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 Rosa and her love letters

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MessageSujet: Rosa and her love letters   Rosa and her love letters EmptyMer 8 Mai - 16:33




Rosa Helene Thompson
feat Ashley Benson.

« When life gets hard and things change, true love remains the same »

    Nom : Thompson
    Prénom : Rosa
    Date de naissance : 22 Mars 1988
    Nationalité : Australienne
    Lieu de naissance : Kawana Waters
    Statut civill: Célibataire
    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
    Classe sociale : Aisé
    Emplois ou études : Journaliste
    Chanson favorite : /
    groupe : Les dingos




(15 lignes minimums)Je suis une personne complexe, non je rigole je sais pas trop comment me définir niveau caractère en fait, du coup je préfère vous dire comment les gens me voient. Première chose qu'on dit de moi c'est que je suis folle, je préfère évidemment les termes unique ou originale mais ça ne tient qu'à moi. Bon je l'accorde j'ai toujours de drôle d'idée, et je ne prends pas grand-chose au sérieux. J'aime rire et profiter des petits moments que la vie nous offre.
Je suis la gentillesse incarnée, non c'est faux c'est plutôt l'opposer mais pour ma défense les gens ne comprennent pas toujours les sarcasmes et du coup je passe pour la méchante sorcière, j'admets que parfois je plus cynique que sarcastique mais bon, on m'aime comme ça non?
Je suis indépendante, je ne laisse pas les autres me dictaient ma vie et encore moins les choix que je dois faire, même si je vais dans un mur je préfère m'y précipiter en croyant totalement en ce que je fais, plutôt que de rester sur le côté de la route en attendant que ça se passe. Je suis toujours en action, occupée à faire quelque chose car sinon je m'ennuie à mourir.
Derrière toutes ses façades de femme forte, indépendante et sûre d'elle se cache tout autre chose, je suis fragile, j'ai peur d'être vulnérable et de faire confiance aux autres. Je ne montre que du superficielle car j'ai peur qu'on ne m'accepte pas vraiment comme je suis. J'ai peur de ne pas être assez belle, assez intelligente ou quoi que se soit qu'on attend de moi, oui je ris, je souris et je fais la folle mais derrière ça j'essaye juste de me cacher, de me protéger et cette carapace m'aide à ne pas être blesser, je ne fais pas confiance facilement comme ça on évite certaines blessures.
Je suis têtue comme une mule et je me prend souvent pour un héros, je veux toujours sauver la veuve et l'orphelin, j'aimerais aider beaucoup plus de gens, changer les choses mais je reste coincer dans ma vie. Je me laisse être coincer, j'aimerais juste avoir fait une différence quand je quitterais ce monde, avoir fait quelque chose qui compte à mes yeux.
Je suis chiante, si si je vous le jure, il faut pouvoir me suivre dans mes délires parfois incompréhensible, il faut aussi supporter ma manie de chanter tous le temps et mon côté possessive et jalouse bien que j'évite de le montrer car ce n'est pas très cool.
Mais la chose la plus importante chez moi je pense, c'est quand j'aime ce n'est pas à moitié, je suis prête à tout pour ma famille, mes amis et surtout pour l'homme que j'aime. Je ne fais pas dans la mesure et le contrôle, j'aime passionnément sans faire attention à ce que les autres disent. Quand je crois en une personne rien ne peut me faire changer d'avis à part si on me déçoit et la je peux devenir très méchante. Je suis rancunière et ma vengeance peut-être redoutable. Oh et je suis très fière aussi, je ne retourne jamais vers les gens sauf quand ils comptent beaucoup pour moi, même si eux reviennent en premier je peux être aussi froide qu'un glaçon et les envoyer boulet même si ils me manquent plus que tout et que je suis misérable sans eux. Quand je me sens trahie c'est fini normalement

(10 lignes minimums) On a tous rêvé un jour de jeter son verre à la figure de quelqu'un, dans un élan d'énervement et bien un jour j'ai réussi à trouver le moment parfait. J'étais dans un bar avec mon petit ami du moment enfin si on pouvait l'appeler ainsi. Nous n'étions pas amoureux, on se plaisait simplement et pourtant quand il a commencé à draguer d'autres filles et bien ma fierté prit un coup. Non pas que je tenais à lui mais c'était plutôt pour le principe, il était venu là avec moi alors le voir essayer de ramener d'autres filles dans ses filets m'énerva. Prenant mon courage à deux mains je me suis dirigée vers lui mon verre à la main, verre qu'il avait payé préalablement sinon je n'aurais pas gaspillé ma boisson pour lui, et une fois à sa hauteur je lui ai balancé mon verre dessus. Sauf qu'évidemment je ne sais pas viser, sur le coup ça faisait la blonde typique et un autre homme se prit mon verre dans le visage alors qu'il n'avait rien demandé. Mon petit ami qui était le premier visé parti simplement du bar et je pense que c'était clair pour nous deux qu'on ne se reverrait pas. Je m'excusais alors auprès du jeune homme lui expliquant la situation et de fil en aiguille on commença à discuter, à apprendre à se connaitre. Et au fond ce geste de drama queen m'amena ce qui a été mon histoire la plus sérieuse. Et le comble c'est que c'est le jeuen homme qui me paya un verre par la suite pour qu'on fasse plus ample connaissance, mais je ne recommencerais pas de si tôt ou alors j'essayerais de bien viser et de regarder qu'il n'y ait personne à côté.



Prenez votre ordinateur ou votre ipod et écoutez vos musiques en mode aléatoire, la première chanson sur laquelle vous tomberez, correspondra à l'opening credit de votre vie, continuer au fur et à mesure, jusqu’à arriver à end credit.
Opening credit: Rolling in the Deep by Linkin Park
Waking up: Radioactive byCover d'Eli Lieb
First day at school:Holding a heart by Toby Lightman's
Falling in love: Don't Speak by No Doubt
Fight song: Stay by Rihanna
Prom: Bright Lights/Bigger City by Pitch Perfect
Life: Love is what by Maude
Mental breakdown: People help the People by Birdy
Driving far away: U got the power by Swiss Lips -Monsieur Adi Remix
Flashback: Against all odds by Glee
Wedding: Don't you worry Child by Sam Tsui & Kurt Schneider
Birth of child: Love song by Glee
Final battle: It's Time by Imagine Dragons
Death scene: Somebody that I used to know by Glee
Funeral song: Without you by Usher
End credit: One More Night by Boyce Avenue



Je m'appelle Bloup et j'ai pas d'âge. J'ai connu le forum grâce à Une licorne est venue me voir et m'en a parlé, elle était très jolie et après on a mangé des chamallow et on a mis des paillettes partout dans le monde et je le trouve pas aussi beau que la licorne mais bon. Ma fréquence de connexion est de 18 sur sept en rp et de 98 sur sept pour mon activité. Je viens de Unicornland. J'ai pris ASHLEY BENSON comme célébrité et le mot de passe est Ok by me.

FICHE CRÉÉE PAR THISH.



Dernière édition par Rosa H. Thompson le Sam 11 Mai - 10:19, édité 5 fois
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Invité


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MessageSujet: Re: Rosa and her love letters   Rosa and her love letters EmptyMer 8 Mai - 16:34



it's my life !
« We accept the love we think we deserve »
Samedi 22 Mai 2004

Dear Ivy,

Je me rends compte que c’est étrange d’écrire une lettre surtout vu la propagation des nouvelles technologies depuis quelques années mais au fond j’avais besoin de retombé un peu en enfance et je me souviens que tu me disais toujours de t’écrire une lettre quand je partais chez papi et mamie et que toi tu étais en colo. A cette époque-là je n’avais pas grand-chose à t’écrire, je n’avais que sept ans et mon vocabulaire n’était pas des plus fournie. Pour te dire la vérité c’était grand-mère qui me faisait un brouillon d’une lettre et je n’avais qu’à recopié, mais depuis j’écris souvent, je crois que ça me détend en fait. Bon je n’écris pas de grande chose, juste parfois ce qui m’arrive et comme ça je prends du recul sur la situation. Je t’écris aujourd’hui parce que je me sens si seule et qu’une sœur est censée me comprendre, depuis quelques temps tout est si compliqué et je ne sais pas vers qui me tourner. Je ne sais même pas si tu vas croire tous ce que je vais écrire dans cette lettre. J’ai commencé le lycée cette année, c’est une expérience vraiment et je me sentais tellement adulte et responsable alors que je ne suis encore qu’une enfant au fond. J’ai rencontré des gens formidables et me suis un peu éloigné de mes amis du collège, je suppose que c’est des choses qui arrivent quand on grandit, on ne reste pas tous soudés comme on l’aurait souhaité, on change et on essaye de trouver sa voix. Personnellement je n’ai rien trouvé de tout ça et même si j’ai grandi je ne suis pas sûre que ce soit pour le meilleur. Tu sais je crois que j’ai tendance à faire trop vite confiance aux gens, je suis naïve et je m’en veux tellement, je ne sais pas comment je vais faire pour oublier cette année. Oh oui ça sonne pathétique à première vue, une jeune adolescente de seize ans qui se plaint que ça vie est nulle, mais tu me connais tu sais que je ne suis pas comme ça. J’étais si joyeuse et heureuse, après tout ce qui est arrivé à notre famille j’avais réussi à garder le sourire mais on me l’a volé il y a quelques jours. Oh oui j’ai l’impression qu’il s’est enfuit pour toujours et ne retrouvera jamais son chemin, je me demande simplement pourquoi les bonnes personnes souffrent autant et les salauds sans cœur s’en sortent toujours. C’est peut-être grâce à leur manque d’humanité, ils ne sont pas touchés et par conséquent ne se font pas avoir, c’est une bonne théorie tu ne trouves pas ? Bon tu dois en avoir marre de mon blabla et tu veux surement savoir la raison pour laquelle je t’écris mais c’est tellement difficile pour moi de le dire. Je n’en ai parlé à personne, j’ai tellement honte car c’est peut-être de ma faute, je n’en sais rien. Je sais simplement que j’étais dans ma petite vie, je réussissais enfin à être moi et profitais un peu de tout ce que le monde a à m’offrir quand il a tout pris. Le peu de bonheur qu’il y avait en moi il me l’a enlevé sans aucun remords. Vendredi dernier j’étais chez les Ring pour garder leur petit Thomas, il a cinq ans et c’est un très beau garçon, très joyeux même si il aime un peu trop les jeux de guerre à mon goût, ça fait un an que je le garde maintenant, il me fait confiance je pense et puis je le laisse manger des bonbons tant qu’il ne dit rien à ses parents, on peut dire ce qu’on veut mais les bonbons créent des affinités. Bref, j’étais là-bas et son père devait me ramener comme d’habitude, sauf qu’on s’est retrouvé sur le parking du supermarché prêt de la maison, il m’a dit qu’il devait faire une course mais il est resté là dans la voiture à me regarder. Je ne savais pas trop quoi faire ou dire, je le connais depuis un an maintenant et ce n’est pas la première fois qu’on s’arrête au supermarché mais là c’était bizarre, sa façon de me regarder et d’agir j’aurais dû comprendre plus vite et m’enfuir mais je suis surement trop stupide et surtout je ne sentais plus mes jambes enfin jusqu’à ce qu’il pose sa main dessus. Puis très vite il a commencé à avoir des paroles insensées, à me dire que j’étais belle et qu’il savait que ce qu’il ressentait était réciproque, qu’il avait envie de moi depuis le premier jour. A ce moment j’ai compris qu’il fallait que je sorte de la voiture mais il avait fermé et m’empêcher d’atteindre le bouton d’ouverture. Je l’ai supplié, j’ai tenté de crier aussi mais il a placé sa main sur ma bouche pour m’empêcher de faire du bruit, alors j’ai simplement pleuré et attendu que ça se termine enfin. Je regardais l’heure sur le tableau de bords et bien que ça n’ait duré que dix minutes j’ai eu l’impression que j’ai subi ses mains sur mon corps pendant des heures. Il est allé très vite surement par peur de se faire prendre ou alors il avait attendu ça depuis si longtemps qu’il ne lui en fallait pas beaucoup. J’ai eu mal, c’était la première fois que je faisais ce genre de chose mais la souffrance physique que j’ai ressentie quand il est entré à moi n’est rien comparée au dégoût que j’éprouve aujourd’hui quand je me regarde dans un miroir. C’est un type bien au fond, non pas que je lui cherche des excuses mais je ne peux en parler à personne du coup, tout le monde le prend pour le père de l’année, le mari parfait et le voisin idéal. Je suis certaine que personne ne me croirait, ils vont dire que j’essaye simplement d’accuser un gentil monsieur, ou ils diront peut-être que je suis folle et qu’après ce qui m’ait arrivé c’est normal d’inventer des mensonges. Je ne peux pas en parler, c’est impossible et je sais que je n’ai pas besoin de te dire que c’est un secret c’est assez flagrant. C’est étrange mais quand il était en train de faire ce qu’il faisait je me disais que c’était la pire chose de ma vie alors que le pire vient après, le pire c’est maintenant quand je marche dans les couloirs du lycée complètement vide comme le fantôme de moi-même, les autres me regardent bizarrement j’ai l’impression qu’ils le savent alors que non. C’est horrible aussi quand je suis à la maison avec les parents et que je fais semblant d’aller bien pour ne pas les inquiéter, ils n’ont pas besoin de soucis en plus. Mes amis ont remarqué que ça n’allait pas donc je les évite comme je peux, je dis que j’ai besoin de travailler pour les examens de fin d’année. Je devais garder Thomas ce soir mais j’ai dit que je ne pouvais pas, il faut que je trouve un mensonge pour ne plus jamais y remettre les pieds ça risque d’être difficile mais je n’abandonne pas ne t’inquiète pas, il ne pourra plus jamais me faire du mal je ne lui donnerais pas une nouvelle chance à ce tordus. Tu crois que je vais passer par les mêmes phases que le deuil, j’ai lu quelque chose sur internet qui disait ça, je sais que j’ai été dans le déni au début et je crois que maintenant je suis dans la colère, le problème c’est que je n’imagine pas un jour pouvoir l’accepter. J’essaye de faire comme si ce n’était pas grand-chose et même là quand je l’écris je le prends un peu à la légère mais je crois qu’une partie de moi est morte une fois qu’il a fini de me … tu vois je n’arrive même pas à le dire et je fais tout pour ne pas faire tomber une larme sur la lettre, j’aurais vraiment besoin de toi à cet instant, j’aurais eu besoin de n’importe qui pour me sortir de cette voiture mais personne n’ait jamais arrivé, j’ai prié pourtant et je me suis demandée pourquoi moi. Est-ce que j’ai fait des choses qui l’ont poussé à faire ça, est-ce que je le mérite vu que j’ai beaucoup pleuré dans mon enfance alors que je n’étais pas la plus à plaindre. Je me sens tellement sale et je n’arrive pas à faire partir ce sentiment, je me sens totalement démunie. Je ne suis qu’une adolescente de seize ans je ne devrais pas avoir à gérer ce genre de problème ou alors je ne devrais pas être seule face à tout ça. Je sais que je pourrais en parler à Amy, elle comprendrait surement mais elle ferait aussi tout pour que j’aille voir la police et ça je ne peux pas, je crois qu’elle a remarqué que j’ai changé mais elle ne me pose pas de question, elle sait que j’ai besoin de temps et que quand je serais prête je lui dirais. C’est une vraie amie, peut-être même ma seule amie peut-être qu’un jour je lui dirais mais pour l’instant je préfère retourner dans mon lit et me mettre en boule, on dit que le temps guérit les blessures alors je vais faire l’expérience.

Love, Rosa





Dimanche 11 Juin 2006

Dear Ivy,
Hier c’était la remise de diplôme, le signe que le lycée est fini pour toujours et autant te dire que c’est le plus beau jour de ma vie. D’ici quelques jours je pars enfin de Kawana et je ne compte pas y remettre les pieds de sitôt et si possible jamais. J’ai envie de faire tellement de chose et de voir le monde, je ne veux pas rester enfermer dans cette ville et finir par étouffer, je sais ça semble un peu dur mais après tout ce qui m’ait arrivé ici j’espère que tu peux comprendre ce sentiment d’oppression. En parlant de ça je sais que je ne t’ai plus jamais réécrit après ce qui m’ait arrivé, je n’en reviens pas que ça fasse deux ans. Les détails sont tellement présents dans ma mémoire encore que ça fait peur. D’ailleurs depuis deux ans quand on s’approche de la date où c’est arrivé je ne suis vraiment pas bien, j’ai des crises d’anxiétés d’après le médecin qui ne sait pas à quoi c’est dû. Moi je le sais parfaitement mais je n’ai toujours pas réussi à en parler. Ça a été difficile et j’ai beaucoup changé depuis, mais j’ai réussi à ne plus jamais avoir à garder son fils en me trouvant une place au journal, j’ai fait croire aux parents que je voulais devenir journaliste et que c’était une grande opportunité pour moi. Je le croisais quand même parfois, d’ailleurs un jour je l’ai croisé avec toute sa petite famille, ils sont venus me parler et je ne pouvais pas me défiler car sa femme n’aurait pas compris. C’était horrible, elle me demandait ce que je devenais, et elle me disait que je leurs manquait beaucoup et dans ma tête repassait sans cesse la nuit ou il m’a tout pris. Je le regardais me sourire comme si de rien était alors qu’il se souvenait parfaitement de ce qu’il m’avait fait, je plains cette pauvre femme qui vit avec lui et qui ne sait pas avec quel monstre elle dort. J’ai alors écourté la conversation poliment et je suis partie, je suis rentrée à la maison pour pleurer, Noah était là il n’a pas compris pourquoi je pleurais mais il m’a tenu compagnie. Notre petit frère est vraiment quelqu’un de bien, il est gentil et des fois je devrais l’être un peu plus envers lui, mais j’ai tendance à trop le protéger car pour moi c’est toujours le petit qui nous suivait partout et qui tombait en courant. Je l’ai aussi croisé un jour sur le parking du supermarché, ce même parking ou tout est arrivé, il m’a regardé et je sentais dans son regard que s’il pouvait il recommencerait bien. Il s’est avancé vers moi et j’étais juste bloquée, je n’arrivais plus à bouger alors que je voulais courir loin. Il commença à me demander comment j’allais et je ne lui répondais même pas, il reparla alors de cette nuit en me disant : ‘ tu reviens ici pour te remémorer certains souvenirs’ et j’ai enfin réussi à parler et je lui ai répondu que : ‘non je viens simplement faire mes courses ici parce que généralement j’évite les tordus mais manque de bol aujourd’hui leur chef est de sorti.’ Heureusement pour moi quelqu’un du lycée que je connais à débarquer et je suis allée lui parler même si je n’avais rien à lui dire. Ça m’a fait bizarre de le revoir cette fois-là et depuis je ne vais plus faire de course ou alors je ne suis pas seule. Je pensais que le temps m’aiderait à oublier mais je n’y arrive pas et je sais que se sera en moi pour toujours. J’aurais aimé en parler, le dénoncer mais il est trop tard et ça n’en vaut plus la peine.

Bon arrêtons d’utiliser de l’encre pour cet individu, je t’ai dit que j’ai travaillé au journal, bon je n’étais qu’une stagiaire mais j’ai découvert ce milieu et je sais ce que je veux faire de ma vie. Tu avais raison l’écriture c’est vraiment pour moi et je vais me lancer en étudiant le journalisme à Brisbane l’année prochaine. J’ai un peu peur mais c’est une bonne peur, le genre qui va me pousser à me dépasser. Je suis certaine que c’est pour moi alors je ne lâcherais pas l’affaire. D’ailleurs cet été je pars en Espagne pour découvrir ce pays avec Amy bien entendu, j’espère que je vais m’amuser et découvrir beaucoup de chose. C’est la première étape dans ma visite du monde, je compte bien le découvrir sous toutes ses coutures. Et peut-être que je découvrirais d’autres pays d’Europe, en deux mois il y a tellement de chose à voir. Amy et moi on est vraiment pressée, partir enfin un peu de cette ville ou on a toujours vécu nous fera du bien, enfin ça ne peut pas être pire qu’ici tu me diras.
Il s’est passé tellement de chose cette année, je suis heureuse qu’Amy et moi on ait réussi à garder cette amitié pendant si longtemps, surtout que j’ai eu mon premier petit ami. C’était un peu difficile au début, j’avais du mal à lui faire confiance voir à me livrer à lui, mais petit à petit il a su être patient et j’apprécie vraiment ça chez lui. Bon on a rompu avant-hier, on ne l’a pas dit clairement mais on sait très bien qu’on se dirige vers deux futurs à l’opposé l’un de l’autre et c’était mieux ainsi je pense. On a parlé longuement qu’on se souviendrait toujours l’un de l’autre mais que nos vies nous attendaient. Je suis heureuse je pense, j’ai enfin réussi à retrouver le sourire et même si tout n’est pas parfait tous le temps j’arrive à mieux gérer mes émotions. Je ne m’effondre plus comme avant, je ne pleure plus dès qu’il arrive quelque chose, peut-être que j’ai épuisé tout mon stock de larme je ne sais pas trop. Bon évidemment je suis un peu plus renfermée sur moi qu’avant mais j’arrive à faire des rencontres donc ça ne doit pas être si terrible. Tout n’est pas parfait mais au moins je suis préparée au pire et c’est peut-être un avantage.

Love, Rosa.




4 Mars 2013


Dear Ivy,
Ça fait longtemps je sais mais il était temps que je t’écrive de nouveau je pense, une pause de sept ans dans mes lettres c’est beaucoup j’en suis consciente mais on va dire que j’étais trop occupée à vivre ma vie pour avoir envie de l’écrire sur papier. Mais j’arrive à un point ou je me rends compte qu’il est temps que je fasse une analyse des choses et une lettre est ce qu’il y a de mieux. Il s’en est passé tellement que je ne sais pas par quoi commencer, en fait tout à changer après mon voyage en Europe, c’était fantastique et je me sentais libre comme jamais, je pouvais être moi sans me poser de question et j’ai rencontré un tas de personne fantastique. Puis j’ai dû rentrer malheureusement et j’ai commencé mon école de journalisme, encore une aventure. Je pense que ces deux choses à la suite l’une de l’autre ont fait que j’ai pu évoluer tranquillement, j’étais loin de Kawana et des mauvais souvenirs et je vivais ma vie comme une jeune fille normale. J’ai rencontré des hommes, j’ai pu passer outre ce que l’autre m’avait fait sur un niveau physique on dira. Je n’ai jamais réussi à vraiment tenir une relation par contre, j’ai essayé vraiment et à un moment j’ai vraiment cru que ça pourrait fonctionner mais ce n’était pas un garçon pour moi, il était fiancé à une autre et les promesses qu’il m’avait fait et bien ne se sont jamais réalisées. Je sais ça sonne un peu naïf mais au fond il m’a fait croire à l’amour, d’ailleurs c’est le principal sujet de mes articles c’est étonnant je sais surtout après ce par quoi je suis passée. Mais j’ai réussi à faire un travail sur moi-même et j’ai réalisé que cette épreuve ne devait pas me définir, le fait que ce soit secret a aidé pour être honnête, je n’ai jamais eu à subir les regards compatissants ou de pitié, tout est dans ma tête simplement. Je ne te cache pas que c’est difficile quand la date approche mais c’est un peu moins douloureux chaque année. Pour revenir à mes amours, oui j’ai rencontré des hommes et j’ai su faire la part des choses, ce ne sont pas tous des tordus et j’avais besoin de me rendre compte de ça, je n’aurais pas pu le faire à Kawana. J’ai eu des déceptions je ne vais pas te mentir, j’ai eu le cœur brisé même mais rien d’incurable car ce n’était pas les bons je pense. Puis j’aime cette liberté, le fait de ne pas être dans une relation les pieds et les poings liés, peut-être parce que je me suis rendue compte grâce aux Ring qu’on ne connait jamais vraiment son époux, alors à quoi bon chercher le mari parfait et faire des enfants si c’est pour que mon mari aille agresser la baby-sitter. Je m’éloigne peut-être un peu du sujet de ma lettre, j’en ai l’impression en tout cas. Bref après avoir obtenu mon diplôme je suis partie faire un tour aux Etats-Unis, c’était un voyage plutôt sympa et je ne vais pas te mentir j’y serais bien restée mais je n’appartenais pas à ce pays et ma vie n’était pas là-bas. Durant ce voyage alors que je voyagé d’états en états je me suis rendue compte que je n’avancerais jamais vraiment dans ma vie tant que je n’aurais pas affronté ma vie à Kawana, tant que je n’aurais pas complétement régler mes problèmes je stagnerais et je resterais toujours cette fille effrayer qui ne peut pas s’engager dans une relation. Alors je suis retournée chez nous mais bizarrement ça ne semblait plus être totalement chez moi, tout a tellement changé si tu voyais et pourtant je m’y suis faite. J’ai retrouvé Amy bien que je ne l’ai jamais réellement perdu et j’ai rencontré de nouvelles personnes, ou recroisé d’ancienne sans m’y attendre. Je me suis même construit une petite vie ici, je ne m’y attendais pas mais un jour je me suis rendue compte que je ne pouvais plus repartir. Je n’ai pas recroisé l’autre, je ne retourne plus vers les endroits où il pourrait être et vu que les parents sont partis de Kawana et bien c’est seulement Noah et moi maintenant. On a un loft sympa ensemble à Warana et je me suis habituée à l’idée de vivre ici, surement grâce à mes amis et mon boulot au journal ou j’ai ma rubrique, je parle d’amour, les gens m’envoient leurs questions même parfois et je leur réponds, c’est cool non ?
Mais si je t’écris ce n’est pas pour te raconter que tout va bien, il faut que je te parle de quelqu’un, un ami enfin je ne sais pas si je peux toujours l’appeler ami, il s’appelle Leo et je l’avais rencontré durant mon voyage en Europe. On avait sympathisé et on gardait contact via les réseaux sociaux mais sans plus, puis il est venu vivre à Kawana et on a commencé à se revoir. Il est aussi fou de moi, je ne savais même pas que c’était possible et pourtant je l’ai rencontré, lui et Cameron ils sont une partie importante de ma vie. Sauf qu’il y a quelques jours on est sorti dans un bar, jusque-là rien d’anormal je te rassure, ça nous arrive souvent et on se lance des défis, on boit, on rit. Mais la dernière fois on a un peu dérapé et on a fini par coucher ensemble. Je suis tellement mal, c’était un ami et je ne voulais pas qu’on gâche notre relation ainsi car on sait tous les deux qu’être ensemble ne fonctionnerait pas du tout et qui plus est, il ne veut pas d’une relation tout comme moi. On est plutôt similaire et on s’entend parfaitement mais j’ai l’impression que ça risque de gâcher notre relation, je ne sais même pas pourquoi j’écris une lettre pour t’en parler car au fond ce n’est pas si important. Puis d’un côté je suis heureuse de ne jamais t’avoir envoyé ces lettres vu tous les secrets que je te dis, car Leo et moi on a juré de n’en parler à personne. Bon en même temps se serait un peu difficile de t’envoyer des lettres vu la situation mais qui sait j’aurais pu tenter le coup si tu n’étais pas … Enfin tu vois ce que je veux dire. Je me demande toujours pourquoi tu as fait ça d’ailleurs mais je n’aurais surement jamais de réponse je pense. J’avais encore besoin de toi surtout quand on voit mes lettres, j’avais besoin de ma grande sœur mais tu as préféré nous laisser. Maintenant ce n’est plus que Noah et moi, on ne parle plus vraiment aux parents à part pour les fêtes, mais tout est différent depuis que tu as décidé de ne plus faire partie de notre monde et du monde tout court. Je pense chaque jour à toi tu sais même si je vis ma vie.

Love, Rosa.




10 Mai 2013

Dear Ivy,
Je ne peux pas croire ce que je viens de trouver, pourquoi tu ne m’as rien dit ou à maman ? On aurait pu t’aider peut-être ou je ne sais pas mais faire quelque chose pour éviter tout ça. Alors que la date de mon agression approchait j’étais un peu nostalgique et j’ai décidé de jeter un coup d’œil à tes affaires, celle que maman m’a laissé avant de partir d’ici. Personne n’avait osé les toucher je crois jusqu’à aujourd’hui et c’était peut-être mieux ainsi. Moi qui souhaitais des réponses à mes questions face à ton suicide et cet acte insensé à nos yeux j’ai enfin tout compris et j’aurais préféré rester dans le noir. Je sais que je n’avais que treize ans mais quand même, j’étais là pour toi tout comme le reste de la famille. Je suis peut-être mal placé pour juger que tu es préférée garder ça secret mais vu ce que ça t’a amené à faire. Tu n’avais que seize ans, tu étais jeune et tu avais la vie devant toi mais tu as préféré laisser ce monstre gagner et partir. Oui je suis tombée sur votre correspondance, je comprends mieux pourquoi tu aimais les lettres, tu te sentais en sécurité quand tu les écrivais mais visiblement ça n’a pas suffi. Le pire c’est que si tu en avais parlé ça ne me serait pas arrivé, je ne te blâme pas mais tout aurait été différent. Je ne me souvenais pas que tu faisais du baby-sitting pour les Ring toi aussi, le petit Thomas n’avait que deux ans à l’époque, tu étais si jeune enfin tu avais le même âge que moi. Ce que je ne comprends pas c’est que tu es pu tomber amoureuse de ce monstre, quoi il t’avait promis monts et merveilles ? Tu n’étais qu’une enfant pas une adulte contrairement à ce que tu devais penser, et tu n’avais pas à entretenir une relation avec un homme de cet âge. Je me rends compte qu’il a vraiment un problème et j’ai même l’impression qu’il m’a violé car je lui rappelais ma sœur, je n’arrive pas à croire que j’emploie ce mot pour la première fois dans ces circonstances. J’ai lu ta dernière lettre, c’était une note pour expliquer ton suicide je pense mais pas à nous tu voulais l’expliquer, à lui. Tu es partie pour lui prouver ton amour c’est ça ? Désolé de te le dire mais c’était stupide, il s’en fichait de toi la preuve il a tout fait pour m’avoir moi par la suite. Je sais que tu lui faisais confiance vu les mots que tu emplois dans ta lettre mais il profitait de toi je ne vois pas d’autre raison possible sinon. Tu étais loin d’être une fille stupide mais tu es tombée dans le panneau avec lui et quand tu as réalisé qu’il ne quitterait pas sa femme et bien tu as décidé que la vie ne méritait plus la peine ? Désolé de te contredire et je ne devrais peut-être pas être aussi énervé envers quelqu’un qui n’est plus de ce monde mais je me fiche des bonnes manières. Tu as été stupide, la vie vaut la peine, je me suis battue jusqu’au bout moi, je n’ai pas lâché l’affaire alors qu’on ne m’a pas facilité les choses. Tu ne te rendais pas compte des conséquences je pense, j’ai perdu ma sœur alors que j’avais à peine treize ans tu étais tout pour moi, un exemple, le modèle à suivre et celle à qui je racontais tous mes secrets, ma sœur qui a préféré se suicider que d’affronter les choses. Puis l’homme avec qui ma sœur avait décidé d’avoir une liaison m’a tout pris, ma dignité, ma virginité et mon espoir, il a même pris mon sourire jusqu’à ce que je réalise qu’il n’en valait pas la peine. Mais tous ces sentiments refont surfaces d’un coup et je me sens encore plus salie.

Je sais que je dois me reprendre mais en plus de la date qui approche, j’apprends ça et je ne sais plus quoi penser ni ressentir, je n’aurais jamais pu imaginer que tu avais eu une aventure avec lui et je me demande si c’est à cause de ça qu’il m’a fait subir ça, peut-être que sur le coup il pensait que c’était toi, j’ai lu que vous vous donniez rendez-vous sur ce même parking. Je ne trouve même plus les mots pour exprimer ce que je ressens. Cette histoire m’a tellement blessé et aujourd’hui je découvre ça, je ne t’en veux pas c’est du passé et on ne peut plus rien changer à ça mais si j’avais su avant peut-être que les choses auraient été différente mais comme on dit avec des si on met Paris en bouteille. Je pense que je t’écrirais plus, c’était surement ma dernière lettre vu comment les choses ont tourné mais je penserais toujours à toi ne t’inquiète pas, je dois juste apprendre à ne plus vivre dans ce passé et commençait à avancer du mieux que je peux. Je vais surement devoir beaucoup travailler sur moi-même pour régler tout ça durant un moment mais j’espère m’en sortir pour avoir mon happy ending.

Love, Rosa.


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FICHE CRÉÉE PAR THISH.
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Rosa and her love letters

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