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 ROSALO - Gosh, moins serré le café!

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MessageSujet: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMar 14 Mai - 13:01



Gloups, moins serré le café!




*Et merde*, pensa fortement Léo en voyant la silhouette d’une des plus jolies blondinettes s’avancer dangereusement vers lui. En temps normal, Léo était heureux de voir Rosa et un sourire se dessinait à chaque fois son visage, même quand ils étaient « juste » amis, mais pas aujourd’hui. À vrai dire, il avait plutôt la rage et la rancune de l’autre soir ne l’avait pas quitté. Certes, c’était lui qui lui avait planté un lapin au final, mais il allait sans dire qu’elle l’avait cherché ! Autrefois, Léo et Rosa étaient de simples amis, enfin plutôt d’excellents amis, qui ne se prenaient pas la tête et adoraient passer du temps ensembles. Cette simplicité dans leur amitié avait dégénéré un soir. Alors qu’ils étaient plutôt… saouls, Léo avait eu la bonne ou mauvaise idée, il ne le savait pas encore, mais pour le moment il optait plutôt pour mauvaise suite aux récents évènements, d’embrasser Rosa sans trop savoir pourquoi. Ce simple baiser avait à présent redéfinit toute leur relation, mais cette définition n’était pas encore apte à rentrer dans le Petit Robert tellement elle était encore floue et en construction. En s’étant revus le lendemain, ils avaient d’abord pensé à en rester là et oublier tout ce qu’il s’était passé, car non, cela ne s’était pas arrêté au baiser, sinon le débat aurait été clos depuis bien longtemps, mais bien sûr ce fut plus fort qu’eux et ils ne purent s’empêcher de remettre le couvercle, décidant par la suite de devenir des amis améliorés top secrets. Parce que ouais, fallait pas non plus que toute la populace australienne soit au courant non plus, sinon il aurait fallu qu’ils apportent des explications qu’ils n’avaient pas. Léo s’imaginait déjà les questions fuser : « Pourquoi t’as fait ça ? » « Tu aimes Rosa » « Tu veux sortir avec elle ? » « Depuis combien de temps rêves-tu de l’embrasser ? » « Et tu crois que tu vas parvenir à te contenter d’une amitié améliorée ? » blablabla, sans oublier les commentaires qu’il craignait déjà « Oh mon diiieu, vous formez un merveilleux couple ! » « Vous êtes faits l’un pour l’autre ! ». Manquerait plus qu’on leur trouve un nom de couple et c’était définitif : Léo pourrait aller se noyer dans la piscine. Ce n’était pas qu’il était contre l’amour, il y avait crû à un moment et avait pensé que c’était merveilleux et qu’il n’y avait pas meilleur sentiment, mais il avait changé depuis. Son cœur avait été brisé et Léo n’était plus prêt à retomber dans les filets de Cupidon. Et puis, de toute manière, Rosa et lui étaient juste amis n’est-ce pas ? Il ne l’avait jamais imaginée plus que ça. Alors quoi ?

Ce furent les premières pensées qui traversèrent l’esprit confus de Léo en se réveillant le matin, et qui surgirent encore de temps à autre depuis leur fameux pacte. Mais à vrai dire, ce n’était pas l’émotion dominante qui s’était installée en Léo. Dès l’instant où Mister James avait posé ses lèvres contre celles de la blonde, un sentiment s’était emparé de lui, sentiment qu’il aurait aimé ne plus jamais connaître tellement il le craignait et qu’il désirait ardemment pouvoir repousser. Seulement, impossible de contrôler son cœur, n’est-ce pas ? Il ne savait pas trop pourquoi ce baiser avait déclenché tout ça en lui, mais il avait l’impression qu’il avait eu l’effet d’un déclic qu’il l’avait enfin réveillé. Peut-être s’était-il voilé la face tellement il craignait de retomber amoureux et avait rejeter dès le départ ce qu’il ressentait pour Rosa ? Cette amitié ne serait alors que du pipeau. Pourtant, ses sentiments étaient réels, il ne pouvait se le cacher et il avait beau tenté de sortir la tête de Rosa de son esprit, rien n’y faisait. Le pacte qu’ils avaient décidé lui paraissait donc acceptable, car cela lui permettait de pouvoir encore embrasser ses magnifiques lèvres sans pour autant devoir affronter quelque chose de plus sérieux. Cela l’avait soulagé quelques temps et lui avait permis de se déstresser par rapport à tout ça, mais très vite Léo avait pu se rendre compte que ce qu’ils avaient établi ne lui suffisait pas, et ne lui suffirait peut-être jamais. Ce retour à la réalité avait débarqué alors que les deux « amis » s’étaient donnés rendez-vous dans un bar. Jusque là, rien de plus banal, ils avaient l’habitude de se rejoindre pour s’amuser depuis très longtemps. Ce à quoi Léo ne s’était pas attendu, c’était de tomber sur une Rosa très occupée avec un autre homme. Ce fut plus fort que Léo : il fit demi-tour et retourna chez lui avec un sentiment de fureur. Il n’avait pas eu envie d’admettre que c’était de la jalousie, et pourtant c’était bel et bien le cas. S’il ne s’en était pas empêché de toutes ses forces, Léo aurait frappé ce gars qui ne respectait pas les distances de courtoisie avec Rosa. Mais après comment aurait-il expliqué son acte ? Il ne pouvait pas se compromettre de la sorte. S’il avait suivi son instinct, il se serait retrouvé embourbé dans d’autres problèmes et Rosa aurait fini par comprendre que Léo ressentait bien plus pour elle qu’il ne voulait l’admettre, et tout aurait dégénéré. Après tout, Léo ne savait pas si Rosa était dans le même cas que lui, car aux dernières nouvelles elle ne voulait rien de plus que de s’amuser un peu. C’était ce qu’il avait dit aussi… Alors était-il possible qu’elle partage ses pensées mais n’ose pas se l’admettre non plus ? Nul qu’elle pouvait le savoir et Léo n’avait pas encore la faculté de lire dans les esprits.

L’heure de la confrontation était arrivée, et Léo ne pouvait y échapper. Qu’allait-il bien pouvoir lui dire ? Il ne pouvait en aucun cas lui dévoiler la vérité, sinon elle capterait immédiatement ce qu’il se passait et adieu leur belle amitié, mais il n’avait aucune excuse préparée non plus… Si seulement il aurait pu mettre Camy dans le coup, il aurait eu un alibi sans aucun doute, mais il était complètement exclu de mettre Camy au courant, peut-être encore moins que n’importe qui d’autre, car il était la personne la plus proche des deux jeunes gens. Un peu contradictoire, non ? « Hum… Hey Rosa, ça… ça va ? », lança Léo d’un ton qui se voulait assuré mais clamait plutôt le contraire. « Fais beau aujourd’hui non ? » Parler météo, il était con ou quoi ? "T'étais aussi à cours de café ?"




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Dernière édition par Léo James le Jeu 16 Mai - 17:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMar 14 Mai - 21:29



Gloups, moins serré le café!




La vie n’est pas facile c’est le moins qu’on puisse dire, dans les films tout est toujours si parfait et simple, deux personnes commencent à se voir, il y a généralement une petite embuche et puis, à la fin ils se retrouvent pour se dire qu’ils s’aiment et ils ont leur happy ending. La réalité est loin d’être similaire à tout ça, tout est beaucoup plus noir et surtout compliqué. Depuis quelques temps je me sentais maudite non mais vraiment je vous jure, j’avais appris pourquoi ma sœur c’était suicidée quelques jours plutôt et pour me changer les idées j’avais proposé à Leo qu’on se voit. Etonnant je sais vu la situation ces derniers temps, mais il était le seul que j’avais envie de voir, le seul avec qui je voulais passer du temps pour m’éloigner de ces mauvais souvenirs, sauf qu’il m’avait posé un lapin oui très galant je vous jure. J’étais dans ce bar à attendre, en plus un mec ne voulait pas me lâcher et n’arrêtait pas de me draguer, je comptais sur l’arrivée de Leo pour m’en débarrasser, sauf qu’il n’arriva pas. J’étais tellement déçue, un coup de téléphone ce n’est pas trop demandé, même lorsqu’on était ami il ne m’avait jamais posé de lapin. Peut-être qu’il commençait à se poser des questions sur notre arrangement, pourtant on s’était mis d’accord et aucun de nous deux ne voulaient d’une relation. Bien sûr une partie de moi n’arrêtait pas de se poser des questions et mon cerveau ne se reposait plus, je connaissais Leo depuis si longtemps, on avait passé des années en tant qu’ami sans aucune ambiguïté, il faisait d’ailleurs parti de mes amis les plus proches, l’un des seuls que je considérais vraiment comme tel, je savais que si j’avais un problème je pourrais toujours aller le voir il m’aiderait. Mais un soir il m’a embrassé, changeant par la même occasion notre relation pour toujours et au fond c’était peut-être pour le mieux. On passait vraiment de bon moment ensemble et même si au début on avait essayé de se contrôler on finissait toujours par craquer, c’était plus fort que nous. Je me retrouvais dans une impasse, il m’avait certes posé un lapin mais je ne pouvais pas lui faire une crise vu notre relation déjà mis à mal, puis ça ferait trop couple et je ne voulais pas qu’il se sente pris au piège ou qu’il se sente comme dans une relation de couple. C’est fou mais on faisait beaucoup trop attention à la réaction que pouvait avoir l’autre, chaque mot que je prononçais été réfléchi et je pensais toujours aux conséquences. J’étais fatiguée un peu de tout ça, une histoire ne devrait pas être aussi compliquée et pourtant ces histoires-là sont les meilleures.

J’essayais de penser à autre chose, de continuer ma routine sans l’appeler ou lui envoyer un texto pour avoir une explication face à sa disparition mais je me sentais tellement mal ces derniers temps. Surtout aujourd’hui, c’était la date à laquelle on m’avait pris mon innocence et je tentais de m’occuper pour ne pas y penser, j’aurais tellement aimé avoir Leo à mes côtés pour faire autre chose, il avait le don de toujours me remonter le moral avec ces petites blagues nulles. Mais je me retrouvais seule, je n’avais personne avec qui passer le temps et je n’avais envie de voir personne à part lui pour être honnête. Je n’avais pas dormi de la nuit et je commençais à fatiguer légèrement quand j’aperçus le Starbucks, c’était ce qu’il me fallait un petit remontant et un petit gâteau aussi. J’entrais alors observant les lieux et je me dirigeais vers la queue, je prenais un capuccino et un brownie au chocolat. Je me retournais alors à la recherche d’une table pour profiter de ce petit festin, mais alors que je regardais les alentours une silhouette attira mon attention, cette coupe de cheveux, ce corps ça ne pouvait être que lui. Leo se tenait là, je ne sais pas si c’était le destin mais j’étais obligée d’y aller, on s’était regardé, il savait que j’étais là alors je prenais mon courage à deux mains et je me dirigeais vers lui. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, je lui en voulais pour l’autre soir et en même temps je ne voulais pas l’effrayer en déclenchant une dispute. Sauf que même quand on était juste ami je n’aurais pas laissé passer ça, il n’allait pas s’en tirer comme ça puis j’avais besoin de me défouler aujourd’hui. Il pensait peut-être être sauver car on se trouvait dans un lieu public mais ça ne m’avait jamais rien empêché de faire, il me connaissait je ne m’arrêterais pas aux faits qu’il y ait des gens autour de nous. J’arrivais à sa hauteur et il semblait nerveux, il avait de quoi en même temps, oser me poser un lapin à moi et au lieu de s’excuser il me parlait de la météo, j’arquais un sourcil ne comprenant pas vraiment sa réaction. Avait-il oublié que j’étais vraiment très susceptible, voir une drama queen par moment ? « Vraiment tu penses que me parler de la météo va me faire oublier le coup que tu m’as fait ? » Je tentais de garder une voix calme mais c’était difficile, je me sentais repousser alors que j’avais fait des efforts pour qu’on garde une relation qui nous allait à l’un et à l’autre. « Oui je suis à cours de café comme la dernière fois j’étais à cours de vodka et je t’ai proposé qu’on se voit tu te souviens ? Tu m’as dit oui et tu n’es jamais venu. » Je continuais à le regarder, déterminer à l’énerver au plus au point et le mettre mal à l’aise comme je m’étais sentie ce soir-là toute seule dans ce bar à attendre. « C’était une super soirée merci, j’ai adoré attendre pour que tu n’arrives jamais. » Par chance le starbuck n’était pas rempli de monde et les personnes les plus proches de nous ne pouvaient pas nous entendre, j’étais blessée dans ma fierté et puis ce n’était pas bon pour ma réputation de journaliste qui écrit des articles sur l’amour de se faire poser un lapin.






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Dernière édition par Rosa H. Thompson le Jeu 16 Mai - 18:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyJeu 16 Mai - 17:58



Gloups, moins serré le café!




L’humeur de Léo était quelque peu partagée aujourd’hui, et à vrai dire depuis qu’il avait planté Rosa et lui avait fait croire qu’il n’était jamais venu au rendez-vous. Il ne savait pas trop quel sentiment il avait voulu provoquer en elle, quelle image avait-il voulu donner de lui, ou même s’il y avait eu une quelconque arrière pensée en lui quand il s’était enfui ou s’il avait juste suivi ce que lui dictait son cœur. Peut-être avait-il voulu lui faire croire qu’il était cool par rapport à ça, qu’il était un dur, le genre de mec qui peut poser des lapins et à qui ça ne pose pas de problèmes, mais à vrai dire même quand ils étaient juste amis, Léo n’avait jamais laissé Rosa en plan. Ce n’était pas son genre, voilà tout. Voir cet homme si proche d’elle, l’imaginer avec un autre avait provoqué une rage en lui. Alors qu’autrefois Léo encourageait Rosa à draguer, à présent il ne pouvait même plus le concevoir sans avoir envie de frapper la tête du gars contre un mur. L’humeur de Léo avait donc été assez mitigée, entre le stress de devoir se justifier, la culpabilité d’avoir posé un lapin à une personne aussi importante dans sa vie, l’impression de trahison et l’énervement. La voir se lancer vers lui ne l’aidait pas à se calmer, bien évidemment. Ils ne pouvaient pas prétendre de ne pas s’être vus pourtant, car leurs regards s’étaient bels et bien croisés, et puis admettons-le : cela aurait été ridicule et digne de gamins de cinq ans. Certes Rosa et Léo pouvaient être immatures parfois, mais pas pour ce genre de trucs. Aussi peu que Léo aimait les discussions trop sérieuses et qui pouvaient mal finir, il n’était pas moins important de les affronter un jour. Enterrer les problèmes ne résolvait rien, au contraire. Seulement il ne voyait toujours pas ce qu’il pouvait lui raconter, comment se justifier. Rien que la regarder lui était douloureux, car il voyait cette femme splendide qu’il rêvait d’embrasser jour et nuit et s’imaginait la perdre à jamais, s’en aller dans les bras d’un autre, ne jamais être à lui. Après tout, il avait vu la facilité avec laquelle elle pouvait le remplacer. Rosa n’avait qu’à claquer des doigts pour avoir des hommes à ses pieds. Alors pourquoi le choisirait-elle lui ? Et puis de toute manière il n’y avait aucune décision, aucun choix à prendre, car Léo s’était fait la promesse de ne plus se laisser piéger par ce grand mot qu’est l’amour. Il fallait qu’il soit fort et renie ces nouveaux sentiments. Mission impossible, vous dites ? Oui, très probablement. Mais laissons-le avoir encore un peu d’espoir.

Parfois, les femmes viennent à s’interroger sur l’intelligence des hommes et s’ils sont réellement pourvu d’un cerveau étant donné leur comportement. C’était assez bizarre, par moment ils semblent si matures, si futés, et paf d’un coup ils se transforment en abrutis premiers. Un peu comme si leur cerveau ne fonctionnait qu’à certaines heures ou que c’était un prêt accordé par on ne sait qui. Léo en fut une belle preuve, car qui d’autre qu’un idiot d’homme pour parler de météo et espérer s’en sortir de la sorte après avoir fait un sale coup à une amie ? Peut-être avait-il misé sur la moindre petite chance que Rosa enchaîne tout bêtement sans relever quoi que ce soit. Mais on parlait de Rosa, pas de n’importe quelle femme, et elle n’était pas du genre à se taire, loin de là. Les paroles que lui jetèrent la blonde en pleine figure eurent l’effet d’une baffe sur Léo, mais eurent surtout don de l’agacer encore plus. Lui qui espérait pouvoir demeurer zen et avoir une conversation au calme pouvait l’oublier. De toute manière, la blondinette avait l’air obstinée à se disputer, et ce n’était pas les gens autour d’elle qui allait l’en empêcher. À vrai dire, c’était le genre de personne que Léo imaginait capable de commettre un meurtre en pleine foule s’il le fallait, en imaginant que Rosa était une meurtrière bien sûr, ce qu’elle n’était pas, du moins aux dernières nouvelles. Peut-être était-elle sur le point de le devenir vu le regard qu’elle portait sur Léo. « Je te dirais bien que je regrette. Mais t’avais l’air pas mal occupée quand je suis arrivé. Alors je n’ai pas voulu déranger madame ! » Ok, autant pour ne pas dévoiler la vérité. Léo avait tenu deux secondes. Attention mesdames et messieurs : record !! Il ne pouvait plus jouer la carte du mec cool qui s’en fout à présent, il était trop tard. Une excuse n’aurait de toute manière pas fonctionné avec Rosa, car même si Léo avait été au bord de la mort, il l’aurait prévenu qu’il ne pouvait pas venir en temps normal. « C’est génial que c’était une super soirée dis donc. Tu l’as ramené chez toi ? Vous vous êtes bien amusés ? » Léo était plus sec et cassant qu’il ne l’aurait voulu, mais c’était plus fort que lui. Autant il n’aimait pas l’idée de blesser Rosa ou de s’engueuler avec elle, autant sa fierté avait été blessée et il se devait de la défendre. Et puis il fallait avouer que rien que l’idée de l’imaginer entrain d’embrasser ce… ce connard fini… n’inspirait en lui rien d’autre que du dégoût et de la haine. Bizarrement, Léo ne voulait désormais plus partager Rosa avec qui que ce soit, ce qui ne se produisait d’habitude jamais avec n’importe quel « plan cul ». Il n’en avait généralement rien à faire, mais pas cette fois, et il savait au fond de lui que ce n’était pas parce qu’ils avaient été amis avant tout. « Enfin voilà. Je n’ai pas voulu te gâcher ton plaisir. J’aurais été de trop après tout, et les plans à trois ce n’est pas vraiment mon truc, ni tenir la chandelle. »


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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyJeu 16 Mai - 21:42



Gloups, moins serré le café!




Deux sentiments s’immisçaient en moi, le premier étant la joie de voir que Leo allait bien et qui ne lui était rien arrivé, chose que je m’étais demandé lorsqu’il m’avait posé un lapin et le deuxième étant l’incompréhension lié à l’énervement qu’il m’ait posé un lapin. Le pire c’est qu’il ne semblait pas s’en vouloir du tout, il avait juste l’air mal à l’aise de me voir, je me demandais bien pourquoi et surtout si j’avais fait quelque chose pour qu’il me laisse comme ça. Je cherchais dans ma mémoire nos dernières interactions mais tout c’était toujours bien passé, on se voyait, on passait du temps ensemble à s’embrasser voir plus et puis voilà. Son changement d’attitude était un vrai mystère qu’il ne tarda pas à éclaircir. Et la raison était pour le moins étonnante, je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise ça. Je restais un peu bouche-bée face à son annonce et j’avais envie de rire en même temps. Il était surement arrivé lorsque ce lourdaud ne voulait pas me lâcher, mais quand bien même ce n’était pas une raison pour me laisser en plan. Il n’avait même pas cherché d’explication, il était juste reparti sans rien dire en me laissant l’attendre. J’étais vexée, ma fierté en prenait un coup et pourtant une partie infime de moi était contente, il était jaloux visiblement et ça me plaisait. Je tentais d’étouffer ce sentiment, car il n’y avait pas de place pour la jalousie dans notre relation. On était amis avec des extras et c’était tout, impliquer de la jalousie là-dedans insinuerait qu’on était un couple ou que les sentiments étaient bien au-delà de ce qu’on laissait entendre. Puis la jalousie n’est pas une raison suffisante pour me laisser toute seule dans un bar sans me prévenir. Son ton se voulait sec et cassant, j’étais blessée et ce n’était plus qu’une question de fierté, je le regardais déçue qu’il puisse penser de tel chose sur moi mais je ne voulais rien laisser transparaître. La dernière chose que je voulais c’était qu’il se rende compte l’emprise qu’il avait sur moi et mes émotions. « Pour qui tu me prends ? Je ne suis pas une de tes greluches écervelées je te rappelle. » J’essayais de comprendre son attitude, j’aurais été jalouse moi aussi si je l’avais retrouvé avec une fille et pourtant je le trouvais méchant, ça ne lui ressemblait pas. Puis à ce que je sache on ne s’était pas juré amour et fidélité, l’exclusivité ne faisait pas partie de notre contrat. « Tu as raison c’était gentil de ta part de nous laisser un peu d’intimité. » Je lui sortis mon sourire le plus hypocrite, qu’est-ce qu’il attendait au juste ? Que je m’excuse et qu’on reparte main dans la main, ce n’était pas vraiment mon genre. « C’est dommage quand même, je suis sure que vous vous seriez super bien entendu. Vous avez les mêmes goûts au niveau des femmes. » Si il voulait la guerre il allait l’avoir, je n’allais pas me laisser marcher sur les pieds par lui et encore moins aujourd’hui. Un homme avait déjà pris toute ma dignité il y a neuf ans, je ne laisserais pas un autre en faire autant. Même si Leo ne ressemblait en rien au monstre auquel je faisais référence, mais je me sentais tellement mal. Je ne voulais pas qu’une simple histoire comme ça gâche ce qu’on avait alors qu’on avait réussi à sauver notre amitié après notre faux pas. La situation n’était pas parfaite mais il gâchait d’autant plus les choses en agissant de la sorte.

Même si je tentais de me résonner la haine que je ressentais à cet instant ne voulait pas s’envoler, mon calme était parti au moment même où Leo avait pu penser que j’étais simplement une fille facile qui racole dans les bars en attendant son rendez-vous. Puis surtout quand je repensais au mec qui m’avait dragué j’avais envie de rire, ce n’était pas du tout mon genre et puis depuis Leo je ne m’étais intéressée à personne, il me comblait et j’avais le sentiment que c’était réciproque visiblement non s’il continuait à avoir des doutes sur ce que je ressentais avec lui. J’aurais tant aimé que tout soit simple entre nous, comme pour les autres mais non il fallait que ce soit compliqué car rien n’était jamais simple avec nous. Le fait qu’on ait eu des déceptions amoureuses jouer probablement et on n’arrivait pas à aller de l’avant. J’écrivais peut-être des articles sur l’amour mais quand on en venait à mes propres histoires j’étais juste comme toutes ces lectrices, désemparées. Puis comme on dit les cordonniers sont les plus mal chaussés et bien là c’est pareil. « Ne t’inquiète pas je t’inviterais la prochaine fois que je le vois. » Je le cherchais légèrement, mais c’était plus fort que moi il avait réveillé la fierté que je tentais d’enfouir en moi et je devenais simplement une mauvaise quand on m’attaquait. Une mauvaise qui voulait avoir le dernier mot, autant dire qu’avec Leo c’était peine perdu car on serait prêt à rester ici toute la nuit juste pour prouver qu’on a raison et démontrer à l’autre que ça ne nous fait rien ces insinuations. J’étais pourtant étonnée que Leo soit ainsi, je ne l’avais jamais vu aussi fier et sec enfin pas avec moi dans tous les cas. Il faut dire qu’entre ami on a rarement besoin de se tester sur la fidélité de l’autre.




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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptySam 18 Mai - 10:49



Gloups, moins serré le café!




Avec le recul, peut-être Léo finirait-il par regretter la dureté avec laquelle il parlait à Rosa pour le moment et les paroles qu’il pouvait lui balancer, mais pour le moment, la colère parlait à sa place. Léo n’était pas du genre colérique habituellement, sa dernière vraie crise avait été quand son premier amour l’avait quitté. Depuis, il s’était certes énervé de temps en temps, mais jamais à ce point-là. C’était clairement la preuve qu’il ressentait bien plus pour Rosa qu’une simple amitié et qu’il se laissait bien trop affecter par ce qu’il pouvait se passer entre eux. S’énerver à ce point pour simplement être tombée sur elle occupée avec un gars pouvait paraître surdimensionné, surtout qu’il ignorait complètement si l’affaire avait été plus loin ou si elle s’était contentée du niveau basique de la drague, mais au final cela représentait bien plus que ça. En surprenant Rosa avec un autre homme alors qu’elle avait rendez-vous avec lui, Léo s’était rendu compte de à quel point il pouvait être blessé dans cette affaire et n’avait pas aimé la tournure que prenait les évènements. S’il s’était senti trahi, c’était qu’il ressentait forcément un sentiment fort pour Rosa, ce qui signifiait donc qu’il tombait amoureux alors qu’il se l’était formellement interdit. Pendant des années il était parvenu à ne plus ressentir ça, enchaînant conquête sur conquête et s’amusant plus qu’autre chose, bien décidé à se contenter de ces relations sans lendemain. Comment aurait-il pu prévoir que c’était une de ses meilleures amies qui allait changer la donne et perturber tout son plan génialissime de célibataire endurci ? Reculer n’était plus possible cependant, car revenir à une simple relation amicale semblait tout simplement improbable. Comment pourraient-ils se comporter en simples amis, prétendant qu’il ne s’était rien passé, après tout ça ? Non… Léo était piégé. Il devait soit accepter l’idée du pacte et s’en contenter, partageant Rosa avec d’autres hommes en espérant qu’un jour ses sentiments disparaissent, soit tout lui avouer, ou du moins lui réclamer l’exclusivité, ce qui reviendrait à une relation de couple. Et merde. Pourquoi l’avait-il embrassé ce soir là ? Tout était si compliqué à présent. Et pourtant, pour rien au monde Léo n’effacerait ce qu’il s’était passé. Il aimait trop les émotions qui s’emparaient de lui à chaque fois qu’il embrassait Rosa, les sensations de bien être qui lui donnait l’impression que tout était possible.

Les discussions ne semblaient pas ouvertes de toute manière, vu le tournant que prenaient les évènements. Rosa et Léo étaient tous les deux plutôt énervés et n’étaient pas prêts à se poser pour discuter calmement. À présent, c’était plutôt une sorte de jeu de fierté entre les deux êtres les plus têtus aux mondes qui avait commencé : qui aurait le dernier mot était primordial, peu importe à quel point on pouvait blesser l’autre. Jusqu’où cela pouvait dégénérer, aucune idée, mais cela risquait de prendre des proportions dangereuses aux conséquences horribles dont ils ne se rendraient compte que trop tard. « Mes greluches écervelées elles au moins ont le respect de se contenter de moi et de ne pas aller voir ailleurs quand on se donne rendez-vous ! », grogna Léo. Lui qui en temps général respectait ses conquêtes semblait oublier ce détail ce matin. Mais à vrai dire, c’était ce qu’il pensait plus ou moins des nanas avec qui il avait couché depuis qu’il avait embrassé Rosa. À partir de l’instant où ses lèvres avaient rencontrés celles de la blondinettes pour la première fois, les autres filles semblaient s’être évaporées de son esprit et ne plus avoir aucune importance. Alors qu’il ne se serait jamais permis de les traiter de la sorte auparavant, il n’en avait plus rien à foutre à présent, et il était loin de considérer Rosa comme un nouveau nom à sa liste de conquêtes.

Au fur et à mesure que Léo écoutait Rosa lui balancer des mots destinés à l’énerver encore plus dans la gueule, les sourcils de Léo se fronçaient de plus en plus et son corps commençait à trembler légèrement sous l’effet de l’agacement et de la colère, si bien que quand elle lui lâcha qu’elle comptait le revoir, Léo ne réfléchit même pas une seconde au fait qu’elle ne disait pas la vérité, et serra un peu trop fort son gobelet rempli de café. Les gobelets du Starbucks n’étant pas très solides, du liquide brûlant en sortit, venant attaque la peau de Léo qui lâcha le verre sous l’étonnement. « Et merde ! Bordel ! » D’un geste soudain, il envoya un coup de pied dans le gobelet à terre et, ne prenant même pas la peine de le ramasser ou de s’excuser, sortit du Starbucks sans porter le moindre regard à la foule qui l’observait. Cela faisait déjà un petit moment que les regards s’étaient portés sur la dispute, mais Léo ne s’en était pas encore rendu compte. Il prit une bouffée d’air frais pour tenter de se calmer, avant de rentrer à nouveau dans le Starbucks sans laisser le temps à Rosa d’en sortir, car il ne pouvait pas en rester là. « La prochaine fois que tu me donneras un rendez-vous pour qu’on passe une soirée ensembles, tu me préviendras si tu compte me larguer pour un autre mec en cours de route. J’ai d’autres choses à foutre, et peut-être d’autres propositions de sortie plus intéressantes avec des nanas qui se fichent moins de ma gueule ! » Il ne calculait absolument plus ses paroles. À vrai dire, ce n’était plus le cerveau de Léo communiquait, mais sa colère. Jamais il ne se saurait crû capable de lâcher ce genre de paroles à Rosa. D’ailleurs ils ne s’étaient jamais engueulés à ce point-là. Atteignaient-ils une situation de non retour ? Les mots qu’ils se balançaient pourraient-ils être pardonnés, ou allaient-ils les conduire vers ce que Léo avait le plus craint en faisant ce pacte avec Rosa : perdre son amitié à jamais. « Je pensais que tu valais mieux que ça. J’ai dû me tromper. »



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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyDim 19 Mai - 13:14



Gloups, moins serré le café!




Leo était entré dans ma vie il y a des années pour ne jamais vraiment en ressortir, nous étions simplement des connaissances et puis un jour on s’est retrouvé sur une plage de Kawana pour parler, cette nuit était un de mes meilleurs souvenirs. Mais on avait grandi depuis, on était devenu des adultes et donc les problèmes nous tombaient dessus depuis qu’il m’avait embrassé. Nous avions alors fait un pacte, vous savez ce genre de pacte qui ne fonctionne jamais car l’un des deux tombent toujours amoureux ou que l’un des deux ne supporte plus la situation ou a trouvé quelqu’un d’autre. Nous étions dans la configuration ou mes sentiments étaient un peu plus poussés que ce que je laissais entendre, je n’arrivais même pas à me l’avouer car Leo et moi en couple me semblait une catastrophe. On était tellement similaires surtout au niveau de nos défauts en fait, je doutais que cette histoire puisse fonctionner un jour réellement, il ne voulait pas d’une relation sérieuse de toute façon alors j’étais fixée. Mais le fait qu’il me fasse une crise de jalousie changer les choses, peut-être qu’il s’attachait à moi aussi ou alors simplement il était énervé car on risquait de perdre cette amitié à laquelle on tenait tous les deux beaucoup. Bon je me rends compte qu’il y a beaucoup de si et de mais dans tous ce que je raconte, l’amour ne devrait pas être aussi compliqué et pourtant c’est dans ces moments-là que ce sentiment nous intéresse le plus. Passer du stade de l’amitié à l’amour était compliqué, déjà que se lancer dans une relation amoureuse peut-être difficile pour certains, risquer de gâcher une amitié est encore pire. Leo et moi on se retrouvait dans cette situation, quoi qu’on fasse nos actes auraient des répercussions sur notre amitié et donc notre vie. Par exemple Cameron ne comprendrait pas ce qui est arrivé et il nous assommerait de question, et Amy comprendrait qu’il s’est passé quelque chose. Il n’y avait aucune issue de secours à cette histoire, les dommages étaient déjà présent, la preuve avec cette dispute. D’ailleurs cette dispute était vraiment stupide vu qu’en réalité le mec était simplement un gros lourd que j’avais repoussé gentiment, mais pour une raison qui m’était inconnu je prétendais le contraire. Comme si il fallait que je gâche ce qu’on avait, oui ça ne pouvait être que ça, je commençais à m’attacher à Leo sur le plan amoureux alors je ruinais tout en mentant à propos d’un homme dont je n’avais rien à faire. Depuis notre premier baiser échanger je n’avais vu personne d’autre, je le cachais évidemment vu que nous n’étions que sex friends mais ça commencer à me faire mal au cœur de faire croire ça à Leo. Il semblait vraiment blesser de m’avoir retrouvé avec un autre homme mais en même temps il aurait pu venir demander des explications le soir même au lieu de repartir comme si de rien était. Je n’étais pas la seule en tort, enfin je n’en avais pas l’impression et même si c’était méchant de ma part le petit jeu que je jouais c’était ma seule arme face au fait qu’il m’ait posé un lapin. Ma fierté avait pris un sacré coup, personne ne m’avait encore posé de lapin dans ma vie, j’étais juste là à attendre à devoir supporter un mec lourd qui ne comprenait pas que je m’en fichais de sa présence et de son existence. « Je me serais contentée de toi si tu étais venu. » Je lui crachais presque ça au visage alors que c’était à la base une parole gentille mais il avait fait naitre en moi une certaine haine que je ne comprenais pas. Puis parler de ces autres filles me rendait un peu jalouse, surtout qu’il en parlait comme si elles étaient mieux que moi pour le coup. Le pire c’était que vu nos caractères une scène comme celle-ci ne m’étonnait pas le moins du monde, on aurait été en privé je suis certaine que des assiettes auraient volé mais je tentais de me contrôler un minimum étant donné qu’on était entouré de gens. J’étais certes une drama queen dans certaines circonstances mais je ne voulais pas non plus étaler ça devant des inconnus. Leo commença à être à bout, je voyais la victoire pointer le bout de son nez mais alors qu’il sortait du Starbucks, je me rendais alors compte que les regards étaient portés sur nous, je jetais un regard noir à ces gens qui se mêlaient de ce qui ne les regarder pas même si au fond on n’avait pas été très discret. Et alors que j’allais fêter cette mini victoire intérieurement, Leo entra de nouveau dans le café, le deuxième round allait surement commencer et vu son état je n’étais plus tellement sûre de finir vainqueur. « Tu te rends compte que tu t’es fait un film tout seul ? Tu n’es pas venu, je t’ai attendu pendant une heure en me demandant s’il ne t’était pas arrivé quelque chose. Puis je n’ai plus eu de nouvelle, tu ne répondais même pas à mes messages et tu vas mettre la faute sur moi ? T’es gonflé. » Je le regardais complètement perdue, il m’en voulait pour quelque chose qui n’était même pas arrivé et il me parlait comme si je n’étais rien, moi qui avait peur d’être un numéro de plus sur sa liste il me donnait la preuve que c’était le cas. « Et ne t’inquiète pas il n’y aura pas de prochaine fois vu que je suis si facilement remplaçable et que tu as de meilleure proposition venant d’autres femmes. Je ne te ferais plus perdre ton temps. » Leo me faisait plus de mal qu’il ne pouvait l’imaginer, je n’étais déjà pas au meilleur de mon moral mais il venait de faire empirer les choses. Ca dernière phrase finit de briser le peu de confiance en moi qu’il restait. Sans même s’en rendre compte il venait de toucher un point sensible, je baissais la tête, il avait gagné et peut-être qu’ainsi il me laisserait tranquille. Je n’aurais jamais imaginé que Leo soit capable de me parler de cette façon et je ne comprenais pas cette haine qui l’habitait, mais la jalousie peut faire ressortir le pire de nous il faut croire. Mais je me devais de sauver les apparences et de faire comme si je m’en fichais, c’était réellement difficile, Leo était l’une des personnes les plus proches de moi surtout ces derniers temps grâce à notre nouvelle relation et il venait de tout détruire pour une histoire bête. « Après toute ces années ça me tue que tu oses me dire ça mais tu dois avoir raison je n’en vaux pas la peine. Retourne voir tes autres conquêtes vu qu’elles ont visiblement plus à t’offrir que moi. » Je m’apprêtais à partir, je jetais l’éponge et il pouvait bien être le vainqueur de cette dispute, ça n’avait plus d’importance face à la perte de notre amitié mais je me retournais pour lui faire de nouveau face. « Oh et si ça peut t’intéresser ce mec ne m’a jamais intéressé c’était juste un gros lourd, tu l’aurais su si tu n’avais pas préféré être lâche et partir. » Il semblait que je sois incapable de partir sans lancer une dernière pique à Leo, je tentais le tout pour le tout pour le faire réagir, pour qu’il réalise la stupidité de ses actes et la méchanceté de ces paroles. Mais même si il réalisait je n’étais pas sûre de pouvoir oublier et pardonner ce qu’il m’avait dit.




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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMar 21 Mai - 17:33



Gloups, moins serré le café!




En quittant le Starbucks, peut-être Léo avait-il crû pouvoir en rester là et s’en aller, mais au final c’était plus fort que lui : il ne pouvait pas partir comme ça et rester sur une non fin. Il se connaissait parfaitement : il était têtu comme une mule et serait très bien capable de ruminer là-dessus pendant un certain temps. En général, Léo avait du mal à pardonner les trahisons et était très rancunier, mais on parlait de Rosa dans ce cas-ci, et pour tout dire, elle ne l’avait pas vraiment trahi. Il avait fait une montagne d’un truc qu’elle n’avait même pas à se reprocher, simplement parce qu’il espérait qu’elle aussi ne pensait plus à personne d’autre qu’à lui et s’en tenait à l’exclusivité, même s’ils n’en avaient pas discuté. Il ne pouvait pas se permettre de tout foutre en l’air avec Rosa juste parce qu’il avait du mal à contrôler sa jalousie. Même s’il était encore très, très énervé, sa décision était prise : il devait rentrer la retrouver et ne pas partir comme ça. Cependant, à peine avait-il recroisé son regard que la colère avait repris le pas sur son intention de se calmer et qu’il lui balança des mots qui dépassaient sa pensée. Comment pouvait-il lui dire qu’elle n’en valait pas la peine ? Il s’en voulu soudain beaucoup et blêmit encore plus en entendant que Rosa s’était réellement inquiétée pour lui. Peut-être aurait-il dû prendre la peine d’au moins lui envoyer un message, même si cela avait été un mensonge. Il ne savait plus trop. Avait-il agi comme un con ? Ok, il n’avait pas apprécié le fait qu’elle soit déjà occupée avec un autre mec à son arrivée, mais peut-être aurait-il pu réagir avec plus de maturité. Après tout, elle ne pouvait pas deviner qu’il ne voulait pas la « partager », ils n’en avaient pas discuté et leur pacte ne bannissait pas les autres relations. Au lieu de se comporter comme un gamin, il aurait pu simplement lui demandé à discuter de tout cela et ne pas monter directement sur ses grands chevaux. Il valait mieux que ça, non ? Ce n’était pas son genre de tourner aussi vite au quart de tour. Léo n’aimait pas les conflits et ne les cherchait pas en général, mais là cela avait été tout le contraire. Envoyer à la figure de Rosa qu’elle ne valait pas la peine et qu’il avait des tas d’autres propositions était exécrable et loin d’être le genre de Léo James. Il était peut-être blessé par la situation, mais il l’avait encore plus blessée elle, il en était conscient.

Léo commençait à s’en vouloir à mort et était sur le point de s’excuser, jusqu’à entendre les dernières paroles lâchées par la blonde. Il se figea dans son élan et demeura comme pétrifié pendant quelques secondes, ne sachant plus quelle réaction adopter. D’un côté, il était soulagé d’apprendre qu’il ne s’était rien passé entre cet homme et Rosa et qu’elle n’avait même pas cherché sa compagnie, d’un autre il se trouvait soudainement débile et réalisait qu’il avait fait tout un cirque pour un événement qui ne s’était pas produit, et finalement un sentiment de rancune revenait au grand galop face au fait que Rosa s’était complètement foutu de sa gueule et s’était jouée de lui pour l’énerver encore plus. Il ne savait pas très bien quelle émotion faire apparaître sur son visage, ni laquelle dominait les autres. Il avait été stupide et horrible, mais valait-elle mieux ? Pourquoi avait-elle remué le couteau dans la plaie alors que tout ça n’était qu’un malentendu. Il était clair que Léo n’avait pas apprécié cette situation et était mal par rapport à tout ça, alors pourquoi s’était-elle amusée à le faire tourner en bourrique ? Pour prouver un point ? Pour dévoiler sa jalousie au grand jour ? Léo ne pouvait plus revenir en arrière et jouer au mec qui s’en fiche. Cette crise avait bel et bien montré qu’il tenait plus à Rosa que ce qu’il ne l’avouait. Que pensait-elle ? Avait-elle peur maintenant qu’elle savait, ou du moins qu’elle était sur le point de savoir si elle n’avait pas encore tilté, que Léo ne voulait pas se contenter d’une relation sans sentiments ? Peut-être croyait-elle simplement qu’il avait sa fierté masculine à défendre et qu’il ne voulait simplement pas qu’ils côtoient d’autres personnes pendant la durée de leur pacte. Il espérait sincèrement qu’elle choisisse cette option. Ainsi pourrait-il éviter de se justifier et échapper au triste destin d’une relation de couple qui finirait très certainement mal. La preuve : ils se disputaient déjà comme jamais alors qu’ils n’étaient même pas ensemble. Qu’est-ce que cela donnerait par la suite ? Un meurtre ? « Je n’en reviens pas que t’ais pu te foutre de moi comme ça ? Tu faisais ça pour quoi ? Le fun ? » Il détourna son regard d’elle, ne voulant plus croiser le sien pour le moment. Il était honteux de sa réaction. « T’as bien vu que ça ne me plaisait pas. Alors je ne vois pas pourquoi tu t’es sentie obligée de me mentir. » Sa voix devenait un peu plus calme tandis que le soulagement l’emportait et qu’il ressassait tout ce qu’il s’était imaginé ces derniers jours. « Merde Rosa. Je me suis fait des films pendant des jours en pensant à ce mec. » Il se tourna enfin pour lui faire à nouveau face et se sentit oppressé par tous les regards posés sur eux. Il ne se voyait pas sortir d’ici pourtant, par peur qu’elle ne le suive pas et qu’ils en restent là. Allait-elle le pardonner pour ce qu’il venait de lui dire quelques minutes plus tôt ? Leur relation était-elle encore sauvable, ou Rosalo allait-il définitivement tomber dans l’oubli ? Ils avaient été amis depuis si longtemps que Léo ne pouvait pas concevoir de ne pas avoir Rosa dans sa vie. Certes, ils ne se connaissaient pas depuis l’enfance, mais dès l’instant ou leur relation avait évoluée vers l’amitié, tous deux étaient devenus vraiment très proches, comme s’ils s’étaient connus depuis toujours en à peine une dizaine de minutes.




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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMer 22 Mai - 20:52



Gloups, moins serré le café!




L’amitié est une chose précieuse, quand on rentre des gens réellement exceptionnel et à qui on fait confiance il faut savoir chérir ce qu’on a et pourtant l’être humain et plutôt du genre à saboter ce qu’il a. C’est mon cas, je détruis toujours le peu de bonheur que j’ai comme si je n’étais pas apte à le recevoir, alors qu’en réalité j’avais juste peur qu’il me soit enlever. Quand on connait un jour le bonheur c’est encore plus dur quand on se rend compte qu’on a tout perdu, il suffit de peu de chose pour réaliser qu’on a tout perdu. J’espérais ne pas avoir perdu Leo mais je n’en étais vraiment pas sûre, tout était devenu si compliquer entre nous alors qu’auparavant c’était si simple. On était ami depuis maintenant des années, bizarrement on avait tous les deux vécu à Kawana sans jamais se rencontrer, il a fallu un voyage pour ça. Je n’ai jamais regretté cette rencontre, on y est allé petit à petit passant de connaissance à ami, on a toujours eu la même façon de penser, les même délires, quand on allait quelque part c’était toujours la fête. On avait même crée un petit cercle d’ami par exemple avec Cameron qui était notre meilleur ami à tous les deux, mais aujourd’hui on était à deux doigts de tout brisé. Tout ça pour un baiser, enfin bien plus que ça vu notre amitié amélioré par la suite, j’aurais dû savoir que ça ne fonctionnerait pas, ça n’est jamais le cas. On a beau se faire des films en pensant que se sera différent parce que c’est nous mais à la fin je suis bien comme toutes ses autres filles qui tombent amoureuse de leur ami. Il fallait que je sois honnête avec moi-même, Leo signifiait bien plus que n’importe quel autre mec avec qui j’ai été, il me connaissait pratiquement par cœur, on était les mêmes, puis cette alchimie entre nous avait toujours existé sauf qu’il nous avait fallu du temps pour le réaliser. Il nous fallait le temps d’être prêt à se confronter à cette histoire et on avait encore du mal.

C’est fou comme les choses peuvent changer du jour au lendemain, durant des années Leo avait été simplement un ami, je l’avais vu avec d’autres femmes et connaissais sa façon d’agir et pourtant après son baiser je m’étais rendue compte de ce qu’on avait. Puis nos petits écarts ont continué et un matin je me suis réveillée en réalisant qu’il était le seul que je voulais, je m’étais maudite de ressentir ça et de ne pas arriver à regarder les autres hommes comme avant. Surtout que Leo avait toujours été clair quant au fait de ne pas vouloir s’engager, l’amour n’était pas pour lui et je m’étais rendue compte au fil des années qu’il n’était pas pour moi non plus. A part quand j’en parle à travers mes articles, si mes lecteurs voyaient ma vie je ne suis pas sûre qu’ils suivent mes conseils vu le désastre ambulant que je suis quand on en vient à mes propres histoires. C’est étonnant d’ailleurs cette facilité à parler de ce sentiment quand je me crois incapable d’être aimé, ça provient surement de ce passé que je cache à tout le monde. Je ne méritais pas d’être aimé, cet homme qui m’avait tout enlevé m’avait arraché cette idée de pouvoir un jour être en parfaite cohésion et confiance avec un homme. On ne connait jamais réellement la personne avec laquelle on se réveille, que ça fasse trois mois ou trente ans, on sait simplement les choses qu’il a bien voulu partager mais il restera toujours une part d’ombre chez l’autre. Cette vision plutôt chaotique des relations est en complète contradiction avec le fait que pour moi l’amour est le plus beau sentiment du monde, simplement avec le temps je n’ai pas l’impression qu’il existe sous la forme qu’on croit. « Je faisais ça pour me défendre parce que ma fierté en a pris un coup quand tu as décidé de ne pas te pointer. Et vu la façon dont tu t’es adressé à moi tu voulais que je dise quoi ? C’est la seule solution qui m’ait venu même si ce n’est pas la meilleure. » Il avait réussi à toucher une partie de moi que personne n’avait réussi à atteindre depuis longtemps, Leo me connaissait bien et pourtant dans ces moments j’avais l’impression qu’il oubliait tout ce qu’on avait partagé. Je lui avais fait part de ma peur de n’être qu’un numéro sur la liste et lui il avait parlé de ces autres conquêtes comme si de rien était. Il jouait les jaloux alors qu’il n’était surement pas mieux de ce côté-là, je ne lui faisais pas confiance, le problème est peut-être là d’ailleurs. Il avait détourné son regard et je me sentais mise à l’écart de son cœur enfin s’il en a un, mais rapidement il me faisait de nouveau face, je comprenais dans son regard que sa fierté ou la jalousie avait pris le dessus. Pourtant je m’empêchais d’imaginer qu’il pouvait ressentir plus pour moi que ce dont on avait convenu, je ne voulais pas tomber de haut le jour où il me ferait comprendre qu’il ne m’aime pas et ne m’a jamais aimé. Puis cette idée qu’on ferait un couple terrible ne m’aidait pas, on serait une catastrophe même vu nos deux caractères trempés. « Qu’est-ce que tu veux de moi Leo ? » Je le regardais perdue, j’avais baissé les bras pour comprendre sa réaction ou la mienne, il était surement trop tard pour nous deux ou alors se ne serait plus jamais comme avant. « Je pensais qu’on était amis, qu’on pouvait se parler de tout mais toi tu as préféré partir te faire tes films. Alors tu n’as aucun droit de jugement sur les personnes que je peux voir, que je drague ou quoi que ce soit. » L’atmosphère était tendue, on ne savait pas quoi faire ni l’un ni l’autre, surement par peur de tout ruiner alors qu’à la fin on n’arrivait qu’à faire ça. Les regards étaient tournés vers nous, on se donnait en spectacle et je me sentais légèrement mal à l’aise car pour la première fois depuis longtemps je risquais de perdre quelqu’un qui comptait énormément pour moi et je ne voulais pas que des inconnus puissent assister à cette scène, mais on était bloqué l’un et l’autre ne sachant pas si on se suivrait, il fallait qu’on mette les choses à plat ici même malgré nous.





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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptySam 25 Mai - 10:23

La nuit où Léo avait « posé un lapin » à Rosa, même si là n’était pas sa vision des choses, il n’avait pas pu fermer l’œil, s’était tourné et encore tourné dans son lit, ne parvenant pas à sortir de sa tête toutes sortes de scénarios possibles. Il imaginait Rosa se rapprocher de lui, coller ses lèvres contre celle de ce type, le laisser balader ses mains sur elle pour finalement partir ensemble chez l’un ou l’autre et terminer la soirée au lit. Des frissons n’avaient cessé de le parcourir et le lendemain il s’était levé avec la plus sale gueule de zombie possible, si bien qu’il avait sûrement effrayé la sœur de Camy avec ses larges cernes. Le blondinet sûrement pas, car il avait légèrement l’habitude de voir son bro le lendemain de la veille avec une sale gueule de bois, il l’accompagnait même souvent alors bon. Sauf que généralement, une nana débarquait aussi peu de temps après, car Léo ne rentrait pas souvent seul chez lui en soirée. Cela avait commencé par quelques aventures et avait terminé par une meuf différente pratiquement chaque soir. Peut-être aurait-il dû aller consulter, car cela prouvait très certainement un manque de besoin affectif ou autre connerie de ce genre, mais sa « maladie » s’était guérie toute seule dès l’instant où il avait embrassé Rosa. Il n’avait même pas pensé au fait que Camy allait peut-être trouver ça louche que Léo rentre désormais seul, voir pas du tout, ou encore qu’il agisse bizarrement après avoir fait sortit une demoiselle en douce sans que le blondinet ne le sache – sinon vous pourriez imaginer sa tête. Mais à vrai dire, Camy était un peu dans la lune ces temps-ci et Léo doutait qu’il avait fait tilt et se décide à mener une enquête. De toute manière, si son meilleur ami avait eu le moindre soupçon, Léo aurait déjà été assailli de question.

Au moins, à présent qu’il savait qu’il ne s’était rien passé entre l’inconnu et Rosa, Léo pouvait-il dormir tranquille. Mais le pourrait-il vraiment ? S’il avait foutu en l’air leur amitié par jalousie, il ne se le pardonnerait jamais. Il n’aurait jamais dû agir de cette manière. Il aurait dû prendre sur lui-même et demeurer imperturbable, comme il avait si bien réussi ces dernières années. Pour être franc : il avait eu le comportement d’une nana. Oh mon dieu. Dans cette relation bizarre, était-il entrain de devenir la femme et Rosa l’homme ? Sûrement pas ! Après tout, elle aussi avait montré des signes de jalousie et d’irritation en l’entendant lui envoyer qu’il avait d’autres meufs à aller voir et qui lui poseraient moins de problèmes. Il engueulait Rosa de lui avoir menti sur ce soir-là, mais il avait agi de la même manière, car il n’avait ramené aucune autre femme chez lui depuis ce fameux pacte et n’en avait jamais eu l’intention. Au fond, il ne valait pas mieux. Pourtant, il continuait à l’en vouloir, car il avait eu une réaction qu’il n’aurait jamais voulu avoir et s’était ridiculisé, et il ne pouvait pas s’empêcher de l’en tenir coupable. Si elle n’avait pas été occupée à discuter avec ce mec, si elle ne lui avait pas fait croire qu’il s’était passé quelque chose, Léo n’aurait jamais dépassé les bornes, ni montrer de signes des sentiments qui s’éprenaient de lui. Depuis quand Rosa ne savait-elle pas rejeter les lourds qui l’emmerdaient ? Elle était plutôt forte en ce domaine en temps normal, alors pourquoi avait-il fallut qu’elle soit si lente ce soir-là et que Léo tombe sur elle à ce moment précis. Quelques minutes plus tard, ou plus tôt, et tout ce serait passer à merveille, leur amitié ne serait pas en péril et ils seraient probablement occupés à s’embrasser plutôt que de se prendre la tête. Le destin avait voulu que cela se passe autrement, et Léo ne savait plus trop quoi penser. S’ils étaient sur le point de s’étriper alors qu’ils n’étaient même pas en couple, peut-être cela avait-il été une grande erreur. S’ils continuaient, qui disait que cela n’allait pas encore dégénérer et finisse par faire encore plus de dégâts ? Il connaissait Rosa, et il se connaissait, leur caractère têtu et explosif pourrait bien faire de belles étincelles.

Que voulait-il d’elle ? Cette question semblait tellement impossible à répondre. Il ne pouvait pas lui avouer la vérité, en aucun cas ! Elle prendrait peur, car lui même la craignait comme jamais et tentait encore de se la cacher. Bien entendu qu’il n’avait aucun droit de jugement sur elle, il était l’abruti au final dans cette affaire, mais il ne voyait pas comment il pouvait la sauver. Léo était soudain accaparé d’une nostalgie et tristesse, car il savait au fond de lui que la seule solution acceptable pour eux deux était d’en rester là, du moins pour le moment, en espérant que leur amitié renaîtrait un jour ou l’autre. Pour se protéger, et la protéger elle, il devait mettre un terme au pacte et établir des distances, car il ne pouvait pas se permettre de s’embarquer encore plus dans cette situation impossible. S’il continuait à la voir dans les nouveaux termes établis, il ne pourrait plus reculer les sentiments qu’il ressentait pour elle. Or tous deux n’étaient pas faits pour être en couple, et ne cherchaient pas vraiment l’amour. Léo n’était pas prêt à s’installer dans une histoire sérieuse, n’en avait pas l’envie, et ne savait de toute manière pas si Rosa éprouvait la même chose que lui. Il pouvait encore tenter de préserver le lien qu’ils partageaient entre eux avant qu’il ne l’embrasse pour la première fois, mais pour ça il devrait refouler ses émotions et arrêter de ne penser qu’à l’embrasser encore et encore. « Rien, je ne veux rien. » Il plongea son regard dans le sien, tentant de dissimuler la peine que provoquait en lui les paroles qui suivraient : « Ecoute Rosa, je pense qu’on ferait bien d’en rester là toi et moi. Tout ça n’était qu’une mauvaise idée. Je ne sais pas ce qui nous a pris. On était bien mieux quand on était qu’amis. » Il soupira doucement et fini par sortir du bar, ne pouvant plus supporter rester là. Il ne savait pas trop si elle le suivrait, mais il avait besoin de sortir.
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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMer 29 Mai - 9:33



Gloups, moins serré le café!




L’attitude de Leo était étrange, je ne reconnaissais plus celui qui avait été mon ami pendant tant d’année et pourtant il était totalement différent, après que notre relation ait évolué dans un sens un peu plus ambigüe j’avais eu peur que notre amitié en prenne un coup ou que les choses soient bizarres entre nous mais je n’avais pas pensé au fait qu’il me verrait d’une toute autre façon. C’était le cas pourtant, il voyait en moi la Rosa volage qui ne s’était pratiquement jamais casé dans une relation, il n’avait pas tort je n’étais pas une grande romantique dans l’âme, je ne m’imaginais pas marier avec tout un tas d’enfant mais j’avais toujours cru en l’amour. Ce sentiment si fabuleux et destructeur à la fois, parfois en secret j’avais ces rêves de prince charmant encore, je m’imaginais trouver la bonne personne et vivre avec lui jusqu’à la fin puis la réalité reprenait le dessus et je me rendais compte que maintenant les gens ne cherchent plus que des sex friends ou alors une histoire tout en gardant leur indépendance. Surement à cause de tous ces films à l’eau de rose ou les personnages principaux ont tout, une carrière, l’amour, les amis,… Mais les gens devraient se rappeler qu’on ne vit pas dans un film, toutes ces histoires de sex friends tournent mal un jour ou l’autre car il y aura toujours cette personne spéciale, qui a un truc en plus que les autres puis on tombe amoureux et c’est la fin des haricots. Dans tous les cas je me sentais vraiment mal, sa façon de me parler me faisait du mal, il ne se rendait même pas compte qu’il était en train de détruire toute la confiance que je lui avais accordé. Ces derniers mots m’achevèrent, il mettait donc fin à cette relation quelle qu’elle soit qui était née entre nous et même si d’un côté il avait raison, on était mieux comme amis une partie de moi ne l’imaginait plus dans ce rôle désormais. Notre relation avait évolué et je nous voyais mal aller prendre un verre comme avant comme si de rien était, on connaissait un autre aspect de chacun et très franchement l’attirance que j’éprouvais pour lui ne pouvait pas s’effacer aussi facilement. Je savais très bien qu’après quelque verres je commencerais à le draguer pour pouvoir finir la nuit avec lui mais il semblait sûr de lui, peut-être qu’il ne voulait plus de moi tout simplement, mais j’avais des doutes sur ça. Surtout quand il quitta les lieux pour me laisser toute seule, j’avais envie de crié, de pleuré voir de tout cassé, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait car au fond ce n’était qu’une amitié avec quelques extras. Au fond il était beaucoup plus que ça, je nous imaginais pas comme un couple mais on avait partagé beaucoup de chose et il ne pouvait pas tout jeter comme ça sans même se retourner. J’emboitais alors ses pas, tout comme il m’avait posé un lapin il partait là encore sans assumer ses propos jusqu’au bout, je le rattrapais pour me mettre face à lui et lui bloquer la route. « Pourquoi tu fais ça ? Tu te contentes juste de partir à chaque fois comme si j’étais rien. » Je me perdais quelques minutes dans ses yeux, cherchant une lueur d’espoir pour me donner le courage de lui dire ce que je pensais, mais c’était tellement difficile. « Tu m’avais promis que je ne serais pas qu’une fille de plus sur ta liste et pourtant j’ai l’impression que c’est le cas. Alors peut-être que tu as raison on était mieux en tant qu’amis car si tu n’es pas capable de te battre un minimum pour moi ça ne vaut pas la peine. » Je restais planter là devant lui, il ne pouvait pas s’échapper encore une fois et même s’il le faisait ça signifierait simplement la fin pour nous deux même au niveau amical. J’étais sure de moi, un retour à une relation simplement amicale était impossible pour nous deux pas après tout ce qui s’était passé, il y aurait toujours ce malaise. Je me demandais alors s’il n’en avait pas simplement rien à faire de moi mais vu sa crise de jalousie précédente il m’avait prouvé que je comptais un peu pour lui. « Tu t’attends à quoi en me disant qu’on doit tout arrêter, qu’on redevienne ami comme avant, qu’on aille boire un verre ensemble et que je te vois draguer d’autres filles et moi d’autres mecs. Qu’on fasse comme si rien ne s’était passé devant les autres alors qu’on sait tous les deux qu’on est attiré l’un par l’autre. » Je commençais à m’ouvrir petit à petit, il me fallait du temps mais le sentiment que je risquais de le perdre avait accélérer le processus. Avec moi c’était tout au rien, il n’y a pas de peut-être et il le savait. J’étais entière, je l’avais toujours été dans mes relations avec les autres. Soit j’aime, soit je n’aime pas il n’y a pas de demi-mesure malheureusement et Leo représentait une grande partie de ma vie quoi qu’il pense. « Je ne veux pas être ton ami Leo, pas après tout ça, je veux plus, je te veux toi. Je veux pouvoir t’embrasser si j’en ai envie, je ne veux pas que tu finisses la soirée avec une bimbo sans cervelle alors que je suis à côté. » Je baissais les yeux, ce que je lui demandais ressembler un peu à un couple, alors que je repoussais cette idée le plus possible. Je voulais simplement Leo, sans aucune obligation, sans aucune promesse d’amour éternel, en secret de nos proches, c’était son choix maintenant moi j’avais fait tous ce que je pouvais. « On ne pourra plus être ami tu le sais aussi bien que moi. » Les cartes étaient entre ses mains et moi je pouvais juste rester là en attendant qu’il les abatte. Il était le maître de cette relation à présent et je lui laissais donc les regrets et tout ce qui vient avec, je venais de faire un grand pas et je ne pourrais pas faire plus à part lui avouer que j’aimais passer du temps avec lui de cette façon-là. Il ne me restait plus qu’à voir ce qu’il en était pour lui, la peur s’empara de moi me laissant impuissante, j’attendais ma sentence sagement.




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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyVen 14 Juin - 18:03

Les dernières paroles que j’avais prononcées me restaient en travers gorge. Vouloir arrêter tout ça… Rester amis… Une grande partie de moi savait pertinemment bien qu’aucun retour en arrière n’était possible, et qu’en proposant de retrouver la voie de l’amitié, plutôt que ce chemin obscur que nous avions emprunté dernièrement, je mettais surtout un terme à ce que nous avions été autrefois. Comment pourrions-nous retourner à notre relation d’antan ? Rosalo ne serait plus. Nous ne pourrions pas retourner à ce que nous étions avant, retrouver notre éternelle complicité. Nous avions été trop loin, et malgré les réflexions intenses que j’avais pu avoir, j’avais décidé de suivre mon instinct, convaincu de pouvoir repousser les inévitables conséquences à plus tard. Qui croyais-je pouvoir duper ? Un jour ou l’autre, je l’avais su dès le début, un de nous deux n’allait plus pouvoir se contenter du pacte que nous avions conclu. Ce jour était juste arrivé plus tôt que ce que je n’avais crû. J’en étais l’unique responsable, et je devais en subir l’orage à présent. Ma décision était pour le mieux après tout, n’est-ce pas ? Mes mots avaient le poids d’une rupture sur mon cœur, et je les regrettais déjà, mais toute cette histoire n’était qu’une mauvaise idée dès le départ. J’avais beau vouloir passer tout mon temps avec Rosa à présent, désirer l’embrasser encore et toujours, la serrer contre moi, laisser enfin monter ces nouveaux sentiments envers elle sans ne plus les craindre, je savais que tout cela allait finir par virer au cauchemar et qu’un de nous deux, si pas les deux, allait être blessé. C’était déjà le cas au final, et ce que j’avais craint qui se produise était arrivé, mais peut-être qu’en mettant un terme à notre nouvelle relation, je pouvais encore sauver la situation et peut-être pourrions-nous redevenir un jour, avec le temps, les amis que nous étions. Mais ce n’était pas ce que je voulais. L’amitié avec elle ne m’intéressait plus. Enfin, non pas qu’elle ne m’intéressait plus, j’adorais trop Rosa que pour m’imaginer ne plus l’avoir dans ma vie, mais disons que cela ne me suffisait plus. Je ne voulais pas être son simple « pote », je ne voulais plus sortir avec elle et l’aider à se trouver des conquêtes pour ensuite en parler pendant des heures avec Camy. Même l’idée de retourner vers d’autres filles me faisait horreur, alors que cela ne faisait pas si longtemps que ça au final que nous avions dépassé les limites. Comment aurais-je pu croire qu’un jour, moi, Léo James, le célibataire endurci et Don Juan qui s’assume, m’imagine me contenter à nouveau d’une seule femme ? Combien de fois avais-je rabattu aux oreilles de mes amis que non, se stabiliser avec une demoiselle ne l’intéressait pas, car s’il y en avait autant c’était pour en profiter et non pas le contraire. Bien entendu, j’avais tenté par la même occasion de me convaincre et de me dire que cela ne me manquait pas. Bien sûr, la tranquillité d’un couple me manquait, ainsi que le fait d’avoir une personne sur qui on pouvait compter à tout moment, à qui on pouvait tout raconter, qui était là le soir, qui nous faisait sentir exceptionnels. Peut-être était-ce pour cette raison que je m’étais autant dévoué à mes amis depuis mon retour d’Inde. Mon cœur brisé avait décidé de se reconstruire dans des relations plus durables et qui ne m’avaient encore jamais fait faux bond jusqu’ici : l’amitié. Cela avait plutôt bien fonctionné jusqu’ici et la tentation avait mis du temps à me rattraper. En vérité, aucune femme n’avait réussi à faire craquer mon nouveau cœur de pierre – en ce qui concernait mes relations avec les femmes – jusqu’à Rosa. Mon dieu, qu’est-ce que j’aimerais qu’elle puisse être capable de lire dans mes pensées, cela règlerait tout. Au moins serait-elle enfin ce que j’ai sur mon cœur et les vrais raisons de mes paroles et actes. Je me sentais incapable de les prononcer tout haut, moi qui d’habitude avait du mal à me taire. Peut-être avais-je été victime du même maléfice que la Petite sirène et m’avait-on volé ma voix – d’accord, un peu gay comme référence, je sais -, pourtant elle était bel et bien encore là au moment de lâcher toutes ces conneries que je regrettais. Pourquoi n’avais-je pas un petit ange autour de moi qui me soufflerait de la fermer au moment de débiter des bêtises ? Si seulement cela pouvait exister, cela m’éviterait bien des ennuis.
 

Je pensais que Rosa ne me suivrait pas après ce que je venais de lui dire, ou que si c’était le cas, ce serait avec une massue pour m’achever. Pourtant, elle me surpris et m’arrêta. Elle avait son mot à dire bien sûr, et sûrement était-ce par lâcheté et peur de ce qu’elle pourrait me lâcher en réponse, que j’étais parti d’un coup. Je l’écoutai me balancer que je la traitais comme si elle n’était rien d’autre qu’un vulgaire autre numéro sur ma liste de conquêtes, comme si nous n’avions pas une histoire, que nous n’avions jamais été amis. Elle ne comprenait pas que c’était justement tout le contraire, et que c’était ça qui me foutait les boules. À nouveau, mes lèvres demeurèrent scellées, n’osant pas exprimer ce que j’avais sur le cœur, craignant trop de me faire rejeter et de souffrir une fois de plus. Mais après tout le discours qu’elle venait de proclamer, je me voyais mal la laisser en plan, d’ailleurs je n’en avais aucune envie. Mais comment pouvais-je lui expliquer tout ça ? Pourquoi étais-je si nul dans ce genre de moment ? « Tu ne comprends pas », soufflais-je doucement, tellement que ça en était presque inaudible. Je ne parvenais pas à quitter mes yeux du sol, appréhendant de croiser son regard. Enfin, je les relevai, et la voir devant moi, aussi belle, aussi énervée qu’une tigresse, me redonna bizarrement un élan de courage. Comment pourrais-je ne serait-ce que risquer de perdre une femme pareille ? Rosa valait la peine d’essayer, car jamais je ne pourrais me pardonner de ne pas avoir tout fait pour la conquérir, à moins de devenir un vieux grognon acharné sur ses regrets et en mauvaise humeur continuelle – un mystère venait peut-être d’être résolu ! Ainsi serait-ce pour ça que les vieux deviennent tellement insupportables avec l’âge ? Bref -  . «  Rosa tu comprends tout de travers. Je ne te traite pas comme n’importe quelle autre fille ! Au contraire ! Sinon nous n’aurions jamais eu cette dispute. Je n’en ai absolument rien à foutre que les autres nanas voient d’autres mecs en même temps que moi. Mais toi, c’est… c’est différent. Je ne peux pas t’imaginer avec un autre, tout comme je ne me vois plus avec une autre ces derniers temps. Je t’ai raconté des conneries pour te rendre aussi jalouse que je l’étais, mais Rosa je ne suis pas allé voir d’autres meufs, je n’en ai aucune envie et ce nouveau comportement me fout les boules ! On a conclu un pacte, mais jamais je n’aurais crû que cela deviendrait aussi compliqué et que la jalousie se mêlerait à tout ça. Je ne veux pas être simplement ton ami, et je sais pertinemment bien que c’est de toute manière impossible à présent, mais je ne peux pas supporter l’idée de te savoir entrain d’embrasser un autre mec. Je… Je ne sais pas ce que c’est, je ne sais pas trop ce que je ressens pour toi, je suis complètement perdu et ça me rend dingue bon sang ! Tu me rends dingue ! Je ne sais plus quoi faire moi. Je n’étais pas censé… » Je m’interrompis soudainement, réalisant que j’allais peut-être un peu trop loin et que je risquais de l’effrayer autant que moi. Les mots « tomber amoureux de toi » demeuraient encore sur le bout de ma langue, mais il était hors de question que je les sorte. « Je suis désolé Rosa, pour tout ce que je viens de te balancer. Je ne pensais rien de ce que je t’ai dit. Mais penser que tu avais été avec un autre m’a mis hors de moi… »
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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMar 18 Juin - 11:54



Gloups, moins serré le café!





Ce que Leo me balançait était comparable à des coups de couteau en pleins dans mon cœur. J’étais capable de pardonner beaucoup de chose mais son attitude maintenant ça m’était impossible, il me faisait souffrir plus qu’il n’aurait dû et je m’en voulais d’être aussi faible. Ce n’était pas simplement la fin d’une amitié améliorée mais la fin d’une relation tout court entre nous, car soyons honnête on n’allait pas rester amis après tout ça, j’en étais incapable. La fin de notre relation aussi étrange soit elle signifiait la fin de tout autre chose, de cette longue amitié durant des années, de notre trio avec Cameron, de tous nos délires et nos défis. Ma vie allait être bien ennuyante sans mon Leo, enfin Leo tout court pourquoi je rajoute ‘mon’, il n’a jamais été à moins que ce soit clair. Il ne lâchait pas le sol des yeux, ça m’énervait un peu surtout quand il ajouta que je en comprenais pas, ma bouche forma un ‘oh’ d’étonnement. C’est certains que si on ne m’explique pas je ne peux pas comprendre, j’avais envie de lui rappeler ma blondeur qu’il semblait avoir oublié. Mais il releva les yeux et quelque chose d’étrange se passa car il commença un laïus, j’essayais de me concentrer et d’écouter chaque mot. Alors qu’au départ je m’attendais à recevoir des énièmes coups de couteau dans le cœur, en réalité ce que disait Leo s’apparentait à une déclaration amo… Non ça ne pouvait pas être ça, pas l’amour, pas avec Leo, je le regardais les yeux écarquillés. Il venait de s’ouvrir à sa façon, la même que la mienne un peu plus tôt en fait mais l’entendre partager ces sentiments étaient trop difficiles. Je reculais légèrement comme pour avoir de nouveau mon espace personnel et ainsi pouvoir réfléchir à ce qu’il venait de me dire. Le pire dans tout ça c’est que je pensais les mêmes choses. Leo et moi on avait toujours été pareil, c’était peut-être de ça qu’il s’agissait, nos similitudes et le fait qu’on se comprenne mieux que quiconque. Mais alors si on était si pareil, il savait déjà ce que je ressentais et j’allais être de nouveau faible face à tout ça. Pourtant je n’étais pas prête à perdre Leo, mais pourquoi était-il arrivé au mauvais moment, j’avais tellement de chose à gérer en ce moment entre les découvertes sur ma sœur, Noah qui semblait beaucoup plus toucher que ce qu’il laissait entendre, mon boulot mais surtout ces souvenirs de cette nuit ou tout a basculé. Je fermais les yeux quelques instants comme pour remettre mes idées en place car tout se mélanger d’un seul coup et j’allais bientôt me trouver submerger par mes pensées qui partaient dans tous les sens. Et alors que mon cerveau partait dans tous les sens je posais de nouveau mon regard sur Leo, il était là, tellement lui et tellement beau. Un sourire incontrôlable commença à apparaitre au coin de ma bouche, je savais que quoique je fasse je ne pourrais jamais faire sortir Leo de ma vie, ce serait un réel déchirement et j’en souffrirais tellement. Alors le perdre simplement par peur d’engager mon cœur dans une histoire qui n’a peut-être pas d’avenir me semblait stupide, je me rapprochais de lui et je l’embrassais sans lui demander son envie. Je passais mes mains sur son torse pour ensuite les faire se rejoindre dans sa nuque. C’était un baiser passionné et surement un peu désespéré, oui j’étais désespérée à l’idée de le perdre, je n’étais pas capable de ne plus avoir Leo dans ma vie. Alors même si je prenais des risques, j’étais prête à mettre mon cœur en jeu juste pour le garder près de moi, bien entendu je ne lui dirais pas que je ressens peut-être un peu plus de chose que ce que je laisse paraître mais de toute façon ça le ferait fuir. Au bout de longues secondes je me détachais de lui, je n’avais pas pensé au fait qu’il pouvait me jeter en beauté après tout ça et la peur débarqua de nouveau. Je lui lançais un regard innocent tout en me mordillant la lèvre inférieure comme pour l’attendrir et qu’il ne me rejette pas. « Alors pour reprendre certains point de ton petit discours, je n’ai embrassé personne depuis notre première nuit ensemble, je ne compte embrasser personne si c’est ce que tu souhaites et dans ce cas-là tu n’embrasseras personne non plus. Et pour finir tu me rends dingue aussi … Tu me rends complètement folle quand tu me poses un lapin, quand tu crois que je pourrais m’intéresser à un pauvre mec dans un bar alors que je t’attend et quand je t’imagine avec une autre et bien je suis folle de rage … Tellement que j’ai envie de t’attacher dans ma cave pour te garder rien que pour moi mais ça ferait psychopathe. » Je riais légèrement, c’est vrai je ressentais bien plus que de l’attirance pour Leo mais je ne voulais pas qu’on aborde clairement le sujet, on était pas prêt à tout ça. On voulait toujours garder ce secret entre nous et profiter de tout ça mais on ressemblait de plus en plus à un petit couple. Et pour la première fois depuis longtemps ça ne me dérangeait pas de ressembler à un couple si ça voulait dire que Leo était rien qu’à moi. Je me sentais un peu mieux, j’avais casé mes pensées dans un coin de ma tête, j’aurais assez de temps plus tard pour réfléchir. Pour l’instant je préférais profiter un peu de Leo, j’étais près de lui et avec ma main j’agrippais son tee-shirt, j’observais alors son corps, son torse et je n’avais qu’une envie me blottir contre lui malgré l’énervement qu’il avait généré un peu plus tôt en moi. Face à lui j’étais si faible parfois, je levais les yeux vers lui pour croiser son regard et je fondais. « Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de vous Monsieur James ? » Je riais encore une fois légèrement, j’avais retrouvé ma bonne humeur un peu et je savais que ça n’allait surement pas durer avec Leo, il avait le don de me faire passer d’un état à un autre en une fraction de seconde, tel un magicien. Quoi qu’en réalité je n’aie pas besoin de lui pour ça, j’étais un peu d’humeur maussade tout d’un coup en pensant à nous deux et la suite des évènements, comment on allait pouvoir s’y prendre pour ne pas s’énerver l’un contre l’autre pour des raisons stupides, c’était impossible pour nous.



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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMar 18 Juin - 19:42

J’espérais au fond de moi que Rosa ne prenne pas ma déclaration comme une demande de couple officielle, non pas parce que je ne me voyais pas avec elle, mais parce que rien que le mot « couple » m’effrayait encore, alors ajoutez-y l’adjectif « officiel » et j’étais complètement foutu, frôlant la crise cardiaque. Je ne savais pas ce que je voulais, ni quoi faire de mes sentiments, mais je savais ce que je ne voulais pas : continuer à prétendre que tout était rose et que la jalousie ne s’était pas installée entre nous, ni que cette dernière ne signifiait rien. Bien sûr qu’elle signifiait quelque chose, et il était trop tard pour jouer aux dupes et innocents. Au moins étais-je rassuré sur un point : Rosa était aussi dérangée sentimentalement que moi. Bon, peut-être ne devrais-je pas lui sortir ça en utilisant ce genre de mot si la conversation finissait par dévier sur ce point, mais la vérité était là. D’une certaine sorte, je savais que mes craintes pouvaient s’adoucir grâce au fait que la fille concernée était Rosa et personne d’autre. Il n’y avait aucune chance qu’elle s’emballe d’un coup et se mette à parler de plans, de sorties amoureuses, de soupers de couples et tout le blabla. À vrai dire, je la connaissais tellement bien qu’il était même étonnant que j’eus pu douter à un moment de ses intentions. Rosa et moi étions presque pareils après tout, et je savais que je pourrais lui faire confiance quoi qu’il arrive. Elle n’était pas une femme comme les autres et était tout aussi stressée que moi, ce qui ferait qu’on irait très probablement à notre propre rythme dans cette histoire, en d’autres mots à l’allure d’un escargot.

En repensant à tout ça, je n’en revenais toujours pas d’à quel point la situation avait changée à présent. Un jour nous étions des amis inséparables, et d’un coup nous étions bien plus. Que le sexe s’ajoute à notre amitié était déjà bizarre sur les bords, mais pas impensable, car après tout il n’était pas rare que des amitiés filles/garçons dévient, j’étais bien placé pour le savoir, mais qu’on en soit arrivés à développer des sentiments bien plus forts était juste… presque improbable. Jamais je ne m’était imaginé pour de vrai sortir avec Rosa, ni le l’avais vue de cette manière auparavant, et j’étais certain que si je demandais à mes amis les plus proches s’ils avaient crû un jour que Rosa et moi puissions former un couple, ils m’auraient ri au nez. Notre comportement d’antan n’avait pas aidé non plus, puisqu’on s’était toujours encouragés l’un et l’autre à draguer tel ou tel mec ou nana et à faire des choses improbables. Quoi qu’il en soit, à présent qu’on était passés à une autre étape elle et moi, tout cela ne me semblait plus aussi difficile à croire. Au contraire, j’avais une impression de naturel entre nous. Comme nous nous connaissions déjà de A à Z, enfin presque en tous cas, quelques secrets demeuraient enfuis, mais étant donnés qu’il s’agissait des secrets, ni elle, ni moi n’étions au courant, il était d’autant plus facile pour nous de nous comprendre et de savoir à quoi s’attendre. Deux dérangés sentimentalement, ça collait plutôt bien au final non ? Une relation un peu bizarre, certes, mais toujours mieux qu’une fille emballée et qui veut se marier dès le lendemain du premier baiser avec un mec tel que moi.

Après mon petit discours, je craignais de faire fuir Rosa, et je l’aurais totalement compris, bien que je me serais très certainement vexé aussi. J’ignorais cependant si j’étais pardonné de mes conneries d’il y a quelques minutes, ou non. L’idée de mettre un terme à notre relation, à tout niveau, m’était sortie de la tête maintenant. Peut-être n’avait-elle été qu’un moyen, une excuse pour éviter d’affronter l’inévitable et de m’expliquer. La confession faite, mon échappatoire n’avait plus lieu d’être. Contre toute attente, Rosa retrouva le sourire et sa réponse ne put que me satisfaire, réchauffant mon cœur une fois de plus. Je ne parvenais plus à empêcher ces émotions de monter en moi face à elle, c’était dingue. Mon rire accompagna le sien tandis qu’elle me menaçait de m’enfermer dans une cave, même si j’aurais dû sans doute prendre un peu plus peur, car nous savons tous que Rosa était un peu folle sur les bords parfois, alors peut-être en était-elle vraiment capable, qui sait. Je n’eus même pas l’occasion de lui répondre, que ses lèvres vinrent rencontrer les miennes dans un élan improvisé qui fut loin de me déplaire. J’avais envie de la serrer contre moi et de faire perdurer ce baiser, me fichant totalement de cette effusion publique dont je n’étais généralement pas un grand fan. Des palpitations parcouraient tout mon corps et un bonheur brusque s’empara de moi. Je ne l’avais pas perdue alors, au contraire, elle n’avait plus l’air de m’en vouloir et était sur la même longueur d’ondes que moi. Je n’en revenais pas. Deux minutes auparavant, on était prêts à se déchirer complètement, et à présent on s’embrassait comme si de rien n’était, avec encore plus de passion que n’importe quel autre baiser. Quand ses lèvres se détachèrent des miennes, elle me posa une question qui fit revenir toute ma bonne humeur. J’étais bien à nouveau, et je n’avais pas vraiment envie de me soucier du futur et de ce que tout cela signifiait. Je voulais simplement vivre le moment présent et ne plus la quitter, plus jamais. « J’en sais trop rien. Juste éviter de vraiment m’enfermer dans ta cave serait pas mal. Je suis un peu claustro sur les bords… », plaisantais-je avant de recoller mes lèvres contre les siennes pour un bref baiser. « Je sais juste une chose. On va pouvoir éviter le Starbuck pendant quelques temps je crois ! » J’haussais les épaules tout en prenant un air innocent avant de poursuivre : « Je crois que les gens ont eu peur de toi après tout. » Rire d’une engueulade à moins de dix minutes d’intervalle de celle-ci, il n’y avait que moi pour accomplir ce genre de choses. Mon sourire s'adoucit un peu tandis que je plongeais mon regard dans le sien : "Si tu savais à quel point je suis soulagé qu'on soit sur la même longueur d'ondes. Ce n'était juste plus vivable." Je la serrai un peu plus contre moi en enchaînant : "Par contre nous sommes toujours d'accord que notre cher Camy perdure dans l'ignorance, n'est-ce pas ? Autrement il nous forcera à faire des choses des plus improbables, je le sens! Surtout qu'il devient de plus en plus effrayant ces temps-ci à cause d'une brunette." Je mimais de frissonner de frayeur, exagérant certes un peu la situation.
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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyMar 2 Juil - 20:03



Gloups, moins serré le café!





Les choses allaient vite entre Leo et moi, on vivait à cent à l’heure tous les deux et notre relation était vouée à la même chose, tantôt on se détestait puis ensuite on avait envie de se jeter l’un sur l’autre. Certes je lui en voulais toujours un peu d’avoir eu envie de mettre fin à notre histoire mais je ne pouvais pas l’en blâmer très longtemps, il était tellement lui que je me retrouvais telle une enfant à ses côtés. Les sentiments qu’on commençait à éprouver l’un pour l’autre nous terrifier mais je savais que je ne pourrais pas me passer de lui, j’en étais incapable, il était entré dans ma vie il y a des années et je ne pouvais pas supporter l’idée qu’il puisse en sortir un jour. J’avais peur, j’étais parfois même tétanisée face à ce que je ressentais pour lui tellement mes sentiments étaient fort sans même que j’en sois totalement consciente encore. Je me demandais ou ça nous mènerait mais au fond il valait mieux se laisser aller et tenter d’avancer sans trop se poser de question. « Peur de moi ? Ce n’est pas moi qui ai jeté mon gobelet par terre. » Il n’y avait que nous pour rire après une engueulade, après avoir presque mis fin à notre histoire mais maintenant tout aller mieux, on avait mis certaines choses à plat et au moins on était d’accord sur le fait de ne pas voir d’autres personnes car on en avait pas envie et non pas pour un soucis d’exclusivité. Peut-être que l’idée d’être fidèle passer mieux avec le fait qu’on l’ait décidé chacun de son côté et non pas que l’autre nous l’ait clairement demandé. Alors qu’au fond c’était la même chose mais que voulez-vous, on aime croire à des choses comme ça. « Evidemment qu’on ne dit rien à Cameron le pauvre il risque d’avoir une crise cardiaque. Oh oui j’ai entendu parler de cette brunette, il voulait me la présenter lors d’un repas. » Cameron, j’étais mal à l’idée de lui mentir mais c’était mieux ainsi, si Cameron savait pour nous deux ça voudrait dire que notre histoire est bien réelle et on devrait se poser des questions dont on a pas envie. Puis il allait nous questionner, nous demander ce qu’on est, ou on va, ce qu’on veut, chose auxquels aucun de nous deux avaient envie de réfléchir. Puis Cameron n’avait pas à tout savoir de nous non plus, il était mon meilleur ami tout de même, je lui avais toujours parlé de ma vie dans les moindres détails enfin presque et je culpabilisais de lui cacher une chose autant importante surtout qu’il saurait trouver les mots pour me rassurer j’en suis certaine. « Tu crois qu’il va nous en vouloir si un jour il découvre.. » Je ne savais pas quel terme employer, je restais bloquer quelques secondes. « Tout ça quoi. » Je faisais un grand geste avec mes bras pour lui montrer que je parlais de nous, je me sentais ridicule, j’avais toujours pu parler de tout avec Leo mais maintenant je me sentais juste trop vulnérable à ses côtés. C’était la seule chose que l’amour faisait naître en moi, ce sentiment de vulnérabilité et de faiblesse, cette peur de finir abandonner ou qu’on se fiche de moi. J’avais du mal à croire qu’on pouvait réellement s’intéresser à moi, en même temps quand on ne s’aime pas il est difficile d’accepter que d’autres nous aime. C’était mon cas, après mon viol je n’avais plus réussi à me lâcher vraiment, qu’est-ce qu’un homme pouvait me trouver ? J’étais simplement une jeune femme pleine de défaut et d’insécurité, qui n’avait attiré pratiquement que les mauvais hommes. J’étais une jolie fille, j’en étais consciente mais c’est comme si les hommes ne voyaient que ça et ne cherchaient pas plus loin, j’avais peur que Leo se rende compte qu’en réalité cette amie en qui il croit depuis des années et juste une pauvre fille qui ne vaut rien. Pas très joyeux ces pensées sur moi-même je l’admets mais c’est que je pense, je ne comprends pas qu’on puisse m’aimer et c’est surement pour ça que je m’attache autant à Leo, car il n’a jamais prétendu m’aimer. Tant qu’il ne me dira pas qu’il m’aime il y aura moins de dégâts, débile comme raisonnement j’en suis consciente mais pour l’instant ça me rassure un peu et c’est tout ce dont j’ai besoin pour être honnête. J’en ai marre de me poser des milliards de question auxquelles je n’aurais aucune réponse. Peut-être qu’un jour les choses évolueront mais pour l’instant c’est plutôt pas mal comme ça je trouve, on s’apprécie, on apprend à se découvrir et tout ça dans le plus grand des secrets ce qui ajoute pas mal d’excitation.



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MessageSujet: Re: ROSALO - Gosh, moins serré le café!   ROSALO - Gosh, moins serré le café! EmptyDim 21 Juil - 7:20

Pourrait-on me qualifier de lunatique ? Non… Je ne pense pas. En temps normal, je suis plutôt rancunier quand je me dispute avec quelqu’un. Quoi que, je ne sois pas sûre que rancunier soit le mot. Disons plutôt que je suis aussi têtu qu’une mule et que je n’aime pas être celui qui doit faire le premier pas, convaincu d’avoir eu raison et n’étant pas prêt à avouer le contraire, même si trente secondes plus tard je me rends compte que j’avais faux sur toute la ligne. Heureusement, les conflits ne m’aiment pas et je ne les cherche pas non plus. Résultat, je ne suis pas un expert en tensions et cela me convient très bien. Je préfère voir le côté positif des choses et voilà tout. Enfin bref. Tout ça pour dire qu’il n’y avait qu’avec Rosa que je pouvais passer d’une telle émotion à une autre. Deux minutes auparavant on était prêts à mettre la tête de l’autre sous la machine à café du Starbuck histoire de l’ébouillanter un peu tellement on était énervés, et à présent nous roucoulions comme des amants heureux dont la vie n’était qu’un fleuve tranquille. Une chose était certaine : notre histoire ne serait pas tranquille du tout, et je savais au fond de moi qu’elle serait parsemée d’embûches étant donné nos deux caractères, mais j’étais prêt à tenter le coup, car je ne m’étais certes jamais senti aussi perturbé ces derniers temps, mais un sentiment positif s’y ajoutait : bizarrement, je me sentais soudain « complet ». Peu importe le chemin que l’on empruntait, du moment qu’on le faisait à deux. On était pas prêt à déclarer au monde entier qu’on se voyait à présent d’une autre matière, d’accord, un pas à la fois. On ne parvenait toujours pas à se décider si on était un couple ou pas, ou plutôt on refusait de se l’avouer en prétendant se contenter d’une amitié améliorée exclusive, mais avouez que cela ressemble plus à une relation de couple qu’autre chose. Il n’y avait que nous pour changer les mots à notre guise afin de soulager notre conscience et de faciliter notre bien être. Quoi qu’il en soit, nous étions enfin sur la même longueur d’ondes et c’était tout ce qui importait.

L’idée que Camy puisse nous en vouloir de lui avoir gardé tout ça secret me fit arracher une grimace, mais j’étais persuadé au fond de moi qu’il comprendrait, car le blondinet commençait à avoir l’habitude de nos bizarreries à Rosa et à moi, du moins je crois. Il lèverait sûrement les yeux au ciel et se frapperait le front d’exaspération devant nos explications et notre manière de toujours nous compliquer la vie, mais au final j’étais certain que cela lui ferait décrocher un sourire. « Comment pourrait-il nous en vouloir ? On est trop adorables. Et puis je me suis entraîné à mimer le chat potté, alors pas d’inquiétudes ! », répondis-je sûr de moi en lui dévoilant cette fameuse mimique avant d’embrasser une nouvelle fois ma blondinette. Je crois que je ne m’en lasserai jamais.

À présent, il était temps de ne penser qu’au moment même et non pas à ce qui adviendrait de nous plus tard. Cela avait toujours été ma philosophie, mon mantra, mais j’avais oublié de l’appliquer avec Rosa et tout avait failli dégénérer. Pourquoi se poser des milliards de questions et se stresser au point de ne plus dormir, alors que nous pouvons simplement nous laisser guider par la vie et découvrir petit à petit les surprises qu’elle nous réserve ? La préoccupation ne nous avait pas tellement réussi ces derniers temps et j’étais décidé à la laisser de côté et à simplement profiter. D’un sourire, je serrai Rosa contre moi, ma main posée contre sa tête, dans une étreinte qui me rassurait tellement. Je ne voulais plus jamais la lâcher et j’espérais au fond de moi que cela n’arriverait jamais.

FIN DU RP

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