-Passé-

Je m'appelle Amar, et mon histoire n'est comparable à aucune autre laissez-moi vous la raconter. J'ai vécu à Agourai au Maroc, née d'une mère marocaine et d'un père américain. J'ai voyagé à plusieurs reprises et ma famille et moi-même nous sommes installés définitivement à new york un 25 avril de mai, lors de mes 6 ans. Définitivement n'est pas le terme exact. Mon père à quitter ma mère quelques mois après notre aménagement et je ne l'ai plus revue depuis. Nous étions pauvre, pauvre à un point que nous vivions dans la rue, petite déjà je faisais les poubelles histoire de trouver quelque chose à manger dehors. Les cauchemars des nuits d'hivers, sont encore présents le soir juste avant de me coucher. c'est quelque chose de traumatisant

Ma mère chercha alors du boulot, un petit job dans le coin. Elle ne parlait pas très bien l'anglais et son fort accent arabe refoulait pas mal de gens. C'est plus tard dans l'année qu'elle trouvait un job, femme de ménage dans une petite maison sympa, un riche homme prénommé Stanley qui proposa volontiers son aide, nous héberger dans une petite chambre de sa maison pour qu'au final ma mère devienne la gouvernante de sa petite fille et par la même occasion la femme de ménage de la maison. C'est à cette époque que pour la première fois je rencontrais Azur, la petite fille de monsieur Stanley.

Azur n'était pas comme moi. Ma mère me disait souvent que j'avais la peau douce est dorée, les cheveux brun et des yeux noir comme le charbon, azur elle était tout aussi jolie avec son teint de rose ses cheveux blonds et ses yeux bleus comme le ciel. Cette rencontre bouleversera ma vie. Ma mère continuait à prendre soin d'azur et de moi comme si nous étions soeur de sang, le soir avant de s'endormir, azur nous rejoignait dans la chambre de bonne pour écouter les contes de ma mère, les contes de mon pays, contes magique avec une fée des djinns, une princesse shamsous-sabah, un lion écarlate et un oiseau saimourh. Des contes qui nous mettaient plein d'étoiles dans les yeux. Nous partagions avec azur les mêmes parts égales de repas, nous nous battions toujours ensemble et nous avions appris la même langue, l'arabe et l'américain.

Nous étions liées par le coeur, mais pour moi nous étions aussi liées par le sang. Nous avions grandi ensemble et peu à peu azur devenait une très belle jeune femme. C'est un 4 octobre que Stanley eut marre des services de ma mère et nous jeta à la porte, j'avais alors 10 ans. Il avait envoyé sa fille en pension en Australie. C'était fini, nous étions de nouveau à la porte, ma mère ne comprenait pas pourquoi mais moi je l'avais vu, j'avais compris du haut de mes 10 ans que Stanley n'aimait pas notre langue et n'aimais pas notre pays, il ne voulait pas que ma mère continue à lui donner son virus de la langue et qu'elle l'éduque correctement. J'étais triste et anéantie de l'avoir perdue.

Ainsi Azur ma fidèle compagne, l'être aux yeux bleus qui m'avait maintenue en vie, disparut, définitivement de ma vie. [...] Azur m'avait quittée sans cérémonie. j'aurais voulu lui dire, c'est terminée nous avons survécu, merci de m'avoir sauvé la vie, je t'aime Azur. Tu es pour toujours avec moi, que Dieu soit avec toi.

-Présent-
J'habite à Kawana Waters, en Australie. Ma mère est retournée vivre à Agouraï ou elle est connue pour être l'une des plus grandes marchandes, la roue tourne les amis.