'avait pas rapport avec la médecine ou le droit, comme sa mère rêvait. Quelque chose où il devrait constamment se remettre en question, allait au-delà de ses limites. Pendant les semaines où il était à Washington, il y eut une conférence du FBI pour informer les jeunes sur le métier et les différentes branches. Logan y traîna les pieds par curiosité, accompagné de son camarade et l'homme qui y fit son discours parvint à captiver l'adolescent qui se jura de revenir.
Quand il retourna à Sydney, sa mère avait déjà tout planifié. Elle lui donnait même la bague de sa grand-mère pour qu'il l'offrit à Siobhan et il jouait le jeu, sachant pertinemment que son amie, parce qu'il continuait à vouloir la garder dans sa vie malgré ses erreurs, saisirait sa comédie. Ce fut l'effusion de joie quand il mit un genou à terre et que la jolie brune accepta, et ils laissèrent les adultes préparer les noces pendant qu'ils s'enfermaient dans la chambre de Logan. River avait été envoyé chez un grand-père au fin fond de l'Australie. Ils étaient tranquilles. « J'ai un plan. Tu n'auras qu'à jouer les fiancée abandonnée et triste pendant quelques temps, et moi le fuyard. J'ai tout prévu avec un ami déjà, j'ai fait des retraits assez conséquent pour tenir plusieurs mois. L'argenterie, les draps de soie, les mondanités et les verres en cristal commencent à me donner des boutons. » Et il s'en était tenu à son plan.
Il avait laissé une lettre, très courte, à ses parents après avoir acheté un billet d'avion, avait pris le train jusqu'à l'aéroport et avait rejoint son ami à Washington. Laissant Siobhan faire de sa vie ce qu'elle voulait. Abandonnant River avec pour tout dernier mot de son frère, une lettre de deux pages. Sa vie allait commencer.

Chapter 2. « In three words I can sum up everything I've learned about life: it goes on. »

De sa vie à Washington, personne n'en sut rien, ou pas grand chose. Les premiers mois de son arrivée là-bas, il échangea des courriers avec Siobhan puis perdit le fil, trop pris par tout ce qu'il avait à faire pour ses test d'entrée au FBI et le reste. Contre toute attente, ce fut avec son frère, River qu'il garda le mieux le contact, ce-dernier l'appelait régulièrement les week-end, bien qu'il ne sut jamais non plus ce que son frère tentait de faire. Ou qu'il réussit à faire. Impossible d'expliquer clairement le sentiment qui l'envahit en parvenant à rejoindre le bureau par sa propre volonté, en s'étant débrouillé seul, sans l'aide ou l'argent de ses parents. En revanche cela demandait beaucoup de son temps et de son énergie et il cessa complètement de prendre contact avec les autres. Même l'ami avec qui il partageait l'appartement ne le voyait plus que très rarement. « Si pour toi ce n'était qu'un travail, sache que ça va devenir ta vie, » Logan avait posé son regard sur l'homme assit au bureau près du sien, glissant sur sa chaise pour le rejoindre alors qu'il déballait ses affaires, rangeant un calepin dans le tiroir, « littéralement ». Appuyant le mot il avait attrapé une photo, tombée du calepin, sur laquelle deux gamins souriaient; Siobhan et lui. « Ca, tu peux faire une croix dessus mon garçon, » rendant la photo à son propriétaire, il avait sourit avant de pointer le pouce vers un agent assit à plusieurs bureaux derrière eux. « Sa femme vient de divorcer, après six mois de mariage, » puis il pointa d'autres et lui servit la même histoire à quelques détails près.
Etre un agent empêchait beaucoup de choses de la vie courante d'un pâtissier ou d'un médecin; il fallait être sur le qui-vive, être prêt à bondir hors du lit dès que le téléphone sonnait. Il l'apprit à ses dépends. Les premières semaines furent particulièrement difficile, l'obligeant à se trouver un appartement où vivre seul, refusant de faire subir ses levés tôt à son colocataire plus longtemps. Il prit même l'habitude d'apporter un coussin aux bureaux, pour les siestes.
Mais le plus terrible fut les affaire sur lesquelles il devait travailler. Disparition d'enfants, morts suspectes et identiques à d'autres, trafique… Il fut confronté à bon nombres de choses auxquelles il n'avait pas l'habitude dans son Australie profonde.

« Faut que t'apprenne à compartimenter petit, » une main sur son dos, alors qu'il se penchait pour vomir loin de la scène de crime. « Faut que t'arrives à ranger tout ça dans des petites boites, sinon tu vas pas tenir le rythme, » lui tendant un mouchoir, le jeune homme l'attrapa et s'essuya la bouche, soufflant avec le nez par la même occasion. L'adolescente avait été porté disparue quelques semaines auparavant. Et l'enquête continua, et d'autres suivirent jusqu'à ce qu'une en particulier ne stagne sur les bureaux. On soupçonnait la mafia russe d'avoir rallié quelques trafiquants à eux, des petites frappes sous surveillances mais grâce à leur contact ils étaient parvenus à disparaître. En plus de la drogue et des armes, plusieurs morts suspectes avaient été mises sur leur dos sans qu'on ne puisse les y relier. La seule certitude, c'était qu'un agent renseignait la mafia de l'intérieur, suffisait de trouver qui et des preuves reliant les membres de la famille russe à divers crimes pour démanteler le réseau. Et on avait appelé Logan dans les bureaux du patron.

« Vous êtes sûr qu'il est prêt ? » les deux hommes se regardaient quand Logan était entré, son mentor et son patron discutant à voix basses. Le détaillant du regard celui qui avait guidé Logan, dès son entrée aux bureaux, avait affirmé qu'il était l'homme parfait pour la situation; il était jeune, ses états de services témoignaient d'un certain sérieux et, surtout, aucun des membres de la mafia ne l'avaient encore jamais vu. Pendant plusieurs mois, alors que le jeune agent devait apprendre par coeur ce qui serait sa biographie, s'habituer à sa nouvelle identité et faire quelques petits changement dans son apparence, on fit courir des rumeurs dans les rues par le biais de quelques indics qui jouèrent le jeu. On parlait d'un professionnel du trafique qui était parvenu à berner les flics qui l'avaient arrêté pour réduire sa peine. Il se fit tatouer sur le bras, pour se donner l'apparence d'un ancien détenu, apprit à modifier sa gestuelle, à ne plus se tenir si droit. Il fallut modifier son langage, développer quelques tics, apprendre à tenir son arme comme un criminel et non comme un agent, modifier chaque parcelle de ce qu'il était. Et le moment venu, il fut prêt. « En général on dit quoi à un collègue qui part en couverture? » Logan fixait son mentor qui lui déboutonnait un peu sa chemise, froissant son col entre ses mains avant de les poser sur ses épaules et de le regarder droit dans les yeux ; « te fais pas choper gamin. Tu connais le code d'alerte ? » et, levant les yeux au ciel, non sans un sourire, Logan lâcha sans conviction un « bohemian rhapsody… Sérieusement, tu me vois gueuler ça si je me fais choper ? » L'autre lui lança un regard noir, « et le nôtre ? » il était visiblement inquiet. Posant ses mains sur les bras de son partenaire, Logan sourit « t'inquiète pas, je vais y arriver. »

Chapter 3. « Lies require commitment. »
« T'as une gonzesse ? » Assit côté passager, Logan colla son index et majeur sur ses lèvres, le coude en appui sur le rebord de la fenêtre ouverte. « Non parce que je connais une boîte où on va s'éclater, » il tourna la tête vers le conducteur, lancé dans son monologue, soupirant fortement pour témoigner de son agacement. Depuis qu'il était sorti du trou, comme supposé, il attendait de rencontrer le patron et on l'avait seulement présenté à quelques sbires. Il savait que c'était comme ça que ça devait se passer mais il n'était pas très patient, il voulait que ça aille plus vite pour démanteler le réseau plus vite. Mais les mafieux n'étaient pas stupides, c'était bien pour ça qu'on l'avait choisi lui pour l'infiltration; ils allaient faire des recherches poussées sur son passé avant de le présenter au sommet. En attendant, il devait se trimballer avec cet italien trop bavard qui était sensé lui servir de guide et de contact régulier avec la famille. S'il n'avait pas encore rencontré les têtes, n'avait fait que voir les gros bras, on l'avait déplacé de son motel miteux vers un immeuble dans un quartier sous la coupe de la famille, où était logé tout ceux qui étaient en affaire avec la mafia. « Y a des jolies polonaises, délicieuses, t'aime les blondes ? » reprit l'autre, en tapant sur le volant au rythme de la musique qui s'échappait de la radio au volume sonore bas, alors que Logan s'enfonçait dans le siège. « Je préfère les brunes, » cracha-t-il dans un doux accent irlandais - qu'on lui avait fait travailler pendant les mois de préparation -, à la fois froid et joueur. « Moi j'adore les blondes, surtout quand elles sont étrangères, avec leur petit accent, » la voiture tourna à nouveau à droite, chose qu'il nota au fond de sa caboche pour ne pas se perdre et trouver plus facilement les coins où il pourrait avoir des entrevues avec son contact du bureau pour ses rapports. Quelqu'un était déjà supposé l'attendre dans l'immeuble, les agents qui travaillaient dans l'ombre avaient réussi à trouver l'adresse par quelques indics dont les oreilles traînaient toujours partout. Il espérait seulement que l'information était sûre et que ses partenaires se trouvaient au bon endroit. « On y est mec ! Ca a l'air minable vu de là, mais tu seras comme un roi ! » L'intéressé laissa un sourire forcé se dessiner sur ses lèvres alors qu'il récupérait l'unique sac qui contenait quelques affaires, le strict minimum; après tout, il était supposé sortir de prison. Son coeur cessa de s'affoler quand, arrivé dans le hall, alors que son contact se lançait dans une grande discussion avec le vieux gardien pour récupérer les clés, une jeune femme passa près de Logan. Il la reconnut aussitôt mais fit comme si c'était le contraire. Il imaginait déjà entendre la voix de son mentor lui répondre qu'il couvrait ses arrières.
Une fois dans sa chambre, et après avoir réussi à se débarrasser de l'irlandais en prétextant vouloir se reposer pour mieux s'éclater le lendemain soir, Logan rangea ses affaires dans l'armoire, sans se presser. Après avoir vérifier que l'appartement était vide, qu'aucun micro ne trainait, il ouvrit le fond du couvercle de la valise et en sorti des petits micros qu'il plaça dans la pièce principale, son arme qu'il cacha en la scotchant fermement sous une des lattes du sommier, puis s'approcha de la fenêtre devant laquelle il déposa un bonzaï, visible depuis la rue.



La musique était forte, au point qu'il lui fallait redoubler de concentration pour parvenir à entendre ce qu'on lui disait, ou même ce qui se disait simplement autour de lui. Une main sur son épaule, l'irlandais guida Logan à travers les serveuses, le regard de ce-dernier se perdant sur les podium où dansaient des filles. « Allistair » Logan releva la tête en entendant le prénom, auquel il avait du s'habituer avant d'entrer sur le terrain. Il sourit, légèrement, pas trop. L'homme lui empoigna l'épaule et le plaça d'office sur un petit fauteuil face à lui, faisant signe à la serveuse de leur apporter à boire. Il lui avait fallu trois mois pour rencontrer le patron, et six mois pour en arriver là où il en était; un ami. « J'ai un petit boulot pour toi mon grand, » l'accent de Dublin charma la brunette qui revenait leur servir à boire, puisqu'elle posa ses grands yeux chocolats sur le grand brun, Logan se penchant en avant pour l'écouter. « Je t'écoute, » reprit l'infiltré, son accent irlandais bien moins senti que l'autre. On lui avait donné l'identité d'un mec né dans le Bronx, de parents irlandais qui s'étaient réfugiés en Amerique avant sa naissance, pour fuir l'IRA. Une histoire un peu sordide qui tranchait considérablement avec la sienne. « On a un arrivage dans la semaine, je voudrais que tu sois de la réception, » toujours à parler en codé comme ça, Logan acquiesça, notant déjà toutes les informations que pouvaient bien lui donner le patron.
« Et ce soir, je veux que tu t'amuses ! » S'écria-t-il en riant, un rire grave qui arracha un sourire à l'agent, alors que celui-ci faisait signe à quelques danseuses de se joindre à eux, dont l'une se laissa tomber avec élégance sur les genoux de l'australien. « C'est vrai, on te voit jamais avec des filles, t'as une belle gueule pourtant, » et l'interpellé sourit en coin; pour ne pas se laisser distraire, il avait oublié de se comporter comme tout taulard qui se respectait. « Je me suis tellement habitué à m'endormir seul, tu sais c'que c'est, » plaisanta-t-il, alors que la jeune fille enfonçait son visage dans son cou, le grand brun face à lui éclatant de rire en trinquant avec lui. « Ah, j'ai un autre service à te demander, » la discussion reprenant, Logan renvoya sa danseuse vers la salle principale de la boîte, faisant signe à l'autre de continuer « ma petite cousine vient vivre ici pour ses études, elle arrive dans quelques jours, je voudrais que tu la guide un peu et que tu l'aides à s'intégrer. Vous avez presque le même âge, elle sera plus conciliante avec toi, » il agitait sa main en parlant, un tic que Logan lui avait repéré chaque fois qu'il demandait quelque chose qui lui importait à quelqu'un. Il considérait donc l'australien comme un proche, c'était bon signe. Ses supérieurs seraient contents d'apprendre que l'étau se resserrait.

****

« Je me douche, et ensuite je t'emmène au parc, tu verras, » il haussa le ton, couvrant le bruit de l'eau alors qu'il se glisser dans la douche. Il n'était pas vraiment amoureux à Saoirse, la cousine du patron, mais elle était son moyen principal pour rester dans les petits papiers de l'irlandais. Certes il avait déjà joué les salauds avec les demoiselles, l'exemple le plus flagrant qui lui revenait concerné Siobahn - dont il n'avait plus de nouvelles puisqu'il n'en donnait plus, et pour cause - mais cette fois c'était dangereux, il le savait. S'il se faisait prendre, les mafieux étaient capables de considérer que Saoirse avait servit d'informatrice, et donc de la tuer elle aussi. Mieux valait ne pas penser à ces choses-ci, après tout cela faisait parti du jeu et du risque. Et puis si on le soupçonnait d'être un infiltré, depuis presque un an qu'il était là, il le saurait, il y aurait des signes, hors on continuait de lui confier des petits emplois. Il allait bientôt toucher au gros lot, il le sentait.  « On pourra pique-niquer ? » il l'entendit rire alors qu'il se rinçait, quand le silence se fit dans l'appartement. Fronçant les sourcils, il noua la serviette autour de sa taille et retourna dans la chambre. Elle était droite comme un I, comme si quelque chose venait de la statufier, et entre ses mains, elle tenait un téléphone. « Pourquoi t'as deux portables ? Et c'est qui Logan ? » Ses yeux passèrent de l'appareil au visage du jeune homme, alors qu'ils s'écarquillaient au fur et à mesure qu'elle semblait comprendre. Elle lâcha le téléphone sur le matelas et entreprit de se précipiter sur la porte mais il fut plus rapide et se plaqua contre, bloquant la poignée de sa main droite. « S'il te plaît, écoute-moi d'accord, » son ton se voulait doux et rassurant mais il ne put empêcher sa voix de tressauter par instants, un peu tendu. C'était pour cette raison qu'il s'était interdit de s'éparpiller dans des romances absurdes, parce qu'à force de s'enfoncer dans une sorte de routine il manquait de se faire avoir. Saoirse sembla plus conciliante qu'il ne l'aurait espéré et s'installa sur le bord du lit, mains posées sur les genoux, droite, l'oreille tendue. La seule chose qui le rassurait là-dedans c'était qu'à force de la fréquenter, il savait qu'elle désavoué les actes de son cousin, bien qu'il ne savait pas jusqu'à quel point et si elle accepterait de l'écouter et de garder le secret.
Il lui expliqua tout. Sans entrer réellement dans les détails. Qu'il s'appelait Logan, qu'il travaillait comme agent fédéral, qu'il était là depuis un moment pour essayer d'arrêter les agissements de cette branche de la mafia irlandaise. Il s'excusa de l'avoir manipulé, la supplia de lui pardonner et elle resta silencieuse. Elle était intelligente, plus que la plupart des filles qu'il avait croisé durant son infiltration.

« Il te manque quoi ? » Etonné, Logan fronça les sourcils, assez déconcerté. « Je sais qu'il a un petit carnet dans lequel il écrit ses transactions et les noms des gens avec qui il travaille, je l'ai vu le ranger la dernière fois, » devant l'air intrigué du jeune homme, elle reprit « si je te l'obtiens, tu partiras ? Et je pourrais reprendre une vie normale sans avoir à baigner dans les affaires de mon cousin ? » Il déglutit difficilement. Se faire aider par une civile, une qui avait en plus de ça des liens étroits avec un parrain de la pègre irlandaise, c'était pas dans le contrat. Logan accepta tout de même, au risque de mettre leur tête à prix. De toute façon, même s'il refusait, elle le ferait.

****

C'était devenu étrange ces derniers mois, on lui confiait moins de réception de colis, on le mêlait moins aux réunions. Logan savait ce que ça signifiait et, ce jour-là, avant de quitter l'appartement où était venu le récupérer un des irlandais, il avait poussé le Bonzaï pour le faire tomber sur la moquette, répandant de la terre et y avait récupéré un petit objet glissé entre la ceinture et son jean. Mains dans les poches parce qu'elles étaient trop moites, il avait rejoint le chauffeur en bas, essayant de cacher au mieux son stress, plaisantant même sur la tête d'un des gros bras qui l'accompagnait. « On a une taupe dans le groupe, » la voix du patron résonna dans la cave, alors que Logan y descendait, toujours suivit par deux armoires à glace. Il perçut des sanglots et un bruit mat d'un corps heurtant le sol. Son coeur fit un looping dans sa poitrine quand il vit Saoirse, sur le sol, le visage tuméfié. « Et je me suis demandé, mais qui pourrait bien être une balance, » il envoya une nouveau coup dans le visage de la jeune femme, les yeux rougis par les larmes « et d'un coup j'ai réalisé.. Que ça coïncidait bizarrement avec ton installation ici, étrange non? Ah, Allistair ! » L'intéressé ne réagit pas de suite en entendant son pseudonyme sifflait de la sorte par l'irlandais, ce ne fut que quand l'autre le répéta une seconde fois qu'il décrocha son regard du corps de la jeune fille, le visage si abimé qu'elle parvenait à peine à articuler. « Cette garce nous a vendu, j'ai pensé que tu voudrais être celui qui abrègerait ses souffrances, » Logan baissa les yeux sur l'arme que l'homme lui tendait, essuyant ses mains couvertes de sang dans un mouchoir qu'on lui tendit. La crosse entre les doigts, Logan se planta devant Saoirse, tremblant bien qu'il parvenait à cacher sa peur sous des couches de déception. « T'es sûr que c'est elle ? Je veux dire, je me serais douté si elle … » il cessa de parler devant le téléphone qu'agiter l'autre sous son nez, son téléphone, qu'elle avait du lui prendre par mégarde, ou bien intentionnellement. Avec elle c'était dur de savoir. « Je peux pas, » finit par lâcher Logan, baissant le bras alors que l'homme plaquait sa main sur la sienne, l'obligeait à viser à nouveau la jeune femme et forçait sur ses doigts pour appuyer sur la hachette. Le coup partit tout seul et traversa la boite crânienne de l'irlandaise dans un craquement d'os se brisant. Yeux écarquillés, il ne parvint même pas à dire quoique ce soit. C'était la première qu'il tuait quelqu'un, et ce même s'il n'était pas responsable à cent pour cent.

« Puis ensuite, je me suis dit que ma cousine était trop stupide pour avoir eu l'idée de me vendre toute seule, » reprit l'irlandais, alors que Logan, les mains vides puisqu'on venait de lui reprendre le flingue, se jeter aux côtés de la brunette, surement dans l'espoir que la balle ne l'ait qu'effleurer. Il dut s'avouer vaincu en voyant la matière grise sur le sol. Il déglutit en relevant la tête vers l'irlandais qui lui asséna un coup de crosse dans le visage. Quand il reprit connaissance, l'australien était attaché à une chaise et sa tête lui faisait un mal de chien terrible. « Pour qui tu bosses ? On enverrait pas un simple bleu ici, tu dois bosser pour des hauts placés… La CIA peut être.. non… Quoi?! » l'irlandais qui avait servit de contact à Logan venait d'entrer dans la pièce, agitant un étui d'arme et une plaque. « Le FBI… » La colère transforma ses traits en une expression de rage, il devint rouge et, ne pouvant plus se contenir, envoya un nouveau coup dans la mâchoire de Logan. Il perdit connaissance à nouveau, du sang coulant dans son oeil. Il s'évanouit à de multiples reprises, perdant le fil, mais quand il parvint à reprendre ses esprits, des cris résonnaient dans la pièce et des mains lui tenaient les épaules, le secouant légèrement. « Hé, petit gars, regarde moi, reste avec moi bonhomme, » un sourire fendit ses lèvres, il la connaissait bien cette voix. « Désolé.. m'suis fait prendre... »

Chapter 4. « I'm coming home to you. »

« Tu pars quand ? » Logan releva la tête de son bureau, cessant de fourrer ses affaires dans le carton qu'il avait posé sur le bureau presque vide. « A la fin de la semaine, » souffla-t-il, grimaçant, son visage encore douloureux malgré les cachets. Il avait un oeil au beurre noir, eu droit à des points de suture et la fatigue le rendait mauvais; chaque fois qu'il fermait l'oeil il voyait la balle traverser la tête de l'irlandaise. « Hé gamin, t'as fait du bon boulot, avec le carnet qu'on a trouvé chez la petite, il va rester à l'ombre un moment, » il se voulait encourageant mais Logan haussa les épaules, peu rassuré. Pour lui, faire du "bon travail", aurait été de réussir à arrêter ce type avant que quelqu'un ne meure et même si la psychologue du département lui assurait qu'il ne devait pas se sentir coupable, rien n'y faisait. « Prends pas cette mutation pour une punition, » le jeune homme baissa les yeux vers la main sur son épaule, se dégageant doucement de l'emprise, l'épaule encore douloureuse. On l'envoyait en Australie. Il aurait du être content de rentrer chez lui, retrouver son pays, mais cette mutation avait un arrière-goût amer. « C'est pour ta sécurité qu'on fait ça bonhomme, ta tête est mise à prix dans le milieu des irlandais, » il le savait, le mafieux l'avait clairement fait comprendre à son procès, mais il s'était fait à la vie de Washington et de New York. Il se doutait qu'il ne serait pas forcément accueilli les bras grands ouverts par tout le monde. Au téléphone, River n'avait pas semblé plus emballé que ça à l'idée que son frère rentre au pays, sûrement qu'il s'était fait à l'idée d'être le fils chouchou de la famille, celui qui répondait aux attentes de ses parents.
Mais cette mission d'infiltration avait laissé ses marques sur lui; il avait saisit que tout était éphémère, qu'il fallait profiter des gens et du reste avant de se les voir retirer. « Paraît que le bureau là-bas est chouette, déprime pas trop, puis j'ai des jours de congés à prendre, je viendrais te voir, » Logan sourit, il savait que l'autre mentait, qu'il lui disait ça juste pour lui remonter le moral. De toute façon, il n'aurait pas vraiment aimé voir son partenaire là-bas, il préférait laissé tout le monde ici, et recommencer chez lui, à zéro, reprendre les choses correctement.


On lui avait transféré un dossier avant son départ, qu'il devait étudier dans l'avion. Des affaires en cours sur lesquels il allait devoir se pencher en rentrant. Il angoissait, au fond, de remettre les pieds là-bas. Les gens avaient du changer en son absence, il se doutait bien que débarquer au milieu de ses anciennes connaissances après n'avoir plus donné aucun signe de vie pendant des années n'allait pas le rendre très populaire. Il parvint à s'endormir profondément pendant le trajet en avion, première fois depuis son retour à la vie "normale".


FICHE CRÉÉE PAR THISH.


Dernière édition par C. Logan Donahue le Lun 5 Aoû - 21:29, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 20:06

Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. lèche 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 20:11

Ah non, je suis pas d'accord, Laila! Y a que moi que tu peux lécher, non mais! mad

BIENVENUE!!! hug2 Yeahhhhh camychou 
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions n'hésites pas! ^^
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 20:14

WELCOOOOOOOOOOOOOOME String fever hello 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 21:06

BIENVENUE cameila ( Oops trop tôt? ) Si tu as besoin n'hésite surtout pas je suis à ton entière disposition et encore MERCIIIIIIIIIIII Logan | Don't get too close, it's dark inside 3329478153 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyDim 4 Aoû - 21:21

    WELCOME Woooh wooh2 
    Bon courage pour ta fiche mister & have fun here hello 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyLun 5 Aoû - 8:21

Laila — Merci beaucoup à toi. heart 

Cameron — Rho, t'es pas sympa franchement. Lécher n'est pas tromper ! *sort*
Merci bien. J'hésiterai pas si j'ai un doute, promis lèche 
Et la groupie en moi s'égosille comme une dingue "dougiiiiiiiiiiiiiiiie-dooooouuuuuuug"

Léo — thaaaaaaanks ! Sympa le string. Très saillant. Yeahhhhh 

Siobahn — c'est jamais trop tôt pour les réconciliations sur l'oreiller !!! J'ai posté la première partie de ma fiche, j'entame la partie FBI Honte  Je lui ai fait un frère, mais si ça t'embête je peux modifier ;)

Aiden — Merci sexy ! party 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyLun 5 Aoû - 21:48

OH ! Julian cameila bave 

Bienvenuueeee ballon 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyMar 6 Aoû - 7:55

Pas de léchage et puis c'est tout non mais oh! mad

Ohh une fan de McFLY! puppy
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyMar 6 Aoû - 8:49

Haaaaaan ton histoire est juste parfaite et trop cool donc je te valide avec grand plaisir et en étant pressé de rp avec toi



Tu es validé!
« Welcome to Kawana Waters! »


Te voilà parmi nous, petit(e) aussie! Maintenant que ta fiche de présentation est terminée, il te faut à présent mettre en place la vie de ton personnage. Pour cela, le staff a mis à la disposition de ses membres tout ce qu'il faut pour s'intégrer, dans la partie "it's you, it's you, it's all for you". Surtout n'oublies pas de répertorier ton avatar dans le bottin, afin qu'il n'y ait aucun problème de doublon! Si tu as des questions nous nous ferons une joie de te répondre, alors n'hésites pas à nous harceler par mp!


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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside EmptyMar 6 Aoû - 9:03

Cameron — j'ai eu ma période groupie de Mcfly ouais ballon 

Merci pour la validation lèche 
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MessageSujet: Re: Logan | Don't get too close, it's dark inside   Logan | Don't get too close, it's dark inside Empty

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