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 You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'

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MessageSujet: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptyLun 20 Mai - 14:23





Le vent glissait sur ma peau telle une caresse, alors que le soleil réchauffait doucement mon corps perlé de goûtes d'eau de mer. Coucher sur le ventre, j'écoutais de la musique sur mon ipod, les yeux fermés, j'étais en osmose parfaite avec moi-même et je prenais tout le temps pour profiter de chaque seconde. Ma tête était vide de toutes pensées et je pouvais sentir sur mes lèvres, un fin sourire procuré par le bonheur de cet instant si simple et pourtant, si apprécié.J'avais même fait une petite playlist rien que pour cette journée, les musiques douces régnaient en maître, afin de satisfaire mon envie de cocooner tranquillement sur la plage du Maroochy Surf Club. L'un des points positifs, quand on est riche, c'est tous ces endroits VIP qui permettent d'éviter les endroits publics bien trop bondés et où, on ne sentant pas parler. Ici, il n'y avait pas d'enfant en pleure, ni de vendeurs indépendants qui criaient pour vendre des boissons et aucun frisbees volant qui vous tombent dessus. C'était un vrai coin de paradis que l'on pouvait s'offrir si on y mettait le prix. Je soupirais doucement savourant le moment présent tout en repensant à cette semaine chargée que j'avais eue avec le gala de charité, que j'avais organisé pour la famille Curtis. J'avais encore fait du bon travail, il faut dire que, quand on met toute sa volonté et son attention sur une chose, il est assez facile de la réussir. Il n'y avait pas eu beaucoup d'incident, juste quelques petits problèmes techniques très vite réparés par l'équipe technique, que j'avais engagé pour la soirée, ils étaient les meilleurs dans leur travail et je faisais toujours en sorte d'avoir cette entreprise dans mon équipe. A peine m'étais-je concentrée sur ce gala, que ma rencontre avec Jon' vint bondir dans mon esprit tel un grain de maïs qui chauffe jusqu'à devenir un pop corn. Des années étaient passées, sans que je ne le vois réapparaitre, je m'étais habituée à cette vie sans Jonathan Wells-Curtis pour m'embêter, à vrai dire, c'était un vrai plaisir...un plaisir qui avait pris fin hier soir. Il avait gagné en maturité et cela lui allait plutôt bien, Jon' n'était qu'un adolescent qui venait à peine d'avoir sa majorité, quand il s'en était allé et il était revenu en un jeune adulte qui n'avait pas perdu de son charme, au contraire, il en avait gagné. Ma haine envers lui avait bien sûr, été au rendez-vous et j'avais pu observer, qu'elle était tout aussi forte qu'au début. Mais...il y avait quelque chose de nouveau, quelque chose d'incompréhensible qui s'était éveillé en moi et cela me rendait assez dingue....Aller dis le, Jaz, dis le... Cet idiot de Curtis me fait de l'effet ! Voilà, je l'avoue, je l'ai dit, il m'attire ! Pourquoi il fallait que cela tombe sur moi ?! Jamais auparavant, je n'avais éprouvé ça, il était seulement que l'abrutis qui avait toujours le mot pour m'énerver maintenant, il était devenu sexy à mes yeux. C'était le revers de la médaille, karma c'était sûrement dis « Ok, tu passeras des années sans lui mais, à son retour tu tomberas sous son charme », saloperie de karma ! D'accord, je le trouve très beau mais, ce n'est pas pour autant, que je me laisserais faire ! Je pouvais très bien vivre avec et ne jamais succombé, il faut dire que la haine que j'avais pour lui était une grande alliée. Et puis, s'il m'arriverait de vouloir céder à la tentation, je n'avais qu'à me rappeler l'une des humiliations qu'il m'avait fait subir et cela ferait l'affaire. N'empêche, il avait toujours le goût pour les poupées Barbies peroxydées, qu'est ce qu'il pouvait bien trouver d'attirant chez elles ? Bon Jaz' n'y pense pas, ça ne sert à rien du tout et en plus de cela, tu gâches ta somptueuse journée relaxante. Il ne mérite pas que tu penses à lui et dis-toi que de toute façon, tu ne croiserais pas son chemin si souvent. Oui, c'était juste sur le coup et maintenant, ça va passer et tu vas reprendre ta petite vie tranquille.

Je me retournais sur le dos, sentant que le soleil avait assez chauffé pour cette partie là de mon anatomie. Bronzer, c'est bien mais, je n'avais pas envie de me retrouver aussi rouge qu'une crevette. Je soupirais doucement, avant de reposer ce même sourire enchanteur sur mes lèvres, c'était tellement agréable de passer du temps rien qu'avec soit même, de laisser les secondes passer sans rien faire, juste pour une fois. J'ouvris doucement les yeux, revenant à la réalité qui n'était pas si dure vu, la magnifique vue de la mer et du ciel bleu azur, sans trace de nuage. Oui, c'était vraiment une très belle journée et rien ne pouvait venir la gâcher. Dans mes oreilles, Missy Higgins chantait " Secret " une chanson qui méritait pleinement sa place dans ma sélection, la mélodie était douce avec une pointe de mystère et de sensualité. Bien entendu, je connaissais les paroles par coeur pour avoir écouté cette chanson une centaine de fois, dans ma voiture et chez moi. D'habitude, je l'accompagnais durant les passages que j'appréciais le plus et bien entendu, je ne pus tenir plus longtemps avant de chanter doucement et en accord avec Missy, le refrain. « Cause you've got a secret, don't you babe... » Ma tête bougeait doucement au rythme de la musique et mes mains tapotaient doucement mon ventre aux coups de la batterie. « Where I'm from is a lock and key, if you'd be so kind as to follow me I will show you the way to the rest of my sins... » Je continuais de pousser la chansonnette tout en continuant de battre se rythme si envoutant. C'était vraiment parfait...

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Dernière édition par Jazmine I. Jones le Dim 30 Juin - 19:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptyLun 20 Mai - 16:22


FICHE ET CODES PAR EPISKEY.


« Alors c'était comment à New-York ? » Je pourrais écrire un roman sur la grande pomme. J'ai passé neuf belles années là bas. New-York, c'est comme je l'avais imaginé. Une grande ville, rempli d'immenses buildings, et de boutiques luxueuses. New-York, c'est aussi Central Park, la 5ème avenue, Time Square, la Statue de la Liberté, Staten Island, le Bronx, Manhattan, Brooklyn, le Queens. C'est également les soirées huppées, les bons café du Starbucks coffee, les taxis jaunes, le new-york times, le marathon, mais surtout d'innombrables souvenirs. Certains me penseront fous d'être revenu à Kawana quand on sait que j'avais une bonne situation dans la grande pomme, mais je commençais à ressentir le mal du pays. Pour moi, Kawana, c'était mon petit bout de paradis sur Terre. Ce ne sont pas seulement mes proches qui m'ont manqué, ce sont aussi tous ces beaux paysages paradisiaques, mais surtout les plages Australiennes. Je me souviens lorsque j'étais jeune enfant, j'ai commencé à faire du surf à l'âge de 9 ans. Au début, c'était uniquement pour attirer l'attention de mon père, je savais combien il adorait ce sport qu'il pratiquait depuis des années, mais très vite, c'est devenu plus qu'un simple prétexte, c'est devenu une passion, une nécessité. Je passais le plus clair de mon temps à errer sur ses vastes plages, vêtu d'un simple short de bain fleuris, et d'une paire de lunette sur le bout du nez. « Oh Curtis ! » Cette voix me sortie de mes pensées, me ramenant à la réalité. Je me retrouvais là, accoudé au comptoir du Maroochy Surf Club, un soda dans la main droite, vêtu de mon fameux short de bain fleuris. Cela faisait exactement trois jours que j'étais de retour aux sources. Ma mère tenait absolument à ce que je me rende à son gala organisé par la fille des Jones, amis de longues dates de mes parents. Elle savait que je ne pouvais rien lui refuser, c'est pour cette raison que j'avais pris l'avions plus tôt pour retourner dans ma ville natale, et ainsi assister à son gala. A peine avais-je mis les pieds dans la salle, que je croisais Jazmine. C'est fou ce qu'elle avait pu changer. Lorsque j'étais parti, elle n'était qu'une petite adolescente prépubère. Désormais, je me retrouvais face à une femme. Dieu ce qu'elle était magnifique vêtue de cette petite robe qui mettait en valeur chacune de ses formes. Seulement voilà, je ne pus une nouvelle fois m'empêcher de lui faire une remarque désobligeante. C'était comme ça entre nous. Et ce depuis toujours. Je crois que le mot 'gentil' ne faisait pas parti de mon vocabulaire lorsque je me retrouvais en sa compagnie. En réalité, si je prenais autant plaisir à lui faire quelconque remarques, c'est parce qu'elle était réceptive. Quoi que je puisse lui dire, elle montait sur ses grands chevaux. C'est ce qui m'amusait le plus finalement. De mon côté, je restais calme, tandis qu'elle ne pouvait se retenir de s'enflammer pour un oui ou pour un non. « Et si on allait surfer ? » J'hochais positivement la tête. Comment refuser une telle proposition quand on sait que je suis venu ici dans l'unique but d'aller surfer. Le soleil était à son plus beau fixe. Pas un seul nuages à l'horizon. Je terminais d'une traite mon soda, faisant glisser le verre sur le comptoir, de façon à ce qu'Ivy le récupère pour le nettoyer. Je bondis du tabouret pour poser les pieds au sol. Nous nous dirigions ensuite vers la petite cahute dans laquelle se trouvait les différentes planches de surfs. La mienne étant un peu usée, et n'ayant pas eu le temps d'aller m'en racheter une autre, j'en louais une pour la journée. J'observais chacune d'elles dans les moindres détails, quand mon regard se posait sur une pure merveille, elle était parfaitement lisse, pas le moins amochée, comparées à certaines. J'attrapais cette dernière et fis signe au professeur de surf que je lui empruntais. Ensuite, j'ôtais mes tongues, ainsi que mes lunettes de soleil, et les posais dans un petit coin de sable, et c'est parti. Planche de surf sous le bras, je marchais tranquillement sur le sable chaud. Il m'arrivait de temps à autre à grimacer tant le sable me brûlait la plante des pieds, je n'étais tout simplement plus habitué. Je comptais cependant très vite retrouver cette habitude. Arrivé au bord de l'eau, je ne perdis pas de temps à plonger la tête la première. Ah que ça faisait du bien. Dans un premier temps, afin d'adapter mon corps à la température relativement fraîche de l'eau, je nageais tranquillement, entraînant ma planche de surf avec moi, avant de m'aventure plus loin dans l'eau, afin de monter sur ma planche et surfer sur les vagues.

Une bonne petite heure s'écoulait. C'est fou, mais lorsque j'étais sur ma planche de surf, je ne voyais pas le temps passer. Une chance pour moi de ne pas avoir perdu mes talents de surfers, bien que j'avouerais qu'au début, je n'étais pas très sûr de moi. Il faut dire que cela faisait des années maintenant que je n'avais malheureusement pas surfé, il suffisait juste que je retrouve ma stabilité. Allongé à plat ventre sur ma planche de surf, je regagnais le bord du rivage. Il faut dire que cela creuse. Mon ventre criait famine. Je ne serai pas contre me manger un bon petit sandwich. Quand j'arrivais enfin au bord, je me relevais, et passais ma main dans mes cheveux, afin de les faire basculer en arrière. Une petite visite chez le coiffeur s'imposait, car mes cheveux commençaient à être relativement long, un peu trop à mon goût. Je m'avançais pas à pas sur la plage, quand mon regard se posait sur une silhouette qui ne m'était pas du tout inconnue. Je m'avançais tout de même afin d'être sûr. Nul doute, c'était elle. Je passais une nouvelle fois ma main dans mes cheveux afin de m'assurer qu'ils étaient toujours mouillés. Je m'approchais ensuite de la jeune fille allongée sur le dos, yeux clos, écouteurs aux oreilles. C'était bien elle. Je me penchais légèrement sur cette dernière, et passais ma main dans mes cheveux afin de secouer ces derniers de façon à mouillé le joli petit ventre de la demoiselle. A croire que lui pourrir la vie était quelque chose que j'aimais. Je voyais déjà la réaction paniquée et outrée de la jeune fille. « Surprise » lâchais-je d'un ton faussement ironique, avant de lui offrir un sourire narquois, tandis qu'elle s'était redressée brusquement suite aux gouttes d'eau tombées sur son ventre perlé. Sûrement dû à la crème qu'elle s'était mit pour accélérer son bronzage. « Ce que je t'ai dis hier soir ne t'as donc pas suffit ? » Je faisais bien entendu allusion à la remarque que je lui avais faite à propos de sa robe qui la boudinait. En réalité, ce que j'avais dis auparavant était uniquement pour la faire râler, vous savez combien parler de leur poids aux filles est un sujet sensible. Il était évident que Jazmine possédait un corps de rêve, mais la connaissant presque par coeur, je savais que cela l'énerverait. « Je vais finir par croire que tu fais tout pour me chercher » ajoutais-je en lui offrant un petit sourire malicieux. Mon regard vint alors se poser sur elle. Son corps avait lui aussi changé. Mes yeux s'attardèrent sur sa poitrine qui avait prit plusieurs bonnets. D'ailleurs, le bikini qu'elle portait mettait en valeur sa poitrine. Je faisais glisser mon regard sur ses côtes, son ventre, ses hanches, puis ses cuisses, le tout en me mordillant légèrement la lèvre inférieur. Elle était vraiment sexy, et encore je trouve que ce mot était bien trop faible pour décrire le corps de cette dernière. Son corps était parfaitement sculpté. Si je suivais mes envies, j'aurais déjà posé mes mains sur son corps, afin de découvrir chaque parcelles de son corps.
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MessageSujet: Re: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptyLun 20 Mai - 18:59





Note à moi-même : penser à prendre plus souvent des jours de repos et les passer à ne rien faire à part du shopping, des promenades avec le chien et des siestes au soleil...à vrai dire...surtout des siestes. Je me connaissais assez pour savoir qu'il fallait que j'en profite le plus possible, avant de m'en lasser, parce que...c'est toujours ce qui arrive, je m'ennuie jusqu'à trouver une autre forme d'amusement. Au départ, je croyais que j'étais comme cela qu'avec les hommes et puis, petit à petit j'avais compris que cela ne venait pas d'eux mais, de moi, c'était l'un de mes défauts et sûrement le pire de tous. Je suis une comme une petite fille qui se lasse de ses jouets après un certain temps et j'ai beau donner du mien, cela n'aide en rien. Au dire de ma mère, je suis bien la fille de mon père, lui aussi avait toujours besoin de quelque chose de neuf, d'un nouveau but pour rythmer sa vie professionnelle. Je dois avouer avoir peur, peur que ce défaut rende ma vie sentimentale encore plus compliquée, qu'elle ne l'est déjà, bon je ne me voyais pas encore mariée et enceinte de mon premier enfant même si, cela ferait vraiment plaisir à ma chère, de me voir enfin casée avec quelqu'un. Je sais qu'elle veut simplement mon bonheur mais, je n'étais pas prête, j'avais beaucoup de choses à apprendre avant et puis, mon entreprise me demandait bien trop de temps, pour l'instant. Si je suis satisfaite de ce que je suis et de ce que je fais alors, il n'y a pas de quoi chercher à rendre ma vie un peu plus compliquée. Et puis, qui a dit qu'avoir un homme dans sa vie était obligatoire ? On est au vint et unième siècle, les femmes sont devenues fortes et indépendantes certes, on a toujours besoin d'amour mais, l'amour à différentes formes. Jazzie, explique-moi pourquoi tu montes soudain, sur tes grands chevaux alors que, tu es en train de bronzer sur la plage ? Comme le dit un dénommé Frankie, relax ! Je soupirais doucement, tout en passant ma main dans mes cheveux encore légèrement mouillés par la baignade de tout à l'heure. Cela avait été un vrai plaisir de plonger dans cette eau fraiche et de se laisser guider par le courant et les vagues. D'ailleurs, je n'avais pas été la seule à en profiter, les surfers étaient au rendez-vous, aujourd'hui et ils avaient bien raison. Je n'ai jamais été passionnée par le surf, il faut dire que quand on se prend une planche en pleine face, la première fois qu'on essaie, ça donne plus vraiment envie de recommencer même si, cela à l'air vraiment d'être un sport sympa et cool. Peut être qu'un jour, j'essaierais à nouveau...ou peut être pas. Une seconde soupire et mon sourire s'agrandit, signe que je me délectais vraiment de ma journée en tête-à-tête avec moi-même. Cela fait du bien de se retrouver, de n'avoir aucune compagnie à part nous-même, ça nous permet de remettre les idées au clair, de mettre en place de nouveaux plans, de nouvelles idées et de faire le point sur notre vie. J'avais tellement de choses sur lesquelles me pencher, d'abord, il y avait la prochaine fête à organiser bon, ce n'était pas un évènement énorme non plus mais, quand même, je devais trouver de bonnes idées, appeler le traiteur et prendre rendez-vous avec ma cliente et puis, il y avait ces rénovations que je devais faire au cottage, sans oublier le rendez-vous avec le vétérinaire pour Riley. Quelque chose me dit que j'allais devoir courir un peu partout cette semaine, c'était pourquoi, il fallait que je profite de l'instant présent au maximum. Ma respiration devenait lente au fur et à mesure que la musique me berçait, je n'étais pas loin de m'assoupir et je n'étais pas contre une petite sieste crapuleuse, bien au contraire. Je tournais ma tête sur le côté, trouvais une bonne position et me laissais tomber doucement dans les bras de Morphée.

Une goûte, suivie d'une autre et d'une douzaine, l'eau froide sur ma peau chaude me fit sortir violement de mon sommeil et pousser un petite crie de surprise. D'un bond, je me relevais et essuyais mon ventre d'une main, avant de lever mes yeux sur l'idiot qui avait pris un malin plaisir à me sortir de mon rêve et par la même occasion, des bras d'un Jude Law aux mains baladeuses. « Curtis ! » M'exclamais-je, tout en passant ma main dans ma chevelure, afin de mettre en arrière les mèches de cheveux rebelles qui voltigeaient à cause du vent. Sans attendre, je pris l'un des magazines que j'avais acheté dans une presse du coin et frappais l'épaule de Jon, en guise de revanche. C'était fou avec quelle rapidité, il arrivait à me rendre dingue ! Je passais une super journée à jouer l'étoile de mer sur la plage mais, cela ne pouvait pas continuer comme ça, non ! Il fallait toujours qu'un petit quelque chose vienne tout gâcher. Blasée, je l'écoutais me sortir l'une de ses remarques idiotes sur mon poids, un sujet facile qu'il avait toujours aimé utiliser contre moi et même si, je ne semblais pas être touchée par ses propos blessant, à l'intérieur, c'était toute autre chose. Il y a neuf ans de ça, j'avais eu le droit à des remarques sur tout et n'importe quoi, mon poids, mon second prénom, ma popularité et même sur les gens que je fréquentais à l'époque du lycée oui, il m'en avait fait baver celui-là mais, maintenant, c'était différent, car en neuf ans, j'avais pris en assurance ainsi qu'en courage. S'il croyait que ses mots avaient encore une certaine emprise et bien, il se mettait le doigt dans l'oeil. J'avais envie de lui montrer quelle femme, j'étais devenu, mentalement et physiquement, lui crier dessus « In your face ! » après qu'il est remarqué tout ce changement. Je voulais ma revanche, même si cela semblait puéril, je n'en avais rien à faire pour la simple et bonne raison que je méritais de me faire violence, au moins pour la jeune Jazmine que j'étais et qui avait rêvé à plusieurs reprises de clouer le bec de ce Jonathan Wells-Curtis. « Mais bien sûr, je te cherche...comme si j'avais que ça à faire ! » Lançais-je, sarcastiquement tout en tapant dans mes mains pour marquer l'emphase. Je le regardais droit dans les yeux, la mâchoire serrée et les bras croisés en dessous de ma poitrine. Garde les yeux sur son visage, regarde pas le reste, regarde pas le reste ! Continue comme ça, regard noir, en mode Jazzie pas contente avec un léger, très léger soupçon de Hulk. Mais...c'est qu'il me matte l'obsédé ! Je levais les yeux au ciel, déjà exaspérée par sa façon d'être, moi qui croyais qu'il avait au moins mûri durant ses longues années et bien non, il semblait toujours être cet adolescent qui matte tout ce qui bouge, sans aucune gêne. Au moins, moi, j'essayais de rester concentrée sur son visage même si, mes yeux avaient tendance à zieuter un peu plus bas...mais, cela n'était pas flagrant ! Enfin, c'est ce que je pensais et espérais. « Mes yeux sont plus hauts, Curtis ! » Lançais-je tout en secouant doucement tête alors, qu'il se mordait légèrement la lèvre inférieure, signe qu'il semblait aimer ce qu'il voyait...Alors, Jon' ? Je croyais que j'étais trop potelé pour toi ? Ahh les mecs ! Il fallait avouer qu'un tel regard à mon égard ne me rendait pas impassible, à vrai dire cela créait en moi un sentiment incompréhensible, que je n'arrivais pas à déchiffrer. De plus, une partie de moi se sentait assez fière de faire cet effet et une autre était à la fois gênée et timide à l'idée que c'était Jon' et pas n'importe quels hommes. Jamais je ne l'avais vu poser ce genre de regard sur moi aussi longtemps et surtout avec cette lueur de désir. « Quand tu auras fini de me mater, fais-moi signe. Tu veux que je me retourne pendant qu'on y est ? Comme ça tu auras tout vu et on pourra passer à autre chose. » Je déglutis difficilement tout en essayant de garder un air dur sur mon visage mais, comment sembler sérieuse, dans ce genre de situation ? Il fallait que je montre, que le fait d'être en bikini devant lui ne me gênait en aucun cas, je pris tout de même mon paréo noir que j'avais rangé dans mon sac et le passait autour de mes hanches. Cela ne cachait pas grand-chose mais, c'était déjà ça.

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MessageSujet: Re: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptyMer 22 Mai - 15:42


FICHE ET CODES PAR EPISKEY.


Le surf c'est bien plus qu'un sport, c'est devenu une passion pour moi. C'est ne faire qu'un avec la nature. Mais ce n'est pas tout, c'est aussi se sentir libre. Dans mes souvenirs, avant de partir à New-York, je passais le plus clair de mon temps ici, au Maroochy Surf Club, cette zone était uniquement réservée aux surfers, et aux gens de classe aisée. Mais cet endroit était le plus souvent fréquenté par des surfers, puisque c'est ici où se trouvait les meilleures vagues. Chaque séance était une partie de plaisir pour moi. Allongé sur ma planche de surf, mes bras de part et d'autre de cette dernière, me servant de rame. J'observais au loin les vagues. Je n'en revenais pas. J'avais tellement attendu ce moment. Ce n'est pas à New-York que j'allais pouvoir aller surfer. Evidemment, pendant les neuf années où j'ai vécu dans la grande pomme, j'ai visité d'autres états, à commencer par Los Angeles, et ses plages. Mais il m'était impossible de surfer, car à la période où je m'y étais rendu, manque de chance, un banc de requins campaient dans les horizons. Nous avions l'interdiction formelle des autorités et des sauveteurs de mettre un pied dans l'eau, au risque de se faire attaquer par les requins. Combien de fois l'on entendait à la radio qu'un surfer s'était fait attaquer par un requin et y avait laissé la vie. C'est l'un des risque majeur lorsque l'on est surfer, étant donné que nous nous aventurons loin dans l'océan. Ce n'est pas pour autant que cela nous arrête de surfer. Il m'en faut bien plus pour m'arrêter. Tout en ramant avec mes bras, afin de m'avancer dans les vagues, je n'en revenais pas d'être de retour dans mes pénates. J'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. Combien de fois avais-je fais ce rêve à New-York, de retrouver Kawana, mais à chaque fois, il y avait quelque chose pour me réveiller et me sortir de mes songes. Mon réveil par exemple, mon pire ennemi. Avant de partir de New-York, pour ne pas arriver à Kawana les mains vides, j'avais envoyé quelques lettres de motivations ainsi que des CVs dans les universités de la ville, et à croire que la chance était de mon côté puisqu'un établissement accepté de me recevoir, et suite à l'entretien que nous avions une, je n'eus pas à attendre longtemps la réponse, qui s'avérait être positif. Ainsi, je pris le premier avion pour regagner ma terre natale. Au loin, je remarquais une vague, je me mis alors à ramer de plus en plus vite et de plus en plus fort de façon à pouvoir par la suite me redresser, et me mettre debout sur ma planche. Jambes fléchies, bras tendus servant essentiellement à maintenir mon équilibre sur la planche, je sentis cette dernière prendre de la hauteur, ainsi je m'amusais à glisser sur cette dernière. Du haut de cette vague, je voyais loin devant moi, un paysage magnifique qui s'offrait à moi. Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied. La sensation de se sentir grand comparé au reste du monde, puissant aussi, l'impression d'être le roi du monde, de se sentir vivant. Les écumes des vagues viennent caresser mon visage sur lequel ce dessine un large sourire. Un cri s'échappe d'entre mes lèvres, un cri de joie. Quelque chose d'incontrôlé. Et je remets ça, encore et encore. Impossible de m'arrêter, pire qu'un gamin qui vient tout juste de découvrir le cadeau qu'il a toujours rêvé d'avoir, la dernière nintendo 3ds XL. Lorsqu'il s'y colle, il n s'arrête plus, il pourrait y jouer H24, non stop, et bien c'était un peu ce que j'étais en train de faire, tant j'adorais ce sport, si je pouvais le pratiquer H24, je le ferais qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, cela ne me faisait pas peur. De toutes les façons, trempé pour trempé, on ne pouvait pas faire pire. Mais aujourd'hui, c'était le soleil qui dominait le ciel, et c'était encore meilleur, rien de tel pour apprécier une session. Toutes les conditions étaient au rendez-vous. Belles vagues, température de l'eau excellente, un ciel ensoleillé. La totale.

Toutes les bonnes choses ont une fin, et l'appel de la faim aura eut raison de moi. Je quittais désormais l'eau, planche sous le bras, pour regagner le club, mais avant cela, une silhouette me stoppa dans mon élan. A quelques mètres de moi était allongée sur une serviette, une jeune fille, s'aurait pu être n'importe qui, mais à croire que le destin avait décider de nous faire une petite farce en nous mettant l'un et l'autre sur le même chemin. Jazmine Jones. Ma grande amie, si je peux l'appeler ainsi. La tentation pour moi d'aller lui pourrir son après-midi, prenait le dessus sur ma faim. Ainsi je m'octroyais quelques minutes pour venir lui pourrir son existence. C'était comme ça depuis toujours, et je crois que ce n'était pas prêt de changer, j'aimais bien trop la taquiner. Pendant neuf ans je n'avais pas pu, il était désormais temps de rattraper le temps perdu. Pour commencer, je m'amusais à secouer ma tête juste au dessus de son buste, faisant ainsi tomber plusieurs gouttelettes d'eau, et encore gouttelettes était un bien faible mot, car je devais avouer que j'étais trempe jusqu'aux os. « Cesses donc de râler c'est pour t'éviter les coups de soleil, tu devrais plutôt me remercier » Quelle misérable excuse. Je pense qu'elle l'avait comprit. Mais il m'était impossible de retenir mes sarcasmes en sa compagnie. C''est comme si sa présence éveillé en moi mon côté mauvais garçon. Je ne pouvais pas lui adresser une phrase sans y ajouter une remarque, ou un sarcasme. L'ironie était maître de notre relation. Tel un gamin, je lui fis une nouvelle fois une remarque sur son poids, elle devait avoir l'habitude désormais avec moi. Pourtant, je trouvais que comparer à avant, elle avait perdu du poids. Je ne dis pas qu'avant c'était un boudin de 300kg, ce n'est pas dans son tempérament d'être forte, toutefois, elle semblait plus mince. Elle avait changé, la jeune fille qu'elle était avant, avait laissé place à une jeune femme très charmante qu'elle était aujourd'hui. Elle avait aussi mûri, mes remarques sur son poids ne la mettait plus hors d'elle comme avant. Je me souvins lorsque nous étions au collège, à plusieurs reprises je la taquinais au sujet de son poids, à plusieurs reprises elle me giflait ou m'envoyais bouler, et moi, tel un abruti de première, je rigolais de sa réaction. Mon problème c'est que je n'arrive pas à être sérieux. Ce n'est pas dans mes gênes. Même lorsque je donne mes cours de philosophie, il est évident qu'à chaque cours je sort une remarque qui fasse rire mes élèves. C'est plus fort que moi, le sérieux, ce n'est pas mon fort. « Justement, c'est pour ça que je te le dis »surenchéris-je à l'attention de Jazmine. J'étais sûr qu'une nouvelle fois mes propos l'agacerais. Le besoin d'avoir le dernier mot était pour moi une nécessité. Je ne supportais pas que l'on puisse avoir le dernier mot. C'est pourquoi, j'avais toujours quelque chose à ajouter de façon à clouer le bec à mon interlocuteur. Mon regard posé sur elle, je ne pouvais m'empêcher de la reluquer, et autant vous dire que je ne m'en cachais pas pour le faire, à tel point que la jeune fille m'en fit la remarque. Je reposais alors mes yeux dans les siens, un petit sourire malicieux se dessinant sur le coin de mes lèvres, avant de légèrement me mordiller la lèvre inférieur. « T'es sérieuse ? Moi qui les pensaient... Ici »'Ici' prononçait, je pointais le bout de mon index en direction de sa poitrine, pour une fois de plus me moquer d'elle, comme j'avais tant l'habitude de le faire. Je me mis suite à cela à pouffer de rire. C'était la réplique typique des filles ça. Dès que nous les hommes, avions le malheur de les regarder de plus près, il fallait toujours qu'elles sortent ce genre de remarque, au lieu de se taire, et de nous laisser profiter du spectacle qu'elles nous offraient de par leur courbe parfaitement dessiner. Jazmine, c'était une déesse cette fille. Un petit bout de femme sexy. Je devais bien avouer que si je l'avais pu, j'aurais bien posé mes mains sur le corps de déesse de cette dernière. « Quand tu auras fini de me mater, fais-moi signe. Tu veux que je me retourne pendant qu'on y est ? Comme ça tu auras tout vu et on pourra passer à autre chose. » Une nouvelle fois, je me mis à rire de façon amusée. Ce qu'elle pouvait être drôle quand elle s'y mettait, d'ailleurs puisqu'elle me le proposait. « Et bien écoutes, puisque tu insistes, je ne vais pas dire non »A ces mots, je posais mes mains sur mes hanches, et observais la jeune fille, attendant patiemment qu'elle se tourne de façon à voir l'intégralité de son corps. Connaissant Jazmine, je savais qu'elle ne le ferait pas, mais mon attitude l'agacerait d'avantage. Elle devait se demander à quoi je jouais pour me montrer ainsi avec elle, mais ce n'était pas explicable. Je ne pouvais expliquer ce besoin inné de la chercher sans cesse. Peut-être tentais-je au maximum de refouler cette attirance qui demeurait en moi depuis maintenant bien des années ? Mais ayant une grande fierté, je ne pouvais pas me résoudre à avouer à la jeune fille, qu'elle était tout sauf la fille que je détestais le plus au monde. En réalité, c'était une façon pour moi d'avoir un certain rattachement à cette fille, de pouvoir lui parler quand cela me chanter. Avec toutes mes autres conquêtes, je ne me montrais pas ainsi, il n'y avait véritablement qu'avec elle que je me montrais aussi irritable. « J'attends hein » repris-je avec un petit sourire amusé, voyant que la jeune fille ne semblait pas réagir.
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MessageSujet: Re: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptySam 25 Mai - 15:02






Je pensais que ma journée allait être de tout repos ! Il faut dire, j'avais de quoi penser cela, entre cette grass' mat' durant laquelle, j'avais pu profiter de mon lit king side. Enfin profiter est un grand mot, quand on a un certain pit-bull nommé Riley qui adore dormir à vos côtés et prendre toute la place. Heureusement que mon lit était ample, que je n'étais pas du genre à bouger dans tous les côtés. C'était bien la première fois depuis des semaines que je m'étais réveillée à onze heures du matin, d'habitude, à cette heure-là, je suis déjà debout et en plein travail. J'avouais, que cela me fit un effet assez bizarre, comme ci, j'étais dans une troisième dimension, même Riley m'avait regardé de son seul oeil valide, tête penchée et l'air surpris mais, il avait été assez content de passer un peu plus de temps avec sa maitresse. J'avais profité de ce temps que j'avais à perdre pour passer un bon moment avec lui sur la plage, qui faisait face au cottage, dans lequel, je vivais. Il n'y avait que nous deux et cette immense étendue d'eau, l'air était chaud mais, la brise qui soufflait, rendait la température vivable. Comme toujours, Riley était comme un fou, jouant avec les vagues qui s'échouaient sur le sable blanc et mordant à pleine dent dans le frisbee que je lui lançais et qu'il me rapportait, tout fier de sa capture. Il était mon petit rayon de soleil, le seul sur qui je pouvais compter pour me remonter le moral, en cas de blues. Il faisait partie de ma vie depuis maintenant, un an et demi, je me rappelais encore de notre première rencontre et de cette profonde tristesse que j'avais éprouvé en le voyant coucher dans sa cage en acier, un pansement couvrant son oeil gauche et l'une de ses pattes. Beaucoup de gens sont craintifs à l'idée de faire face à un Pit-bull mais, Riley n'avait rien de dangereux, bien au contraire, cette boule de poil était la douceur incarnée. Il était juste un chien abandonné par un homme affreux, demandant seulement quelqu'un pour l'aimer et prendre soin de lui. Il ne me fallut pas longtemps pour le ramener chez moi, à vrai dire, je n'avais pas pris le temps de réfléchir plus amplement, c'était comme instinctif, au moment où notre regard c'est croisé, j'ai juste su que je devais le ramener chez moi pour lui donner cette vie qu'il méritait. Rien à faire qu'il ne soit pas un chiot ou encore le genre de canins que toutes les filles riches adorent et portent comme accessoire, il faut dire que je n'ai jamais fait partie de ceux qui jugent un livre par sa couverture. Depuis qu'il vivait avec moi, je me sentais protégée la nuit, je pouvais dormir sur mes deux oreilles, sans aucun problème, car je savais que Riley veillait sur sa demeure et sa maitresse. Cette fin de matinée à ses côtés avaient été revigorante et grandement appréciée. Par la suite, je l'avais laissé reprendre ses forces, le laissant seul dans la maison, mon sac à main sur l'épaule et une envie pressante de dévaliser les magasins qui trouvaient sur mon chemin.

Comme quoi, avant de revoir Jon', je passais une journée tellement agréable. Aller, aller Jaz', ça va bien se passer ! Montres lui de quels bois tu te chauffes et il comprendra que c'est perdu d'avance et puis, dis-toi que tu as la chance de pouvoir lui montrer que tu n'es plus la Jazmine insensible du lycée, qu'il a affaire à une tout autre personne, maintenant. Les bras croisés, je l'écoutais déblatérer ses idioties qui ne font rire que lui, tout en me retenant de ne pas le gifler, pas tout de suite en tout cas, car il n'attendait qu'une seule chose, me voir dans tous mes états. Je n'allais pas lui faire ce plaisir-là, du moins, j'espérais ne pas en venir à là... Coups de soleil, coups de soleil, je t'en foutrais moi des coups de soleil, respire Jones, respire ! Je secouais doucement la tête, tout en passant ma langue sur ma lèvre inférieure, elle avait encore le goût salé de la mer mais, cela ne me dérangeais pas vraiment, il faut dire que j'étais plutôt salé que sucré. « Oh, merci Jonathan pour l'intérêt que tu portes pour moi et ma peau mais, pendant plus de neuf ans, je m'en suis passé et je vais continuer sur cette lancée. » Expliquais-je avec un sourire sarcastique sur mes lèvres. Pourquoi ? Pourquoi notre rencontre devait se produire au Maroochy Club ? Dans tous les endroits où il était possible de le rencontrer, il fallait que ça tombe sur celui où je passais le plus clair de mon temps en maillot de bain. J'avais beau essayer de cacher une partie de mon corps avec mon paréo noir mais, celui-ci était si transparent et petit qu'il ne servait pas à grand-chose. Note à moi-même : Acheter un autre paréo. « T'es sérieuse ? Moi qui les pensais... Ici » Dites-moi que je rêve, il n'a pas vraiment dit ça ? Il n'est pas en train de pointer ce que je pense? La colère commençait à monter doucement en moi, je la sentais bouillir dans le creux de mon ventre. Je passais une main sur mes yeux, soupirant à sa dernière remarque qui avait -si je n'avais pas mal entendu, comme sujet ma poitrine. « Et ça sort tout droit de la bouche d'un homme de trente ans ! » M'exclamais-je tout en recroisant les bras. Mes yeux étaient toujours plongés dans les siens, du moins, quand il n'était pas en train de me reluquer. Garde le contact, Jazzie, ne regarde pas plus bas...et merde ! J'avais essayé de tenir le coup aussi longtemps que possible et voilà que dans un moment de faiblesse, mon regard se pencha sur son torse perlé de goûte d'eau de mer. Je retins mon souffle, pensant que si ce n'était pas Jon' que j'avais devant moi, les choses se seraient déroulées d'une autre façon... Je devais l'avouer, il était tout à fait mon style d'homme, brun, des yeux d'un bleu océan à vous envouter, un corps d'Apollon et un sourire ravageur. Arrête de penser à ça, du moins, pas maintenant. Sa réponse à ma question me fit revenir les deux pieds sur terre. Me retourner et puis quoi encore ? Je restais immobile devant cette réponse, la bouche ouverte, tellement j'étais outrée. Il me donnait envie de griffer et de mordre, comme quand j'étais petite et qu'il se moquait de ma poupée. Je me pinçais les lèvres et secouais pour la enième fois ma tête, j'en revenais vraiment pas de sa manière d'être avec moi et aller savoir pourquoi, j'étais la seule qui avait affaire à ce côté taquin et ennuyant de Jonathan Wells-Curtis. « Si tu crois vraiment, que je vais me retourner, c'est que tu rêves. » Je le regardais sans bouger tout en me disant qu'il fallait que je reste calme, parce que tout ce qu'il voulait, c'était de me voir devenir une vraie furie et cela lui ferait gagner la bataille hors, je voulais être la gagnante, je devais l'être cette fois. Je passais ma main dans ma chevelure, dégageant cette mèche de cheveux qui me caressaient le visage. « Je pensais quand neuf ans, tu avais changé. » C'est ça Jazmine, dis lui ce que tu as sur le coeur, peut être que cela fera descendre de ses grands chevaux. « Que le fait d'être loin et surtout d'étudier la philosophie te fassent mûrir, du moins, juste assez pour que ton comportement à mon égard change, ne serait-ce qu'un chouilla. » Continuais-je tout en lui montrant ce petit espace de cette possibilité maintenant évaporée, entre mon pouce et mon index. « A vrai dire, quand tu m'as complimenté au gala de samedi soir, je me suis dit wouah, il a vraiment changé ! Il n'est plus cet emmerdeur de première qu'il était au lycée. Mais, par la suite, quand tu as insinué que ma robe était trop petite pour moi et bien, pour la première fois depuis ses fameuses années sans toi, tu m'as déçu. » Je baissais mon regard et laissais passer quelques secondes de silence, avant de reprendre mon petit discours, que j'espérais démoralisateur. Mes propos étaient vraiment sérieux et pour la première fois depuis le tout début de notre rencontre, je lui disais enfin, ce que je ressentais par rapport à notre relation qui était si spéciale. « Si tu veux continuer ce petit jeu alors, continuons mais, je ne suis plus cette Jazmine si sensible qu'au lycée, celle que tu pouvais faire pleurer en lui disant des méchancetés. J'ai de la répartie maintenant et crois-moi, je ne compte pas te laisser gagner facilement. » Je le regardais avec un petit sourire joueur et fier. Il voulait continuer de jouer et bien, pour la première fois depuis toujours, j'allais moi aussi rentrer dans ce jeu. Que le meilleur gagne.

credit gif: Nadi & AcklesLady
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MessageSujet: Re: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptySam 25 Mai - 18:42


FICHE ET CODES PAR EPISKEY.


Retrouver mes terres natales ne pouvaient que me faire du bien. J'avais vécu neuf ans loin d'ici, et il était désormais temps de rattraper tout ce temps perdu. Enfin, pas si perdu que ça puisque mes neuf ans vécu à New-York m'avait apporté beaucoup. Tout d'abord, j'avais pu étudier dans les meilleures écoles qui puissent exister, avec les meilleurs enseignants. Pas étonnant que j'ai obtenu mes diplômes haut la main. Désormais j'étais devenu un homme, même si quelque part, je gardais cet esprit enfantin, il n'empêche que j'avais mûri. Depuis que j'étudiais la philosophie, et que j'étais désormais professeur de cette même matière, il fallait bien avouer que je voyais les choses différemment. Bien que certains disent que la philo c'est nulle, que sa sert à rien, cela m'avait apporté beaucoup, et mon regard avait changé sur beaucoup de choses. Il me tardait d'ailleurs de commencer dès lundi à enseigner la philosophie à mes nouveaux élèves. J'adorais enseigner la philosophie, et je n'étais pas comme tous ces autres professeurs qui ont peur de dire ce qu'ils pensent, de mon côté, lorsque j'évoquais la philosophie d'un des grands philosophes connus tel que Rousseau, Leibnitz, et j'en passe, je disais ce que moi je pensais, j'exposais ma propre philosophie, et parfois les élèves étaient d'accord avec moi, et d'autre ne l'étaient pas, ainsi un débat était ouvert durant lequel nous exposions chacun nos arguments pour défendre notre thèse, je trouvais cela vraiment très agréable, de pouvoir parler ouvertement avec mes élèves, au lieu de me cacher avec des "comme dirait l'autre", "un philosophe disait". S'il y avait bien une chose que je n'aimais pas c'était bel et bien l'hypocrisie, je ne voyais pas ce qui avait de mal à dire notre propre point de vue sur la chose. Et au moins, ce genre de chose aidait mes élèves à apprendre à défendre leur thèse, trouver de bons arguments pour essayer de me convaincre, c'est ce dont je leur demandais lorsqu'ils dissertaient sur tel ou tel sujet. A chaque dissertation qu'ils me rendaient, je trouvais une différence, l'impression qu'ils progressaient, comme quoi mes débats étaient utiles.

Tout en pensant à lundi, le corps couvert d'un simple bikini me sorti de mes pensées. Celui de Jazmine. Je m'empressais alors de m'approcher d'elle, m'assurant que c'était bien elle. Dès lors où mes certitudes étaient fondées, je passais à l'action. J'aurais très bien pu la laisser lézarder au soleil, à prendre des couleurs, bien qu'elle était déjà bien bronzée, mais sa n'aurait pas été digne de moi. La laisser tranquille, ce n'était pas dans mes cordes. Il fallait dire que la voir là, allongée sur le sable chaud, vêtue d'un simple bikini coloré, mettant en avant ses formes parfaitement sculptées, ne me laissais pas indifférent. Et ma seule façon de l'aborder, était comme toujours de lui chercher des ennuis. Ca me venais naturellement, je n'avais pas besoin de chercher longtemps, là par exemple, je n'avais qu'à secouer ma tête trempée au dessus de son buste chauffé par le soleil pour la sortir de ses rêveries. Elle ne perdit pas de temps à bondir de sa serviette, blasée par mon comportement. Quelque part, je ne pouvais m'en empêcher, j'avais beau essayé de me contenir, ça ne durait que quelques minutes, après je fonçais tête baissée, quitte à me prendre une claque dans le visage, ce qui était déjà arrivé, mais cela ne m'empêchais pas de recommencer. Et puis, ce n'est pas comme si elle m'en décrochait la mâchoire. C'était à croire qu'elle me giflait, mais qu'elle faisait tout de même attention à ne pas trop me faire mal. « Oh, merci Jonathan pour l'intérêt que tu portes pour moi et ma peau mais, pendant plus de neuf ans, je m'en suis passé et je vais continuer sur cette lancée. » Jazmine, avec de la répartie ? Pas possible. Ca façon de me répondre me donnait envie de rire, c'était bien la première fois qu'elle trouvait à me répondre autre chose que "tu es méchant" ou "t'es vraiment qu'un crétin", essayait-elle de me montrer qu'elle avait changé ? Que son caractère s'était renforcé, chose que j'avais du mal à croire. Peut être avait-elle prit un peu de blabla, mais il n'empêche que dans le fond, je savais pertinemment que je l'agaçais. « Tu sais pertinemment que je me suis toujours soucié de toi, et de ta santé Jazmine » A mon tour, je lui offrais un sourire des plus sarcastiques qui soit. Ce que j'entendais par là, c'était un petit clin d'oeil à toutes mes remarques au sujet de son poids, qui la mettait le plus souvent hors d'elle, et blessée, elle finissait toujours par fuir. Comme si je représentais un danger potentiel pour le corps de la jeune fille, elle enroulait son paréo autour d'elle, essayant de cacher chacune des parcelles de son corps. Manque de chance, son paréo ne faisait pas un mètre soixante cinq, soixante diz, soit sa taille, ainsi, je pouvais encore jeter deux, trois coups d'oeil sur son corps. En plus de cela, je pouvais remarquer en regardant de plus prêt que son paréo noir était transparent, au final ce bout de tissus ne lui servait pas à grand chose, si ce n'est de décoration, et encore, porter du noir sous un cagna pareil, c'est du suicide quand on sait que le noir attire le soleil, plus que les autres couleurs. C'est justement ce qui explique le port de couleur clair lorsque les beaux jours arrivent, et que le soleil pointe le bout de son nez. Face à une telle vue, je ne pouvais me retenir de regarder ailleurs que la vue qu'elle m'offrait. Entre l'océan et le corps de Jazmine, le choix est vite fait. Et la jeune fille pu le constater puisqu'elle me fit une remarque quant au fait que je ne me cachais pas pour la reluquer. Seulement, elle me tendait une perche de trois kilomètre, à laquelle je ne tardais pas à répondre en pointant de mon index sa poitrine. « Et ça sort tout droit de la bouche d'un homme de trente ans ! » Ah tout de suite les grands mots. Comme s'il y avait une limite 'd'âge pour faire ce genre de remarque. Je ne prêtais même pas attention à cette remarque que je jugeais inutile. D'ailleurs, en observant bien la jeune fille, je pouvais voir qu'elle venait de me lâcher du regard pour le baisser un peu plus bas, qui plus est sur mon torse. J'observais la jeune fille pendant quelques secondes, et ne pus me retenir de lui faire une remarque à ce sujet. « Je ne savais pas que mes yeux étaient là » Je posais alors ma main sur mon torse, frottant légèrement ce dernier pour lui faire comprendre que j'avais très bien vu ce qu'elle était entrain de faire. J'aurais très bien pu passer au dessus, mais je ne pus me retenir de lui faire remarquer. Oeil pour oeil, dent pour dent. Cependant, je me doutais que si Jazmine avait quitté mon regard pour regarder mon torse ce n'était pas pour rien. Peut être que cela lui plaisait de se retrouver face à un homme au torse bien sculpté. Je ne me vente pas, je dis seulement la vérité. Je faisais très attention à mon apparence et faire du sport était quelque chose d'important pour moi. Je pratiquer au minimum une activité physique par jour. Que ce soit jogging, musculation, surf, quel qu'il soit j'en faisais, pour mon bien être, mais aussi pour me décontracter. Tandis qu'une nouvelle fois, Jazmine me tendait la perche, je m'empressais d'entrer dans son jeu, mais malheureusement pour moi, elle refusait de faire ce que je lui demandais, ce qui ne m'étonnais pas plus que ça. Puisque je ne m'attendais pas à ce qu'elle le fasse, je la connaissais suffisamment pour savoir que ce n'était pas son genre, peut être qu'elle l'aurait fait si j'étais un peu plus agréable avec elle, mais là, c'était peine perdue. Mais comme on dit, qui ne tente rien, n'a rien. Je m'apprêtais alors à lui répondre quelque chose quand elle entreprit un discours dans lequel j'étais le principal concerné. Cette dernière m'expliquait alors qu'elle aurait espéré qu'en neuf ans j'ai pu changer, que j'avais laissé derrière moi ce gamin puérile aux remarques inutiles. De tout ce que j'ai pu écouter, j'eus comme l'impression que la jeune fille essayait de me toucher par ses propos mais à vrai dire, cela ne me faisait ni chaud ni froid, pour la simple et bonne raison que je n'avais aucunement changé, elle avait raison, j'étais resté moi-même, je me sentais bien comme j'étais, je ne voyais pas pourquoi je devais changer. « Changes qui veut » commençais-je à dire, ce qui n'était pas totalement faux. « Si tu essais de toucher le point sensible, c'est raté Jazmine, je n'ai pas changé sur certains point, pour la simple et bonne raison que je n'en juge pas l'utilité. Si tu prenais un peu plus la peine de me regarder, tu verrais que j'ai changé, on change tous mais il y a changer et changer. Changer, dans le sens évoluer, grandir, mûrir, et changer dans le sens parce qu'il le faut. Ne confonds pas » Je m'arrêtais un court instant. Depuis que nous nous étions retrouvés récemment, c'était bel et bien la première fois que nous entretenions une conversation aussi sérieuse, et je devais avouer que cela me faisait vraiment bizarre d'entretenir une conversation comme celle-ci. Je ne comprenais pas pourquoi elle prenait la peine de me dire tout ça. Peut être était-ce qu'elle ressentait vraiment. Elle semblait sérieuse, et honnête, comme si s'était un besoin de me dire tout ce qu'elle avait sur le coeur. J'essayais de comprendre ce qu'elle voulait dire, et j'avais tout simplement l'impression qu'elle espérait que j'ai pu changer. Seulement, je gardais mon esprit taquin, enfantin, c'était plus fort que moi. Dans mon fond intérieur, je n'avais aucunement envie de grandir, mais visiblement elle ne le comprenait. « Tu n'as pas du suivre tes cours de philo lorsque tu étais au lycée. Il y a ce qu'on appelle la conscience, puis l'inconscient. La conscience est la faculté de savoir ce que l'on fait, ce que l'on pense. Je pense donc je suis, Descartes. Mais face à la conscience, il y a l'inconscient, c'est tout ce qui est enfoui en nous, qui s'exprime souvent au travers nos rêves, nos pulsions. Et si quelque part je garde cet esprit enfantin c'est peut être parce que tout simplement je n'ai pas envie de grandir. Peut être que prendre de l'âge me fait peur. Les responsabilités me font peur. Devenir adulte et responsable me fait peur, même si je suis un adulte désormais. Lorsque l'on est jeune enfant, nous sommes innocent, on fait ce que l'on veut sans penser aux conséquences, seulement quand on est adulte, c'est différent, tu ne peux plus faire ce que tu veux sans penser aux conséquences. » Sans même m'en rendre compte, mon petit côté philosophe prit le dessus sur notre conversation, et je parti dans tout un spitch sur la conscience et l'inconscient, afin de lui expliquer que si j'avais ce petit côté enfantin qui vivait en moi, ce n'était pas pour rien, c'est que quelque part, il y avait une explication logique. « Dorénavant, au lieu de juger les gens par l'image qu'il renvoie d'eux, essaies de chercher un peu plus loin que le bout de ton nez, peut être que tu comprendras le pourquoi du comment » A ces mots, je tournais les talons, et entrepris de regagner le club de surf, pour y rendre la planche que j'avais loué quelques heures auparavant. J'espérais que ces mots la touche, et qu'ainsi elle comprenne pourquoi je me comportais ainsi, et qu'il n'y avait pas de mal à ça.
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MessageSujet: Re: You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon'   You want what is best & you want what is true but the truth has no rules according to you... { Jon' EmptyDim 26 Mai - 16:26






Je voulais vraiment profiter à fond de ma journée, quitte à passer moins de temps que d'ordinaire dans les magasins. J'ai toujours été le genre de femme à rester des heures dans les rayons, à chercher encore et encore, jusqu'à trouver la perle rare oui, il était vraiment rare de me voir sortir d'une boutique sans sac de shopping dans la main. Mais, ce début d'après midi, je l'avais passé à flâner le long des allées, profitant de cette superbe météo pour faire une petite ballade. Mes pieds avançaient un par un alors que, dans mon esprit, des centaines de pensées voltigeaient dans tous les sens. Je réfléchissais sur ma vie jusqu'à présent, me sentant assez fière d'avoir accompli ce chemin et pas un autre. A 28 ans et demi, j'étais une jeune auto entrepreneuse qui vivait par ses propres moyens et sans l'aide de personne. Ma société marchait du tonnerre de dieu, au point où, je pouvais choisir ou non, d'accepter tel ou tel travail, chose que peu de personnes peuvent se permettre, surtout de nos jours. J'avais réalisé mon rêve de petite fille en faisant le boulot de mes rêves...je me souviens encore du sourire si fière de ma petite maman, quand je lui avais dit du haut de mes six ans, qu'un jour, je voulais devenir organisatrice de fête, afin de rendre les gens heureux au moins un jour de leurs vies. J'étais blottis dans ses bras, m'endormant paisiblement, alors que la fête battait son plein, une vieille chanson des années 80 passait à ce moment-là, elle était forte et très rythmique mais, cela n'avait pas empêché mes yeux de se fermer et de finir par m'endormir. En y repensant, c'était durant cette même soirée, que j'avais fait la connaissance de Jonathan...une rencontre dont je me serais bien passé. Un sourire fin s'était dessiné sur mes lèvres que j'avais colorées d'un rouge corail juste avant de partir. J'étais vraiment paisible à ce moment-là, la vie me souriait, je n'avais aucun problème, aucun stress...j'étais en paix avec moi-même et je donnerais beaucoup pour la retrouver. Sauf qu'il m'était impossible de retourner dans le temps, juste au moment où je m'étais mise à hésiter entre aller au Maroochy Club ou rester à la maison et lire un bon bouquin sur la terrasse en compagnie de Riley. Mais, qu'est-ce qui m'était passé par la tête ?

Les gouttes d'eau fraiche qu'il avait fait tomber pour me sortir de ma rêverie et m'embêter par la même occasion, faisant d'une pierre deux coups, m'avaient fait le même effet qu'un glaçon qu'on laisse fondre pour se rafraichir, chose que je ne faisais jamais pour la simple et bonne raison que je détestais tout ce qui était trop froid, même les glaces, je les faisais fondre avant de les manger. J'avais bondi de ma serviette de plage, essuyant rapidement d'une main les petites perles qui s'étaient mise à glisser une fois debout. Je pouvais en sentir quelques unes couler dans mon décolleter, me faisait légèrement grimacer. Je les laissais là où elles étaient, je n'allais pas passer une main dans mon haut de bikini devant Curtis, cela lui ferait bien trop plaisir. Il me taquinait pour la centième fois sur mon poids, un sujet qui m'avait toujours fait mal durant mon adolescente. Je n'étais pas grosse mais, pas maigre non plus, juste un tout petit peu enrobé et cela était assez pour que Jon' se mette à en plaisanter ouvertement. Même après avoir perdu ses kilos en trop, il ne s'était pas arrêté, trouvant toujours un petit truc à me balancer. Nos parents n'ont jamais compris pourquoi nous nous détestions autant, ils s'étaient toujours entendus à merveille, même après la mort de mon père. Nous étions un grand casse tête pour eux et ils avaient vite renoncé à l'idée d'arranger les choses entre les deux têtes de mules qu'étaient leurs enfants. Je les comprends parfaitement, car j'aurais fait pareil à leur place ! Je riais jaune, quand il disait se soucier de ma santé, il avait vraiment du culot de lancer ça. Jonathan disait cela pour me rappeler toutes ses remarques sur mon poids, ses piques douloureux qu'il avait pu m'envoyer durant des années. « Je m'en passerai à partir de maintenant, je suis une grande fille qui n'a besoin de personne pour prendre soin d'elle. La preuve, jusqu'à maintenant, je me portais parfaitement bien ! » Je savais très bien qu'il continuerait malgré tout, il était Jonathan Wells-Curtis, un homme qui ne renonce jamais peu importe ce qu'on lui dit. Je ne me faisais pas d'illusion, ni aucun espoir, il continuerait à me rendre folle pour la simple et bonne raison qu'il adorait ça. Cela avait dû lui manquer en Amérique, du moins, Jon' avait sûrement trouvé une jeune femme à embêter à New York, jouant avec elle comme un chat qui s'amuse avec une souris qu'il compte dévorer d'une seconde à l'autre. Je le savais heureux de me retrouver, afin de continuer de me torturer, comme il savait si bien le faire avant, il devait même avoir de nouvelles flèches à son arc et je n'étais pas impatiente à l'idée de les prendre en plein coeur. J'avais essayé du mieux que je le pouvais de rester concentrée sur son visage et sur rien d'autre mais, mon petit côté curieux avait fait son entrée, faisant parcourir à mes yeux le corps parfaitement sculpté de Jonathan. Mon coeur avait raté un battement avant de se mettre à battre la chamade, ma respiration prit de la vitesse et je devais surement avoir les joues quelques peu rouges. Cela se voyait très bien qu'il prenait grand soin de son corps, Curtis devait sûrement enchainer les sports, surf, jogging sur la plage...arrête de l'imaginer torse nu en train de courir au ralenti, Jazzie ! Je secouais la tête pour revenir à moi mais, c'était trop tard, j'avais été repérée au bonheur de ce brunet qui ne se reteint pas de m'en faire la remarque, en retournant ma propre phrase contre moi. Dis quelque chose, n'importe quoi ! « Pourquoi serais-tu le seul à reluquer ? » Ok...j'aurais pu trouver mieux mais, cela s'était inconsciemment échappé d'entre mes lèvres. Je posais mes mains sur mes hanches, levant un sourcil pour lui montrer que le fait de m'avoir surpris en train de lorgner ne me gênait aucunement. Avec les hommes, je ne jouais pas les timides, je disais ce que je pensais et faisait ce qu'il me plaisait de faire alors, cela ne devait être en aucun cas différemment avec Jonathan. Oui, je n'oubliais pas qu'au fil des années, ma féminité s'était dévoilée et avait fait de moi une séductrice. Bien entendu, je faisais toujours en sorte de ne pas dépasser certaines barrières, laissant les hommes mariés ou en couple tranquille dans leurs coins. J'essayais de jouer la carte de la femme sérieuse, espérant qu'un petit discours moralisateur m'aiderait à remettre en place Jon', je lui expliquais que je le croyais changé mais, que j'avais complètement tors et que clairement, il m'avait déçu à cette soirée de gala que j'avais organisé pour ma mère. Sauf qu'il était bien armé et m'envoyant mon propre discours en pleine face avec ses connaissances de philosophe, de toutes les études possibles, il fallait qu'il ait choisi la philosophie... Je gardais mes mains sur mes hanches, l'écoutant me dire que personne ne change à moins de le vouloir et que pour lui, cela n'avait pas été le cas. Je sentais en moi la colère monter, je la sentais chauffer ma poitrine et agrandit mes inspirations, j'étais comme un volcan qui ne demandait qu'à rester en sommeil, une chose qui était devenue impossible avec Jonathan. Il me ressortait l'un de ses discours, qu'il avait sûrement utilisé avec ses étudiants auparavant, sauf que je n'étais pas du tout attentive et que ses mots étaient du charabia pour moi. Bon, je n'étais pas bête au point de ne rien comprendre mais, j'en avais simplement rien à faire....du moins au début. Je rêve ! Ce n'est pas possible, dites-moi qu'il n'est pas en train de me dire d'ouvrir les yeux et d'arrêter juger les gens, chose que je ne faisais jamais, car je détestais ce genre de personnes puérils qui ne voient pas plus loin que l'aspect physique des personnes qui les entourent. Je restais encore plus outrée que je ne l'avais été avant, ouvrant grand ma bouche. En quoi, étais-je censé savoir qu'il y avait une explication logique derrière son comportement ? Cet homme vient, me réveille violemment de mon sommeil, se met à me taquiner et je dois être celle qui comprend la logique dans tout ça ? Et puis quoi encore ? Et moi alors, dans tout cela, ne pensait-il pas qu'il y avait une raison logique dans ma déception ? Pensait-il être le martyr et moi la femme à blâmer ? S'il croyait que j'allais le laisser partir comme ça, c'est qu'il avait bien trop d'espoir. Il venait à peine de ramasser sa planche de surf que je revins au galop, les nerfs à vif. « Je ne regarde pas plus loin que le bout de mon nez ? Comment oses-tu dire cela alors, que tu ne me connais même pas ! » M'exclamais-je hors de moi, laissant le volcan se réveiller et expulser sa lave. Il voulait me voir devenir une vraie furie et bien là, il allait être servi. Je m'approchais de lui au point qu'il y ait plus que quelques centimètres entre nos deux corps. « Je t'interdis de dire ce genre de choses sur moi, tu crois que quoi ? Quand neuf ans rien n'a changé, que je n'ai pas grandi comparé à toi ? Tu veux rester le même, jouer les Peters Pans, bien ! Fait ce que tu veux, c'est ta vie et j'en ai fichtrement rien à faire. . Si tu t'attendais à ce que je sois la même Jazmine qu'avant, celle qui part en pleurant à chaque fois que tu lui ressortais une vacherie et bien désolé Jon' mais, ce n'est plus le cas. » C'est ça, vas-y ma fille ! Je ne le quittais pas des yeux même, quand j'enlevais cette mèche de cheveux qui s'était collé contre le reste de mon baume à lèvres. Le fait d'être aussi près de lui me pris par surprise, je ne pensais pas m'être autant approché. C'était bien trop tard pour reculer de plus, je voulais lui prouver ma force et que je n'avais pas froid aux yeux pour causer une scène sur la plage du Maroochy, à vrai dire, j'en avais rien à faire que des personnes nous regardent. « Tu peux réciter autant de discours de philo que tu veux, cela ne me gêne pas ou encore me fait sentir inférieur à toi. En fait, c'est tout le contraire ! Je suis fière de savoir que je ne suis plus aussi touchée par tes moqueries et tu ne peux pas savoir à quel point j'aime ça ! J'aime tellement ce nouveau moi que j'ai pu sculpter durant ton absence. » Je pouvais sentir un grand sourire fier sur mes lèvres, alors que je prononçais les derniers mots. Je savais qu'il en avait pas fini avec moi, qu'il ferait en sorte de gagner cette bataille mais, j'allais faire tout mon possible pour ne pas lui laisser cette possibilité. J'enlevais mon paréo sans le quitter des yeux, j'avais une surprise pour lui. « Tu voulais voir toutes les parcelles de moi et bien, c'est cadeau, regarde ! » Je me retournais et marchais d'un pas sûr, mon ouïe en alerte du moindre bruit et de la moindre voix. Allait-il me suivre et me forcer à me retourner, car la conversation pour lui était loin d'être terminé ? Prenait-il un temps, afin de pouvoir contempler le reste de mon corps ? Une partie de moi voulait continuer cette dispute, se retrouver à nouveau si près de lui et plonger mes yeux dans son regard bleu océan et une autre me hurlait de marcher droit, d'enfiler ma robe, de prendre mes affaires et de partir.

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