Cela faisait deux semaines que je cohabitais avec Merlin. Deux semaines pas de tout repos, nos rapports étant aux début conflictuels, je devais sans arrêt mettre des limites tout en essayant d'introduire une relation de confiance entre nous. Ce n'était pas évident, il ne me facilitait pas la tâche en fuyant à plusieurs reprises. Au bout d'une semaine, j'étais épuisé de le surveiller, surtout que j'avais pris un boulot à mi-temps à côté pour ramener un revenu hebdomadaire. Alors, au dernier moment, je me posa avec lui en lui posant mes limites physiques et psychologiques. Je lui mis un ultimatum, soit il se calme et on arrive à cohabiter, soit je refilais son dossier à un de mes collègues qui ne serait peut-être pas aussi compréhensif.
Et puis, je dois bien l'avouer, j'ai développé une certaine tendresse pour ce jeune. Il faisait mon bonheur quand je le voyais sourire, et j'étais d'autant plus heureux quand c'était moi qui le faisait sourire. Je crois bien que des sentiments pus profond qu'une simple tendresse amicale se développe, il y avait quelque chose de bien plus profond que cela.